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Le phénomène en recul, selon les chiffres officiels...
A l’instar de tous les pays du monde, les pays du Maghreb contribuent à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, notamment dans le cadre de l’objectif tracé par les Nations unies, à savoir la réduction de moitié de la pauvreté à l’horizon 2015.
Ainsi, chaque Etat s’est tracé sa propre stratégie pour lutter contre la pauvreté et réduire la misère et la souffrance des populations. La Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, célébrée le 17 octobre de chaque année, est l’occasion pour chaque nation de faire son bilan de la lutte contre ce fléau social.
Les trois pays du Maghreb présentent des spécificités propres à chacun d’eux, ainsi qu’un niveau de développement différencié sur le plan socio-économique. Ces disparités ont été soulignées par M. Chérifi, coordonnateur de l’Alliance mondiale des villes contre la pauvreté – qui a réaffirmé l’urbanisation galopante de la pauvreté dans le monde –, lors de la dernière célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, à savoir «la ruralité» pour le Maroc, «la voie d’industrialisation relative pour l’Algérie», et «les services et petites activités» pour la Tunisie.
Des chiffres communiqués ainsi que des résultats obtenus dans le cadre des stratégies adoptées pour la lutte contre la pauvreté, bien que chaque évaluation de la situation soit propre à chaque pays en matière d’indices d’études, il ressort que la tendance générale du phénomène montre un net et constant recul.
En Algérie, qui vient de rendre publiques deux études, l’une sur «le niveau de vie des ménages et la mesure de la pauvreté» et l’autre sur «l’affinement de la carte de la pauvreté», le seuil national de la pauvreté est passé de 22 % en 1995 à 5,7 % en 2005.
De son côté, la carte d’affinement de la pauvreté effectuée sur les communes les plus pauvres du pays a montré que leur nombre est passé de 176 en 2 000 à 46 en 2005, correspondant à une population d’un peu plus de 1,5 million de personnes.
Ces enquêtes ont également montré que la pauvreté est spécialement rurale, bien que plus de la moitié de la population en Algérie vive dans les villes. Au Maroc, un pays à vocation rurale, le phénomène de «l’extrême pauvreté» – qui désigne les pauvres vivant sous le seuil de moins de 1 dollar par jour –, selon le ministre marocain qui s’est récemment exprimé devant la Chambre des représentants, a également reculé, passant de 16,5 % en 1997 à 14 % en 2005, les deux tiers des pauvres vivant dans le monde rural.
De son côté, la Tunisie a également enregistré des résultats positifs quant à la lutte contre la pauvreté. Ainsi et selon les chiffres relatifs à la pauvreté dans le pays, communiqués à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la lutte conte la pauvreté, le taux de pauvreté est passé de 6,2 % en 1995 à 4 % en 2006, un indicateur qui a suivi «l’amélioration de la situation sociale dans son ensemble», entre autres celle du revenu individuel qui est passé de 1 766 dinars tunisiens en 1994 à 3 683 dinars en 2005.
Il convient enfin de noter que le représentant onusien précité avait qualifié la méthodologie algérienne de lutte contre la pauvreté de «très intéressante», en l’occurrence le traitement social destiné à certaines catégories comme les handicapés, les personnes âgées ou les non-voyants, ainsi que le traitement économique consistant en des dispositifs d’aide aux jeunes pour la création de micro- entreprises, en leur accordant des crédits, ce qui permet la création d’emplois, l’un des leviers du processus d’élimination des causes de la pauvreté.
- Le Jeune Independant
A l’instar de tous les pays du monde, les pays du Maghreb contribuent à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, notamment dans le cadre de l’objectif tracé par les Nations unies, à savoir la réduction de moitié de la pauvreté à l’horizon 2015.
Ainsi, chaque Etat s’est tracé sa propre stratégie pour lutter contre la pauvreté et réduire la misère et la souffrance des populations. La Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, célébrée le 17 octobre de chaque année, est l’occasion pour chaque nation de faire son bilan de la lutte contre ce fléau social.
Les trois pays du Maghreb présentent des spécificités propres à chacun d’eux, ainsi qu’un niveau de développement différencié sur le plan socio-économique. Ces disparités ont été soulignées par M. Chérifi, coordonnateur de l’Alliance mondiale des villes contre la pauvreté – qui a réaffirmé l’urbanisation galopante de la pauvreté dans le monde –, lors de la dernière célébration de la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, à savoir «la ruralité» pour le Maroc, «la voie d’industrialisation relative pour l’Algérie», et «les services et petites activités» pour la Tunisie.
Des chiffres communiqués ainsi que des résultats obtenus dans le cadre des stratégies adoptées pour la lutte contre la pauvreté, bien que chaque évaluation de la situation soit propre à chaque pays en matière d’indices d’études, il ressort que la tendance générale du phénomène montre un net et constant recul.
En Algérie, qui vient de rendre publiques deux études, l’une sur «le niveau de vie des ménages et la mesure de la pauvreté» et l’autre sur «l’affinement de la carte de la pauvreté», le seuil national de la pauvreté est passé de 22 % en 1995 à 5,7 % en 2005.
De son côté, la carte d’affinement de la pauvreté effectuée sur les communes les plus pauvres du pays a montré que leur nombre est passé de 176 en 2 000 à 46 en 2005, correspondant à une population d’un peu plus de 1,5 million de personnes.
Ces enquêtes ont également montré que la pauvreté est spécialement rurale, bien que plus de la moitié de la population en Algérie vive dans les villes. Au Maroc, un pays à vocation rurale, le phénomène de «l’extrême pauvreté» – qui désigne les pauvres vivant sous le seuil de moins de 1 dollar par jour –, selon le ministre marocain qui s’est récemment exprimé devant la Chambre des représentants, a également reculé, passant de 16,5 % en 1997 à 14 % en 2005, les deux tiers des pauvres vivant dans le monde rural.
De son côté, la Tunisie a également enregistré des résultats positifs quant à la lutte contre la pauvreté. Ainsi et selon les chiffres relatifs à la pauvreté dans le pays, communiqués à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la lutte conte la pauvreté, le taux de pauvreté est passé de 6,2 % en 1995 à 4 % en 2006, un indicateur qui a suivi «l’amélioration de la situation sociale dans son ensemble», entre autres celle du revenu individuel qui est passé de 1 766 dinars tunisiens en 1994 à 3 683 dinars en 2005.
Il convient enfin de noter que le représentant onusien précité avait qualifié la méthodologie algérienne de lutte contre la pauvreté de «très intéressante», en l’occurrence le traitement social destiné à certaines catégories comme les handicapés, les personnes âgées ou les non-voyants, ainsi que le traitement économique consistant en des dispositifs d’aide aux jeunes pour la création de micro- entreprises, en leur accordant des crédits, ce qui permet la création d’emplois, l’un des leviers du processus d’élimination des causes de la pauvreté.
- Le Jeune Independant
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