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BOURSE:Le Maroc monte dans l'indice MSCI Frontier Markets

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    Meilleure visibilité pour le Maroc dans l’indice MSCI Frontier Markets, suite à la sortie du Qatar et des Émirats arabes unis de cet indice pour intégrer celui des marchés émergents. «Le reclassement de l’indice MSCI du Qatar et des Émirats arabes unis en intégrant le MSCI Emerging Markets reflète l’attrait de ces pays auprès des investisseurs internationaux. Ce rebalancing offrira de meilleures conditions et de nouvelles opportunités pour ces investisseurs désireux effectuer des placements sur ces indices», déclare Baer Pettit, DG de MSCI Index Business.
    En effet, ces deux indices sont de plus en plus plébiscités par les fonds d’investissements, de pensions et également les fonds de dotation, selon un communiqué de MSCI publié le 15 mai, date de sortie effective du Qatar et des EAU du MSCI Frontier Markets (FM). Quel est l’impact de la reconfiguration de l’indice Frontier Markets sur la représentativité du Maroc ? «Le poids du Maroc dans l'indice passe de 4,6 à 6,5% après ce rebalancing.
    L’amélioration de la représentativité du Maroc au sein des “marchés frontières” s’est opérée à la fois à travers le rehaussement des pondérations des valeurs existantes et l’intégration d’une nouvelle valeur. Il s’agit de la Compagnie Générale Immobilière (CGI)», indique Attijari Intermédiation. L’indice Maroc compte désormais 9 valeurs contre 8 précédemment. Il s'agit de Maroc Telecom, Attijariwafa bank, Addoha, BMCE Bank, Managem, BCP, Wafa Assurance, Lafarge Ciments et CGI.
    La valeur Maroc Telecom pèsera désormais 2,04% de l’indice MSCI Frontier Markets, Attijariwafa bank (1,02%) et Addoha (0,99%). Le Royaume conserve sa 5e place dans cet indice devant le Koweït, le Nigeria, le Pakistan et l'Argentine.
    «En intégrant le Frontier Market, nous sommes mieux pondérés par les fonds d’investissement. Cette pondération sera améliorée avec la sortie du Qatar et des Émirats arabes unis du Frontier Market. Ainsi, en représentant environ 6,5% de l’indice, un gestionnaire ne peut pas ne pas investir dans la Bourse de Casablanca», avait déclaré dans un entretien au Matin Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca. Pour lui, la liquidité de la place casablancaise en serait renforcée. Hajji avait également fait valoir que «la tendance du marché veut que les fonds d’investissement investissent davantage dans le compartiment Frontier Markets. Ce dernier est réputé plus intéressant en termes de rendement que l’Emerging Markets», dont était sorti le Maroc fin 2013 pour intégrer les Frontier Markets.
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    le matin
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