Tweet
Qui l’eut cru ? Mon initiation c’est avec toi que je l’ai faite. Moi l’acrophobe me voilà suspendu à des lieues du sol ma vie ne tenant qu’à un fil. Tel un poulain qui vint à l’instant au monde, mes genoux tremblaient une fois de retour sur le sol ferme, mais heureux de te savoir fière en me voyant preux et brave.
Qui l’eut cru ? Mon grand-père dont je n’ai connu que le nom, cet aïeul dont ne subsistait aucune photo, aucune trace sauf cette patrie qu’il nous légua, c’est avec toi que je le vis pour la première fois au panthéon des chouhada. Moi dont les yeux qui s’emplirent de larmes, toi qui te tenait à coté de moi pleine d’émoi, et cette photo d’un héro, nous trois ne faisions plus qu’un et étions dans notre monde à nous.
Qui l’eut cru ? Qu’avec les clés de ce que je voyais comme notre futur chez nous, je te remettais aussi non les clés de mon cœur que tu détenais déjà depuis fort longtemps, mais les clés de ma vie que je mettais à ta disposition, me voilà à genou faisant vœu d’allégeance à toi que je désignais comme ma reine. De simples clés et tant de symboles.
Qui l’eut cru ? Mes dernières ablutions c’est avec toi que je les ai faites, avec l’eau de Zemzem que tu m’as offert, en disant « tahoura tahoura, allahouma tahhirna biha batinan wa dhahiran ». Ainsi je reçus mes sacrements de ta main.
Qui eut cru ? Toi qui me rendait la vie lorsque j’étais à l’article de la mort, toi que mon esprit visitait lorsque la fièvre me faisait halluciner, toi qui me couvrait d’amour lorsque je me couvrais de haine, toi qui a été source de vie tu m’as porté l’estocade.
Qui l’eut cru ? Maintenant que je me suis confié au Styx, je ne te verrai plus comme une pomme du jardin des Hespérides toi qui te voyais comme Ladon. Je ne subirai plus le supplice de tantale en te voyant de te dérober à moi chaque fois que je tends la main. Car cette fois tu as clos les portes des Champs Élysées, tu m’as refoulé de ta vie que tu disais mienne en me laissant pour derniers mots un « je t’aime ».
Qui l’eut cru ? Mon grand-père dont je n’ai connu que le nom, cet aïeul dont ne subsistait aucune photo, aucune trace sauf cette patrie qu’il nous légua, c’est avec toi que je le vis pour la première fois au panthéon des chouhada. Moi dont les yeux qui s’emplirent de larmes, toi qui te tenait à coté de moi pleine d’émoi, et cette photo d’un héro, nous trois ne faisions plus qu’un et étions dans notre monde à nous.
Qui l’eut cru ? Qu’avec les clés de ce que je voyais comme notre futur chez nous, je te remettais aussi non les clés de mon cœur que tu détenais déjà depuis fort longtemps, mais les clés de ma vie que je mettais à ta disposition, me voilà à genou faisant vœu d’allégeance à toi que je désignais comme ma reine. De simples clés et tant de symboles.
Qui l’eut cru ? Mes dernières ablutions c’est avec toi que je les ai faites, avec l’eau de Zemzem que tu m’as offert, en disant « tahoura tahoura, allahouma tahhirna biha batinan wa dhahiran ». Ainsi je reçus mes sacrements de ta main.
Qui eut cru ? Toi qui me rendait la vie lorsque j’étais à l’article de la mort, toi que mon esprit visitait lorsque la fièvre me faisait halluciner, toi qui me couvrait d’amour lorsque je me couvrais de haine, toi qui a été source de vie tu m’as porté l’estocade.
Qui l’eut cru ? Maintenant que je me suis confié au Styx, je ne te verrai plus comme une pomme du jardin des Hespérides toi qui te voyais comme Ladon. Je ne subirai plus le supplice de tantale en te voyant de te dérober à moi chaque fois que je tends la main. Car cette fois tu as clos les portes des Champs Élysées, tu m’as refoulé de ta vie que tu disais mienne en me laissant pour derniers mots un « je t’aime ».