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Il faut optimiser les opportunités du commerce mondial en Afrique"

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  • Il faut optimiser les opportunités du commerce mondial en Afrique"

    "La participation de l'Afrique dans les chaînes de valeur mondiales est actuellement limitée aux activités de faibles valeurs, bien que les opportunités existent pour des mises à niveau plus élevées", a indiqué le rapport African Economic Outlook, produit de manière commune par la Banque africaine de développement (BAD), le Centre de développement de l'OCDE et le Programme de développement des Nations unies (Pnud). En introduisant la 13e édition du rapport aux délégués rassemblés lundi à Kigali, pour la réunion annuelle 2014 de la BAD, le président de la Banque, Donald Kaberuka, a déclaré que "les populations africaines avaient de plus grandes aspirations au-delà des statistiques sur la croissance de l'économie du continent". "La réalité des chiffres montre une certaine stagnation, et ce qui s'accroît vite en Afrique est le secteur des services, mais les secteurs de l'industrie et de l'agriculture sont en baisse", a-t-il dit, notant que les nations à travers le monde ont prospéré en s'appuyant sur le commerce mondial. Le rapport a souligné la résistance de l'Afrique aux turbulences régionales et mondiales avec 4 % de moyenne de croissance en 2013 comparé au 3 % pour l'économie mondiale. La croissance en Afrique au sud du Sahara était de 5 % et est projetée aux environs de 5,8 % en 2014. L'est et l'ouest de l'Afrique ont enregistré le taux d'expansion le plus rapide de plus de 6 %. Les pays à revenus faibles, selon le rapport, ont également enregistré des croissances de plus de 6 % et les pays à revenus intermédiaires, dans le nord et le sud du continent, sont en dessous de 3 %. Le rapport examine comment l'Afrique peut tirer le plus des forces dynamiques mondiales pour promouvoir une croissance inclusive et créer des emplois.

    L'Afrique devra faire face aux barrages non tarifaires de protection des consommateurs

    Dans une présentation des tendances dans le commerce mondial et la position de l'Afrique, l'ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy a conseillé aux pays africains de se tenir prêts pour faire face aux barrières non tarifaires qui découleront de mesures visant à protéger les consommateurs. "Le commerce mondial a subi des changements majeurs au cours des dernières années, et la mondialisation, qui a conduit à l'intégration des marchés et à la fragmentation des processus de production, devrait se poursuivre", a-t-il dit. Pour cette raison, Lamy a expliqué que les pays africains ont un besoin de booster leurs capacités afin de se mettre aux standards et normes des barrières non tarifaires, en ayant une nouvelle vision de leurs relations publiques et privées. "La prolifération des chaînes de valeur est une bonne nouvelle pour l'Afrique", a indiqué Pascal Lamy, expliquant que cela pourra permettre au continent de faire un saute-mouton de certaines étapes et contraintes que les pays industrialisés de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique latine ont traversé. Selon le rapport, les Africains ont vu leurs dotations et ouvertures comme des forces pour faire plus des chaînes de valeur mondiale, mais ils considèrent la capacité à répondre à la demande extérieure, aux infrastructures et à l'environnement des affaires comme des obstacles. En suggérant des partenariats avec les entreprises internationales leaders, le rapport a indiqué que les pays africains doivent les inciter à investir et à construire des liens avec les entreprises locales. "Ces entreprises sont au centre de l'entraînement vers les chaînes de valeur mondiales, du fait qu'elles étendent leurs réseaux de production dans la recherche des meilleures combinaisons globales d'emplacements de la production et de l'accès au marché", a indiqué le rapport.

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