L’INDE a écrit une nouvelle page dans l’histoire politique du pays. En effet, pour la première fois en trente ans, les électeurs ont voté dimanche à une majorité écrasante pour le parti Bharatiya Janata Party (BJP).
La droite nationaliste l’a emporté avec un score de 284 sièges sur 543 à la Chambre basse. Avec ses alliés, le BJP va former un gouvernement sous la bannière du NDA, la National Democratic Alliance. Il s’assure ainsi une majorité de 340 députés. Avec ce vote s’ouvre la brèche d’un certain nombre de nouvelles perspectives, notamment sur le plan économique.
Narendra Modi les a convaincus, ce sont 100 millions d’Indiens qui ont voté. Ce vote marque la fin des coalitions bancales qui paralysaient les réformes et le chantage des partis régionaux qui monnayaient leur soutien à la coalition au pouvoir.
Le pays espère sortir du ralentissement économique et des projets de grands travaux délaissés. En effet la croissance est tombée à 4,7% au dernier trimestre 2013 alors qu’elle galopait à 10% il y a quatre ans. L’inflation, quant à elle, demeure élevée. Narendra Modi aura donc pour mission de restaurer la confiance des investisseurs et des consommateurs tout en réformant l’administration et en luttant contre la corruption qui est omniprésente dans ce pays. La victoire des nationalistes à New Delhi met dans une position délicate les dirigeants occidentaux qui les ont pendant des années évités, mais voient dans l’Inde un partenaire incontournable. Voisin et ennemi à la fois, le Pakistan espère un dégel de ses relations grâce à l’élection du nationaliste hindou Narendra Modi en misant sur la quête de développement économique du nouveau leader indien plutôt que ses relations troubles avec la communauté musulmane.
Le BJP est lié au RSS, organisation ultra nationaliste hidoue, sa branche idéologique, qui est connue pour son intolérance envers les chrétiens et les musulmans. Durant la campagne dans l’Uttar Pradesh, l’Etat situé dans la partie nord de l’Inde où il était déjà en fonction, le BJP a joué sur les clivages entre hindous et musulmans pour unifier le vote hindou derrière ses candidats. Un pari gagné puisqu’il a remporté 71 sièges sur 80 dans cet État
l'économiste
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La droite nationaliste l’a emporté avec un score de 284 sièges sur 543 à la Chambre basse. Avec ses alliés, le BJP va former un gouvernement sous la bannière du NDA, la National Democratic Alliance. Il s’assure ainsi une majorité de 340 députés. Avec ce vote s’ouvre la brèche d’un certain nombre de nouvelles perspectives, notamment sur le plan économique.
Narendra Modi les a convaincus, ce sont 100 millions d’Indiens qui ont voté. Ce vote marque la fin des coalitions bancales qui paralysaient les réformes et le chantage des partis régionaux qui monnayaient leur soutien à la coalition au pouvoir.
Le pays espère sortir du ralentissement économique et des projets de grands travaux délaissés. En effet la croissance est tombée à 4,7% au dernier trimestre 2013 alors qu’elle galopait à 10% il y a quatre ans. L’inflation, quant à elle, demeure élevée. Narendra Modi aura donc pour mission de restaurer la confiance des investisseurs et des consommateurs tout en réformant l’administration et en luttant contre la corruption qui est omniprésente dans ce pays. La victoire des nationalistes à New Delhi met dans une position délicate les dirigeants occidentaux qui les ont pendant des années évités, mais voient dans l’Inde un partenaire incontournable. Voisin et ennemi à la fois, le Pakistan espère un dégel de ses relations grâce à l’élection du nationaliste hindou Narendra Modi en misant sur la quête de développement économique du nouveau leader indien plutôt que ses relations troubles avec la communauté musulmane.
Le BJP est lié au RSS, organisation ultra nationaliste hidoue, sa branche idéologique, qui est connue pour son intolérance envers les chrétiens et les musulmans. Durant la campagne dans l’Uttar Pradesh, l’Etat situé dans la partie nord de l’Inde où il était déjà en fonction, le BJP a joué sur les clivages entre hindous et musulmans pour unifier le vote hindou derrière ses candidats. Un pari gagné puisqu’il a remporté 71 sièges sur 80 dans cet État
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