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Organisées au profit des familles de la localité
’association de wilaya pour l’insertion scolaire et professionnelle des trisomiques 21, au niveau de la wilaya de Béjaïa, a organisé, du 10 au 12 mai derniers, des journées de sensibilisation à la maison de jeunes et à l’APC de Tazmalt, au profit des familles, des écoles, de l’académie et des autorités locales, sur les modes et méthodes de prise en charge précoce des enfants trisomiques 21. En effet, les trois journées ont été marquées par des conférences animées par des orthophonistes, des médecins et des psychologues, assistés par des acteurs du mouvement associatif et notamment par les familles des enfants trisomiques. « La trisomie 21 ou syndrome de Down n’est pas une maladie mais une anomalie chromosomique qui touche indifféremment les enfants des deux sexes. Ceux-ci présentent un chromosome 21 surnuméraire, et malheureusement, il n’y a pas de traitements contre cette aberration chromosomique », diront les intervenants. C’est dans ce sens que l’intégralité de la sensibilisation initiée par l’AWITB est axée sur la manière d’accompagner ces enfants atteints et de les entretenir juste après leur naissance.
En guise d’information et afin de tirer la sonnette d’alarme, Mlle Ouchriah, présidente de l’association des trisomiques 21 de Béjaïa, nous renseigne que « la trisomie 21 est l’aberration chromosomique la plus fréquente. On compte actuellement 8 millions dans le monde : 400 000 en Europe et 80 000 en Algérie. En moyenne, chaque jour deux enfants porteurs de trisomie 21 naissent en Algérie donnant une moyenne de près de 800 nouveaux cas par an. Pis encore, sur ce taux immense de trisomiques, seuls 400 à 500 sont scolarisés dans des établissements normaux ».
Au menu des activités, des expositions toutes relatives à la vulgarisation de cette tranche démunie de la société étaient à l’affiche ainsi que des projections vidéo. La présidente de l’association des trisomiques 21 de Béjaïa insiste sur l’aide importante de l’association des diabétiques de Tazmalt et d’Ath Melikèche. « On est logé au sein de leurs locaux, bien qu’on a bénéficié, récemment, d’un montage de projet avec le PCPA, Joussour et le réseau NADA », explique-t-elle. Enfin, et dans le but de distraire les dizaines d’enfants présents, un numéro de clown a été animé par M. Belmiloud ainsi que des attestations et des tableaux d’honneur ont été distribués aux nombreux invités de l’association.
M. S.-La Dépêche de Kabylie
’association de wilaya pour l’insertion scolaire et professionnelle des trisomiques 21, au niveau de la wilaya de Béjaïa, a organisé, du 10 au 12 mai derniers, des journées de sensibilisation à la maison de jeunes et à l’APC de Tazmalt, au profit des familles, des écoles, de l’académie et des autorités locales, sur les modes et méthodes de prise en charge précoce des enfants trisomiques 21. En effet, les trois journées ont été marquées par des conférences animées par des orthophonistes, des médecins et des psychologues, assistés par des acteurs du mouvement associatif et notamment par les familles des enfants trisomiques. « La trisomie 21 ou syndrome de Down n’est pas une maladie mais une anomalie chromosomique qui touche indifféremment les enfants des deux sexes. Ceux-ci présentent un chromosome 21 surnuméraire, et malheureusement, il n’y a pas de traitements contre cette aberration chromosomique », diront les intervenants. C’est dans ce sens que l’intégralité de la sensibilisation initiée par l’AWITB est axée sur la manière d’accompagner ces enfants atteints et de les entretenir juste après leur naissance.
En guise d’information et afin de tirer la sonnette d’alarme, Mlle Ouchriah, présidente de l’association des trisomiques 21 de Béjaïa, nous renseigne que « la trisomie 21 est l’aberration chromosomique la plus fréquente. On compte actuellement 8 millions dans le monde : 400 000 en Europe et 80 000 en Algérie. En moyenne, chaque jour deux enfants porteurs de trisomie 21 naissent en Algérie donnant une moyenne de près de 800 nouveaux cas par an. Pis encore, sur ce taux immense de trisomiques, seuls 400 à 500 sont scolarisés dans des établissements normaux ».
Au menu des activités, des expositions toutes relatives à la vulgarisation de cette tranche démunie de la société étaient à l’affiche ainsi que des projections vidéo. La présidente de l’association des trisomiques 21 de Béjaïa insiste sur l’aide importante de l’association des diabétiques de Tazmalt et d’Ath Melikèche. « On est logé au sein de leurs locaux, bien qu’on a bénéficié, récemment, d’un montage de projet avec le PCPA, Joussour et le réseau NADA », explique-t-elle. Enfin, et dans le but de distraire les dizaines d’enfants présents, un numéro de clown a été animé par M. Belmiloud ainsi que des attestations et des tableaux d’honneur ont été distribués aux nombreux invités de l’association.
M. S.-La Dépêche de Kabylie