Une bombe artisanale a ciblée des habitants d’une cité militaire d’El-Harrach qui se dirigeaient vers la mosquée pour effectuer la prière de Tarawih. Décidément, ces terroristes n’ont ni foi ni loi.
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Attentat à alger
Une bombe artisanale explose à El-Harrach
Liberté
21/10/2006
Une bombe artisanale a explosé, jeudi soir, aux environs de 20 heures devant l’enceinte d’une école militaire située à l’endroit dit Beaulieu à El-Harrach faisant 6 blessés légers. Selon des sources policières, parmi les victimes figurent des officiers de l’ANP qui ont été transférés immédiatement vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja.
L’engin explosif dissimulé dans une bouteille d’eau minérale vide aurait été actionné à distance et relié à un téléphone portable, au moment de la sortie de la cité Sidi M’barek “des militaires pour la veillée de ramadhan”, ajoute notre source. La bombe était entreposée dans un petit jardin jouxtant la cité militaire. De retour hier sur les lieux du drame, nous n’avons constaté aucun impact ou trace de la bombe.
L’endroit ciblé par les terroristes est en fait un passage pour les habitants du quartier Sid M’Barek par lequel de nombreux citoyens transitent pour se diriger vers la mosquée Feth El-Moubine. Selon les riverains, sitôt les blessés évacués, l’endroit a été nettoyé et remis en état. Approché pour de plus amples informations, l’officier de garde de l’école en question s’est abstenu de tout commentaire, arguant le fait qu’il n’est pas autorisé par sa hiérarchie à communiquer ce genre d’informations. On apprend néanmoins de source sécuritaire que plusieurs engins explosifs ont été désamorcés, ces derniers mois, à Alger et sa périphérie. L’explosion de ce jeudi, même si elle est de faible intensité, marque le retour des attentats à l’explosif dans la capitale au moment où les autorités multiplient les déclarations rassurantes et certifient que Alger est à l’abri de toute emprise terroriste.
En fait, les services combinés actifs s’attendaient au retour du terrorisme urbain depuis l’explosion en mai dernier d’une bombe en plein centre-ville de Boumerdès, alors que cela faisait des années qu’aucun attentat n’a été commis dans une ville algérienne.
Le GSPC, à qui l’on attribue ces attaques, utilise désormais des bombes actionnées à distance par le biais le plus souvent d’un téléphone portable.
Nos sources font remarquer, qu’en dépit du fait qu’il soit harcelé par plusieurs opérations de ratissage, le GSPC travaille avec des méthodes de plus en plus sophistiquées.
Nos interlocuteurs ajoutent que le degré de nuisance de ce groupe terroriste dans la capitale aurait pu être plus important si les services de sécurité n’avaient pas pris leurs dispositions en mobilisant un effectif énorme, surtout en ce mois de ramadhan.
Contrairement à l’assassinat à l’aide d’un revolver qui exposera l’agresseur au risque d’être appréhendé, l’attentat à la bombe, explique-t-on, permet de fixer l’agression à l’heure voulue et permet à ces auteurs, grâce à un dispositif de mise à feu à distance, d’être loin lors de la déflagration. Cela en plus du fait que l’attentat à la bombe nécessite un nombre réduit d’individus pour être pensé et mis en œuvre. Dans le cas de la caserne militaire de beaulieu, le but visé, dit-on, n’est pas de faire un maximum de victimes et de dégâts, mais de marquer la présence du GSPC au niveau de la capitale. L’attentat de jeudi, qui ressemble à ceux perpétrés début juin dernier à Boumerdès, intervient au moment où une grande opération de ratissage est menée ces trois derniers jours dans plusieurs maquis de la wilaya de Boumerdès. Ce qui explique que le GSPC, qui reste fidèle à sa tactique, tente de faire diversion pour desserrer l’étau sur ses groupes armés traqués de tout part par les forces de sécurité.
N. H./M. T.
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Attentat à alger
Une bombe artisanale explose à El-Harrach
Liberté
21/10/2006
Une bombe artisanale a explosé, jeudi soir, aux environs de 20 heures devant l’enceinte d’une école militaire située à l’endroit dit Beaulieu à El-Harrach faisant 6 blessés légers. Selon des sources policières, parmi les victimes figurent des officiers de l’ANP qui ont été transférés immédiatement vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja.
L’engin explosif dissimulé dans une bouteille d’eau minérale vide aurait été actionné à distance et relié à un téléphone portable, au moment de la sortie de la cité Sidi M’barek “des militaires pour la veillée de ramadhan”, ajoute notre source. La bombe était entreposée dans un petit jardin jouxtant la cité militaire. De retour hier sur les lieux du drame, nous n’avons constaté aucun impact ou trace de la bombe.
L’endroit ciblé par les terroristes est en fait un passage pour les habitants du quartier Sid M’Barek par lequel de nombreux citoyens transitent pour se diriger vers la mosquée Feth El-Moubine. Selon les riverains, sitôt les blessés évacués, l’endroit a été nettoyé et remis en état. Approché pour de plus amples informations, l’officier de garde de l’école en question s’est abstenu de tout commentaire, arguant le fait qu’il n’est pas autorisé par sa hiérarchie à communiquer ce genre d’informations. On apprend néanmoins de source sécuritaire que plusieurs engins explosifs ont été désamorcés, ces derniers mois, à Alger et sa périphérie. L’explosion de ce jeudi, même si elle est de faible intensité, marque le retour des attentats à l’explosif dans la capitale au moment où les autorités multiplient les déclarations rassurantes et certifient que Alger est à l’abri de toute emprise terroriste.
En fait, les services combinés actifs s’attendaient au retour du terrorisme urbain depuis l’explosion en mai dernier d’une bombe en plein centre-ville de Boumerdès, alors que cela faisait des années qu’aucun attentat n’a été commis dans une ville algérienne.
Le GSPC, à qui l’on attribue ces attaques, utilise désormais des bombes actionnées à distance par le biais le plus souvent d’un téléphone portable.
Nos sources font remarquer, qu’en dépit du fait qu’il soit harcelé par plusieurs opérations de ratissage, le GSPC travaille avec des méthodes de plus en plus sophistiquées.
Nos interlocuteurs ajoutent que le degré de nuisance de ce groupe terroriste dans la capitale aurait pu être plus important si les services de sécurité n’avaient pas pris leurs dispositions en mobilisant un effectif énorme, surtout en ce mois de ramadhan.
Contrairement à l’assassinat à l’aide d’un revolver qui exposera l’agresseur au risque d’être appréhendé, l’attentat à la bombe, explique-t-on, permet de fixer l’agression à l’heure voulue et permet à ces auteurs, grâce à un dispositif de mise à feu à distance, d’être loin lors de la déflagration. Cela en plus du fait que l’attentat à la bombe nécessite un nombre réduit d’individus pour être pensé et mis en œuvre. Dans le cas de la caserne militaire de beaulieu, le but visé, dit-on, n’est pas de faire un maximum de victimes et de dégâts, mais de marquer la présence du GSPC au niveau de la capitale. L’attentat de jeudi, qui ressemble à ceux perpétrés début juin dernier à Boumerdès, intervient au moment où une grande opération de ratissage est menée ces trois derniers jours dans plusieurs maquis de la wilaya de Boumerdès. Ce qui explique que le GSPC, qui reste fidèle à sa tactique, tente de faire diversion pour desserrer l’étau sur ses groupes armés traqués de tout part par les forces de sécurité.
N. H./M. T.
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