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Un édifice «public» incendié suite à une violente manifestation
Dimanche 11 mai, à Tindouf, un important groupe de jeunes, épaulé par un non moins puissant clan tribal, a fait trembler le «pouvoir» de Abdelaziz El Marrakchi.
En effet, dans la soirée du dimanche, une dizaine de voitures bourrées de jeunes sahraouis en colère ont pris d’assaut ce qui tient lieu de siège du gouvernorat dit «Laâyoune». Après avoir entièrement saccagé les lieux, les manifestants y ont mis le feu, sans omettre de détruire complètement une voiture officielle garée sur place.
Avec les moyens du bord, il a fallu plus d’une heure aux «pompiers» locaux pour maîtriser cet incendie qui a complètement ravagé l’édifice. Selon le site séparatiste, El Moustaqbal Essahraoui, qui rapporte l’information, cette énième poussée de colère dans les camps de Tindouf intervient suite à l’arrestation d’un jeune chômeur, du nom d’El Ghaylani Lahcen El Hussein, dont le seul crime est d’avoir tenté d’ouvrir un petit commerce pour subvenir aux besoins élémentaires de sa famille.
Or les ficelles du commerce local étant un monopole des caïds du polisario, le soi-disant gouverneur de la place, un certain Hama El Bounia, non seulement a ordonné la destruction de la petite échoppe du commerçant en herbe, mais a également jeté en prison le «contrevenant». C’est justement cet injuste monopole, perçu comme une hogra, conjuguée à l’absence de perspectives pour les jeunes oisifs, majoritaires dans les camps de Tindouf, qui a à nouveau mis le feu aux poudres.
Suite à cet assaut, le polisario a sonné le clairon pour mobiliser d’urgence tout ce qu’il compte comme forces de sécurité et milices, afin de circonscrire cette manifestation d’une rare violence, et qui a constitué un sérieux coup de semonce pour les maîtres des camps de Tindouf. Ces manifestants viennent en effet leur signifier que l’exploitation à des séquestrés de Tindouf pour assouvir leurs seuls intérêts personnels est désormais révolue.
Les incidents de dimanche interviennent une semaine seulement après la vague d’arrestations dans les rangs d’opposants du polisario, qui avaient choisi la tenue d’un conclave de cinéma pour dénoncer les crimes commis à l’encontre des réfugiés à Tindouf. Des tentes abritant cet événement cinématographique avaient été incendiées à l’occasion.
Ils interviennent également dans le contexte d’un malaise au sein des milices armées du polisario, qui viennent de dénoncer le fait qu’elles soient régulièrement utilisées pour protéger les trafics en toujours (drogues, cigarettes, armes, carburant…) grâce auxquels les dirigeants du polisario s’enrichissent, surtout que l’essentiel de ce commerce est organisé avec les bandes terroristes qui continuent d’essaimer le sud algérien, après leur déroute au Mali.
albayane.
Dimanche 11 mai, à Tindouf, un important groupe de jeunes, épaulé par un non moins puissant clan tribal, a fait trembler le «pouvoir» de Abdelaziz El Marrakchi.
En effet, dans la soirée du dimanche, une dizaine de voitures bourrées de jeunes sahraouis en colère ont pris d’assaut ce qui tient lieu de siège du gouvernorat dit «Laâyoune». Après avoir entièrement saccagé les lieux, les manifestants y ont mis le feu, sans omettre de détruire complètement une voiture officielle garée sur place.
Avec les moyens du bord, il a fallu plus d’une heure aux «pompiers» locaux pour maîtriser cet incendie qui a complètement ravagé l’édifice. Selon le site séparatiste, El Moustaqbal Essahraoui, qui rapporte l’information, cette énième poussée de colère dans les camps de Tindouf intervient suite à l’arrestation d’un jeune chômeur, du nom d’El Ghaylani Lahcen El Hussein, dont le seul crime est d’avoir tenté d’ouvrir un petit commerce pour subvenir aux besoins élémentaires de sa famille.
Or les ficelles du commerce local étant un monopole des caïds du polisario, le soi-disant gouverneur de la place, un certain Hama El Bounia, non seulement a ordonné la destruction de la petite échoppe du commerçant en herbe, mais a également jeté en prison le «contrevenant». C’est justement cet injuste monopole, perçu comme une hogra, conjuguée à l’absence de perspectives pour les jeunes oisifs, majoritaires dans les camps de Tindouf, qui a à nouveau mis le feu aux poudres.
Suite à cet assaut, le polisario a sonné le clairon pour mobiliser d’urgence tout ce qu’il compte comme forces de sécurité et milices, afin de circonscrire cette manifestation d’une rare violence, et qui a constitué un sérieux coup de semonce pour les maîtres des camps de Tindouf. Ces manifestants viennent en effet leur signifier que l’exploitation à des séquestrés de Tindouf pour assouvir leurs seuls intérêts personnels est désormais révolue.
Les incidents de dimanche interviennent une semaine seulement après la vague d’arrestations dans les rangs d’opposants du polisario, qui avaient choisi la tenue d’un conclave de cinéma pour dénoncer les crimes commis à l’encontre des réfugiés à Tindouf. Des tentes abritant cet événement cinématographique avaient été incendiées à l’occasion.
Ils interviennent également dans le contexte d’un malaise au sein des milices armées du polisario, qui viennent de dénoncer le fait qu’elles soient régulièrement utilisées pour protéger les trafics en toujours (drogues, cigarettes, armes, carburant…) grâce auxquels les dirigeants du polisario s’enrichissent, surtout que l’essentiel de ce commerce est organisé avec les bandes terroristes qui continuent d’essaimer le sud algérien, après leur déroute au Mali.
albayane.
Article bon pour la poubelle.
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