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l’augmentation de la consommation énergétique « Une erreur stratégique qui remonte aux années 1980

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  • l’augmentation de la consommation énergétique « Une erreur stratégique qui remonte aux années 1980

    Le ministre de l’Industrie, qui s’exprimait lors de la rencontre relative au pacte de croissance économique et social, est le premier officiel à reprendre la thèse de certains experts algériens qui ont mis en garde, à plusieurs occasions, contre la progression inquiétante de la consommation énergétique au niveau interne. Interrogé à ce sujet, Khaled Omar, universitaire spécialiste dans les questions énergétiques, dira que le ministre de l’Industrie «n’a fait qu’évoquer un problème dont les experts parlent depuis longtemps ». Il rappelle, à ce sujet, que «cette question a déjà été posée pendant les années 1980». A l’époque, «il a été conseillé de garder 40% des ressources énergétiques du pays comme réserves, car à l’époque, on craignait déjà d’avoir des problèmes à cause de l’augmentation de la consommation interne». L’économiste dira également que «vers le début des années 1990, Sonelgaz avait fait une étude qui recommandait de réserver 1600 milliards de mètres cubes de gaz pour la consommation interne entre les années 1990 et 2030. Depuis cette étude, pas mal de choses ont changé sur les plans national et international rendant ces estimations obsolètes ». Plus récemment, en 2010, «la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a rendu publique une étude qui annonçait l’incapacité du pays à répondre aux besoins énergétiques internes dès l’année 2019», assure le Pr Omar.

    L’ORIGINE DU PROBLÈME

    Selon Khaled Omar, l’erreur commise par l’Algérie depuis les années 1980, tout particulièrement, est « d’avoir privilégié l’exportation sans prendre vraiment au sérieux la possible progression de la consommation de l’énergie au niveau interne». Considérant que les prix énergétiques pratiqués en Algérie sont «trop bas» en comparaison avec d’autres pays, l’économiste parlera d’une «erreur stratégique» commise par l’Algérie en matière de gestion des ressources énergétiques. D’après lui, «notre pays aurait dû s’inspirer de l’exemple de la Hollande qui a accordé la priorité à la consommation énergétique interne et a même refusé des contrats gaziers internationaux pour éviter de toucher à ses réserves». A la question de savoir si le gaz de schiste pouvait représenter une alternative énergétique pour l’Algérie, l’économiste dira que cette nouvelle source d’énergie est une véritable «farce ». Il ajoutera, à ce sujet, que la firme américaine Exxon a abandonné les champs du Dacota du Nord aux Etats-Unis à cause du coût d’exploitation élevé du gaz de schiste. «Les Occidentaux veulent faire des expérimentations dans ce domaine à travers des pays tels que l’Algérie », affirme-t-il.

    DÉSÉQUILIBRE FINANCIER À PARTIR DE 2016

    De son côté, Lies Kerrar, expert en finances, président du cabinet Humilis et membre du collectif Nabni, annonce un avenir peu réjouissant pour l’Algérie. Il informe que des experts algériens membres de Nabni estiment que dès l’année 2016, l’Algérie se retrouvera dans une situation de défi cit fi nancier. «Le FMI, quant à lui, annonce ce défi cit dans la balance des paiements dès l’année prochaine », fera-t-il remarquer. D’après l’expert, «des décisions doivent être prises de façon immédiate » et proposera, entre autres solutions, de réduire la dépendance aux recettes des exportations des hydrocarbures. «Les recettes des hydrocarbures devraient uniquement être réservées au budget d’équipement. Le budget de fonctionnement devra être pris en charge à partir de la fiscalité ordinaire », a-t-il indiqué. Enfi n, un travail continu devrait être fait pour améliorer le climat des affaires en Algérie, recommande encore le président d’Humilis.

    reporters.dz

  • #2
    Selon Khaled Omar, l’erreur commise par l’Algérie depuis les années 1980, tout particulièrement, est « d’avoir privilégié l’exportation sans prendre vraiment au sérieux la possible progression de la consommation de l’énergie au niveau interne». Considérant que les prix énergétiques pratiqués en Algérie sont «trop bas» en comparaison avec d’autres pays, l’économiste parlera d’une «erreur stratégique» commise par l’Algérie en matière de gestion des ressources énergétiques. D’après lui, «notre pays aurait dû s’inspirer de l’exemple de la Hollande qui a accordé la priorité à la consommation énergétique interne et a même refusé des contrats gaziers internationaux pour éviter de toucher à ses réserves». A la question de savoir si le gaz de schiste pouvait représenter une alternative énergétique pour l’Algérie, l’économiste dira que cette nouvelle source d’énergie est une véritable «farce ». Il ajoutera, à ce sujet, que la firme américaine Exxon a abandonné les champs du Dacota du Nord aux Etats-Unis à cause du coût d’exploitation élevé du gaz de schiste. «Les Occidentaux veulent faire des expérimentations dans ce domaine à travers des pays tels que l’Algérie », affirme-t-il.
    Allah ghaleb.

    Pas besoin d'experts, c'est le bon sens.

    Mais, pas la peine de venir nous parler 20 ans après, ça ne sert à rien. Soit tu fais les choses correctement en temps voulu soit il faut fermer sa bouche.
    Dernière modification par Louny, 15 mai 2014, 12h49.

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