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L'activité du secteur privé européen s’est maintenue à un niveau élevé en mai, permettant un rebond de la croissance dans la zone euro, selon les derniers indices PMI. A l’exception de la France, décrite comme « l’homme malade de l’Europe ».
L'indice PMI de l'activité globale s'est légèrement replié à 53,9 points en mai, contre 54 en avril. Malgré cette baisse, il s’inscrit à son deuxième plus haut niveau depuis trois ans, et reste largement au-dessus de la barre de 50 points, qui marque la frontière entre contraction et expansion de l’activité.
Ces bons chiffres permettent à la zone euro d’enregistrer « sa plus forte croissance trimestrielle depuis trois ans », selon Markit. « Le PIB pourrait ainsi progresser de 0,5% au deuxième trimestre après une faible hausse de 0,2% au premier trimestre ». Toutefois, « à l'échelle nationale, la solide croissance de l'activité allemande contraste, une fois encore, avec les performances décevantes de la France », indique l'enquête de Markit.
Dans le détail, l’indicateur pour l'industrie manufacturière a reculé à 52,5 points, contre 53,4 le mois précédent et 53,2 attendu par le consensus. En outre, l'indice de la production manufacturière s'est replié à 54,7 points, un plus bas de 6 mois, contre 56,5 en avril.
Principal moteur de la croissance européenne, l’activité dans les services a fortement progressé en mai, le sous-indice ressortant à 53,5 points, un plus haut de 35 mois, contre 53,1 le mois précédent et 53 attendu.
Selon le cabinet d’études, « la France suscite les principales inquiétudes », « justifiant son appellation d’«homme malade de l’Europe », alors que l’Allemagne continue d’afficher une croissance robuste et que le reste de la zone euro affiche sa plus forte expansion depuis le 2e semestre 2007 ». En France, l'indice PMI est repassé sous la barre de 50 points en mai, symbolisant une contraction de l’activité, pour la première fois depuis 3 mois.
En conclusion, Markit appelle la Banque centrale européenne (BCE) à « adopter des mesures de relance de l'économie lors de sa réunion de juin, compte tenu de la baisse prolongée du prix moyen des biens et des services ». Ce nouvel appel à l'intervention de la BCE devrait faire monter les rumeurs qui circulent actuellement sur les marchés, comme une baisse des taux ou des rachats d'actifs, afin de faciliter le crédit aux entreprises pour soutenir l'activité
capital
L'indice PMI de l'activité globale s'est légèrement replié à 53,9 points en mai, contre 54 en avril. Malgré cette baisse, il s’inscrit à son deuxième plus haut niveau depuis trois ans, et reste largement au-dessus de la barre de 50 points, qui marque la frontière entre contraction et expansion de l’activité.
Ces bons chiffres permettent à la zone euro d’enregistrer « sa plus forte croissance trimestrielle depuis trois ans », selon Markit. « Le PIB pourrait ainsi progresser de 0,5% au deuxième trimestre après une faible hausse de 0,2% au premier trimestre ». Toutefois, « à l'échelle nationale, la solide croissance de l'activité allemande contraste, une fois encore, avec les performances décevantes de la France », indique l'enquête de Markit.
Dans le détail, l’indicateur pour l'industrie manufacturière a reculé à 52,5 points, contre 53,4 le mois précédent et 53,2 attendu par le consensus. En outre, l'indice de la production manufacturière s'est replié à 54,7 points, un plus bas de 6 mois, contre 56,5 en avril.
Principal moteur de la croissance européenne, l’activité dans les services a fortement progressé en mai, le sous-indice ressortant à 53,5 points, un plus haut de 35 mois, contre 53,1 le mois précédent et 53 attendu.
Selon le cabinet d’études, « la France suscite les principales inquiétudes », « justifiant son appellation d’«homme malade de l’Europe », alors que l’Allemagne continue d’afficher une croissance robuste et que le reste de la zone euro affiche sa plus forte expansion depuis le 2e semestre 2007 ». En France, l'indice PMI est repassé sous la barre de 50 points en mai, symbolisant une contraction de l’activité, pour la première fois depuis 3 mois.
En conclusion, Markit appelle la Banque centrale européenne (BCE) à « adopter des mesures de relance de l'économie lors de sa réunion de juin, compte tenu de la baisse prolongée du prix moyen des biens et des services ». Ce nouvel appel à l'intervention de la BCE devrait faire monter les rumeurs qui circulent actuellement sur les marchés, comme une baisse des taux ou des rachats d'actifs, afin de faciliter le crédit aux entreprises pour soutenir l'activité
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