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IDE en Afrique: Les nouvelles niches qui séduisent

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  • IDE en Afrique: Les nouvelles niches qui séduisent

    Boom dans l’immobilier, le tourisme et la construction
    Casablanca, Le Caire et Tunis, villes attractives
    Le Royaume-Uni, leader des investissements en 2013


    Avec 104 projets en 2013, le Royaume-Uni est devenu le leader des investissements sur l’Afrique, indique une étude sur la croissance d’EY (anciennement Ernst & Young) consacrée à l’attractivité sur le continent en 2014. Il a même détrôné les Etats-Unis, qui passent de la première à la deuxième place avec 78 projets seulement. L’Afrique du Sud, troisième plus important investisseur, a réalisé 63 projets sur le reste du continent.
    Les auteurs de l’étude montrent une forte reprise des projets d’investissements étrangers directs (IDE) par les entreprises espagnoles et japonaises, respectivement en hausse de 52 et 77%.

    En Afrique du Nord, seul le Maroc a enregistré une croissance solide dans les entrées d’IDE (+24%). Les grandes opérations transfrontalières visant l’Egypte suggèrent la possibilité d’un regain d’intérêt des investisseurs en Afrique du Nord.
    Plusieurs secteurs émergent aussi. Les technologies, les médias et télécommunications (avec 150 projets), la vente au détail et les biens de consommation (RCP) avec (131 projets) ainsi que les services financiers (avec 112 projets), comptent pour plus de 50% des projets recensés en 2013. Le secteur RCP a pris le pas sur les services financiers pour devenir la deuxième activité la plus attrayante sur le continent.

    Les projets IDE dans l’immobilier, le tourisme et la construction ont réalisé un bond de 63%. En revanche, le secteur des mines et métaux est sorti du classement des dix premières industries en 2013 en nombre de projets d’investissements étrangers directs. De plus en plus, l’économie agricole est elle aussi perçue comme une industrie de croissance vitale, au même titre que les secteurs en contact avec les consommateurs.

    L’attractivité des villes est aussi mise en valeur. En Afrique subsaharienne, la moitié des sondés par EY citent Johannesburg comme la ville la plus favorable à la conduite d’affaires, devant le Cap. Nairobi et Lagos arrivent respectivement aux troisième et quatrième rangs. En Afrique du Nord, Casablanca, Le Caire et Tunis sont perçues comme les trois villes les plus favorables à la réalisation d’opérations commerciales. Les investisseurs soulignent par ailleurs que pour attirer un maximum de capitaux, les villes doivent miser sur les infrastructures (77%), la population de consommateurs (73%), le coût et la productivité de la main-d’œuvre locale (73%), ainsi que la présence d’une main-d’œuvre qualifiée (73%). -

    l'économiste
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