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Les médecins résidents et les spécialistes peinent à se faire entendre

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  • Les médecins résidents et les spécialistes peinent à se faire entendre

    Répartition des affectations

    Le mouvement des médecins résidents et des spécialistes, qui refusent les affectations dans les wilayas, n’a pas pu imposer ses revendications. Ces praticiens se sont entendus sur le boycott des mutations.

    Rassemblés hier à El Biar (Alger) devant l’Institut national de santé publique (INSP), les boycotteurs ont été surpris par l’émergence d’un groupe qui a créé une déchirure en leur sein. «Un groupe de spécialistes guidé par ses intérêts personnels a cassé l’initiative», dénonce le secrétaire général du syndicat des médecins résidents, le docteur Amine Mazit.

    Ce dernier explique que le mouvement était soudé et déterminé. «Nous étions rassemblés pour porter nos revendications, mais à notre surprise, des médecins résidents, tous originaires d’une même wilaya, ont accédé à l’INSP pour accepter les mutations», indique le Dr Mazit. Et d’ajouter : «Tout le travail de notre mouvement a été avorté aujourd’hui (hier, ndlr). La commission du service civil s’est réunie deux fois pour traiter les revendications. Mais aucune conclusion n’a résulté de ces discussions. Nous avons constaté qu’il y a une répartition hasardeuse des postes selon un ordre numérique, sans aucune logique de besoins, d’où la décision du boycott.» Les mutations des spécialistes dans différentes wilayas concernent près de 2000 éléments, selon le Dr Mazit.

    Le syndicat soulève, de plus, les mauvaises conditions de travail. «Le service civil est obligatoire aux seuls médecins spécialistes. Les mesures d’urgence durent depuis 1984. Le rapport du Conseil national économique et social (CNES) de 2010 atteste que le service civil n’est pas efficace. Il contribue en réalité à la déstructuration du système de santé. Le service civil exige des conditions minimales pour son accomplissement, selon la loi, à savoir un plateau technique adéquat à la spécialité et un logement décent pour le spécialiste. Le ministre actuel déclare qu’il a mis tous les moyens au profit des médecins résidents, mais en même temps, il reconnaît qu’il y a insuffisance de logements. Ce qui contraint les spécialistes à payer le loyer.

    Si le service civil n’est pas accompli, le spécialiste est sévèrement sanctionné. Les diplômes sont confisqués. C’est une dérive dangereuse», explique le secrétaire général du syndicat. Et de poursuivre : «Le ministre de la Santé a également affirmé que les spécialistes seront tous orientés vers le Sud et les Hauts-Plateaux. Mais la liste des postes ouverts atteste le contraire, puisque seules les localités de Tamanrasset et Illizi sont concernées.» Le représentant des médecins spécialistes observe que «les spécialistes chinois et cubains sont déployés dans les régions lointaines». «Combien sont-ils payés et quelles sont leurs conditions de travail ?» s’interroge-t-il.

    Sur un autre point, le Dr Mazit soutient que «le service militaire, en plus du service civil, est une double violation du droit à une vie normale. Le spécialiste détenteur d’un bac+12 doit ajouter 4 ans de service civil, en plus d’une année de service militaire», rappelle-t-il. Nous avons tenté de joindre le chargé de communication du ministère de la Santé pour connaître la version des officiels. En vain.


    M. Bsikri-El Watan

  • #2
    Avec un Président qui ne doit sa survie qu'aux soins de médecins étrangers dans un pays où la Santé n'est qu'un marché géré par les barons de l'import-import , les résidents , enfants du peuple, sont appelés à aller galérer dans les structures achetées par les mafieux.

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