Laurent Fabius regrette que Barack Obama n'ait pas frappé la syrie
En visite à Washington (Etats-Unis) ce mardi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a haussé le ton face à Barack Obama concernant le dossier syrien, regrettant que le président américain n'ait pas frappé la Syrie durant l'automne 2013.
Revenant sur les frappes contre la Syrie prévues l'été dernier par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, et qui avaient été abandonnées par le président Barack Obama à la dernière minute, il a ainsi déclaré : «Nous le regrettons parce que nous pensons que ça aurait changé beaucoup de choses, à beaucoup d'égards. Mais c'est un fait et nous n'allons pas reconstruire l'Histoire».
A l'époque, «il s'agissait de l'utilisation massive des armes chimiques. Et à l'époque un grand dirigeant avait dit c'est la ligne rouge», a rappelé Laurent Fabius, en lançant une allusion à la formule utilisée par le président Obama. «Nous avons des éléments, au moins 14 éléments, qui montrent que dans les semaines récentes, de nouveau des armes chimiques en plus petite quantité ont été utilisées, notamment du chlore», a-t-il enfin ajouté, précisant : «Nous sommes en train de faire examiner les échantillons qui ont été prélevés».
le parisien
En visite à Washington (Etats-Unis) ce mardi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a haussé le ton face à Barack Obama concernant le dossier syrien, regrettant que le président américain n'ait pas frappé la Syrie durant l'automne 2013.
Revenant sur les frappes contre la Syrie prévues l'été dernier par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, et qui avaient été abandonnées par le président Barack Obama à la dernière minute, il a ainsi déclaré : «Nous le regrettons parce que nous pensons que ça aurait changé beaucoup de choses, à beaucoup d'égards. Mais c'est un fait et nous n'allons pas reconstruire l'Histoire».
A l'époque, «il s'agissait de l'utilisation massive des armes chimiques. Et à l'époque un grand dirigeant avait dit c'est la ligne rouge», a rappelé Laurent Fabius, en lançant une allusion à la formule utilisée par le président Obama. «Nous avons des éléments, au moins 14 éléments, qui montrent que dans les semaines récentes, de nouveau des armes chimiques en plus petite quantité ont été utilisées, notamment du chlore», a-t-il enfin ajouté, précisant : «Nous sommes en train de faire examiner les échantillons qui ont été prélevés».
le parisien
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