- L'agence de notation internationale Standard & Poor's (S&P) a annoncé, le 16 mai, avoir relevé de négative à stable la perspective de la note souveraine du Maroc (BBB-/A-3), en raison notamment de la réduction des déficits et de la réforme des subventions.
S&P a précisé que le déficit public a été réduit à 5,4% du PIB en 2013, contre 7,3% un an plus tôt. Ce déficit devrait baisser encore pour se situer à 5,2% en 2014 puis à 4% d'ici 2017, selon l’agence qui rappelle que les soldes budgétaires et extérieurs du Maroc ont lourdement souffert avec le début du printemps arabe en 2011, suite à l’augmentation des dépenses de protection sociale, des salaires et des subventions pétrolières et alimentaires.
«En 2013, la facture liée aux subventions a diminué de 2% du PIB suite à l'indexation d'un certain nombre de produits énergétiques aux prix mondiaux, et aussi en raison des prix du pétrole plus bas», a indiqué S&P. L’agence a, d’autre part, fait savoir que le gouvernement marocain compte aussi lancer des réformes visant à combler le déficit des caisses de sécurité sociale.
S&P s’est, par ailleurs, félicité de la baisse du déficit courant, qui s’est établi à 7,5% en 2013, contre 10% auparavant grâce notamment à des envois de fonds stables de la part des Marocains résidents à l’étranger, à des aides financières provenant du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à la hausse de la demande extérieure. L’agence précise dans ce cadre que les exportations de l’industrie automobile marocaine ont déjà dépassé en valeur celles liées au secteur du textile
Ecofin
S&P a précisé que le déficit public a été réduit à 5,4% du PIB en 2013, contre 7,3% un an plus tôt. Ce déficit devrait baisser encore pour se situer à 5,2% en 2014 puis à 4% d'ici 2017, selon l’agence qui rappelle que les soldes budgétaires et extérieurs du Maroc ont lourdement souffert avec le début du printemps arabe en 2011, suite à l’augmentation des dépenses de protection sociale, des salaires et des subventions pétrolières et alimentaires.
«En 2013, la facture liée aux subventions a diminué de 2% du PIB suite à l'indexation d'un certain nombre de produits énergétiques aux prix mondiaux, et aussi en raison des prix du pétrole plus bas», a indiqué S&P. L’agence a, d’autre part, fait savoir que le gouvernement marocain compte aussi lancer des réformes visant à combler le déficit des caisses de sécurité sociale.
S&P s’est, par ailleurs, félicité de la baisse du déficit courant, qui s’est établi à 7,5% en 2013, contre 10% auparavant grâce notamment à des envois de fonds stables de la part des Marocains résidents à l’étranger, à des aides financières provenant du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et à la hausse de la demande extérieure. L’agence précise dans ce cadre que les exportations de l’industrie automobile marocaine ont déjà dépassé en valeur celles liées au secteur du textile
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