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Bienvenue en Algérie, mais pas de photos s’il vous plaît !

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  • Bienvenue en Algérie, mais pas de photos s’il vous plaît !

    Prendre des photos peut être risqué en Algérie. Les policiers, faisant peut-être une lecture tronquée des lois, peuvent vous interpeller et vérifier les photos prises. Plongée dans un pays qui n’aime pas les appareils photos.


    D’aucuns l’auraient remarqué, en Algérie toute personne qui arbore ostensiblement un appareil photo dans un espace public est d’emblée suspecte. Elle met sur le «qui-vive» les forces de l’ordre qui n’attendent que le cliquetis des flashes pour l’interpeller. Cette «paranoïa»,
    car c’en est une, est motivée par deux aspects : d’abord le sécuritaire, et ensuite le prétexte de la protection du patrimoine culturel algérien. Pour le premier aspect, il est interdit à tout un chacun muni d’un appareil photo d’immortaliser un commissariat à titre d’exemple, une caserne, ou toute administration relevant, de près ou de loin, de la sécurité nationale.

    Sauf que parfois, on assiste à un excès de zèle des pouvoirs publics. «Une fois, alors que je me promenais dans Alger, j’ai voulu prendre en photo un bel espace vert. En moins d’une, un policier s’amène et m’interpelle. Le motif ? Derrière cet espace vert, à quelques encablures… se trouvait le palais du gouvernement !», raconte un citoyen. Et des scènes pareilles sont monnaie courante un peu partout en Algérie. Pour peu qu’un citoyen ou un touriste sorte son appareil photo, il attire systématiquement sur lui un policier, en uniforme ou en civil, venu pour le questionner. Même si, parfois, le policier reste de marbre, il ne peut s’empêcher de scruter du regard le «culotté» photographe, comme pour le dévisager. On l’aura compris, la suspicion est de mise dès lors qu’une personne en Algérie s’affiche avec un appareil photo. Cette suspicion, pour les pouvoirs publics, n’est pas sans fond, bien au contraire, «elle est motivée par le souci de garantir la sécurité aux citoyens».

    Il n’est pas sans dire en effet que durant la décennie noire, certains énergumènes, au préalable d’attentats terroristes, immortalisaient les endroits ciblés pour avoir des plans précis de leurs sinistres actions. Mais ce genre de procédé, aujourd’hui avec Internet, est complètement désuet. «En 2014, avec Google Map, on peut avoir, par voie satellitaire, la cartographie planétaire avec précision et détail. Pour quelle raison en Algérie continue-t-on de chercher des noises à de pauvres amateurs de photos ?», se demandent certains.

    Au-delà de l’aspect sécuritaire, ce qui nourrit aussi la suspicion à l’encontre des photographes en Algérie est bien sûr l’aspect culturel. S’entend par là le souci de préserver le patrimoine classé. Il existe en effet la loi 98-04 du 15 juin 1998, où on peut lire dans l’article 27 : «Toute organisation de spectacles dans et sur les biens culturels immobiliers proposés au classement, classés ou inscrits sur la liste de l’inventaire supplémentaire, est soumise à autorisation préalable du service du ministère chargé de la culture. Cette autorisation est également requise à toute prise de vue photographique ou cinématographique.»

    Les contrevenants sont punis d’une amende de 2000 à 10 000 DA, dixit l’article 100 de la même loi : «Toute infraction aux dispositions de la présente loi relative à la publicité, à l’organisation de spectacles, aux prises de vue photographiques et cinématographiques, aux travaux d’infrastructures, à l’implantation d’industries ou de grands travaux publics ou privés, aux reboisement et déboisement est punie d’une amende de 2000 DA à 1000 DA».

    Pour Kouider Métaïr, président de l’association Bel Horizon, il y a eu une mauvaise interprétation de cette loi depuis son application. «Cette autorisation ne s’adresse en fait qu’aux professionnels, c’est-à-dire aux gens prenant des prises de vue à usage commercial (films, beaux livres ou autres). Ces professionnels ont d’ailleurs tout intérêt à obtenir préalablement leur autorisation, car si leurs œuvres sont destinées à être mises sur le marché, tôt au tard ils auront en retour les services compétents qui les poursuivront pour n’avoir pas demandé une autorisation».

    Soit… Mais si cette loi n’est donc destinée qu’aux professionnels, pour quelle raison alors les agents chargés de la sécurité d’un patrimoine classé empêchent, de façon systématique, toute personne à prendre en photo ledit patrimoine ? Pour Kouider Métaïr, il ne s’agit pas là forcément d’un excès de zèle, mais d’une méconnaissance de la loi. Selon lui, les services compétents ne se rendent pas compte que cette loi ne s’adresse qu’aux professionnels et non à un public amateur venu prendre des photos-souvenirs.

    «Sans rire, imaginez un touriste, d’Algérie ou de l’étranger, venu visiter Oran pour quelques jours, aller au préalable demander une autorisation avant de photographier le fort de Santa Cruz ou le Palais du Bey ? Ça n’a aucun sens, et il faut que les services culturels aient conscience de l’absurdité de leur démarche.»

    Exemple patent : si d’aucuns s’aventurent à prendre en photo le musée Minevre de Tébessa, même de la rue adjacente, un gardien sort in extenso pour l’en empêcher. D’autres gardiens ont quant à eux trouvé une jolie parade : «O.k. pour prendre en photo un site, mais à la condition que vous y soyez dedans. Pas question de prendre le site tout seul !» Comme si, en 2014, il n’existait pas des logiciels comme Photoshop qui nous permettent d’effacer à souhait ce qui «encombre» un cliché.

    Cette phobie de la photo est propre à l’Algérie. Dans tous les autres pays du monde, on peut photographier ce que bon nous semble, sans qu’on soit dérangé par quiconque. A Paris, par exemple, ce qui nécessite autorisation c’est de prendre des photos en se servant d’un trépied, car là cela supposerait que les prises de vue pourraient servir à des fins commerciales. «Ce qu’il y a de drôle, conclut Métaïr, il y a une phobie en Algérie à l’encontre de l’appareil photo, au moment où il y a une démocratisation planétaire de la photographie et de la vidéo via tous ces gadgets mis sur le marché (Iphone, Ipad, autres…)» Aussi, il est plus qu’urgent que le nouveau staff du ministère de la Culture «éclaire» davantage cette loi, ce qui permettra la levée de toute confusion. En attendant, le tourisme en Algérie a de beaux jours devant lui… (soit dit sans cliché !).
    elwatan

  • #2
    birmanie bis, c'est rare de voir des reportages a la telé ou des emission..
    la boite de pandore? jusqu'à on va tromper le monde de ce qui se passe a l'interieur..

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    • #3
      salam alikoum,
      désolé de contredire l'article, mais je n'ai jamais été interpelé ou dérangé par qui que ce soit en prenant des photos en Algerie, et dieu sait, j'en ai pris des centaines lors de mes differentes visites. c est sůr tu ne vas pas t amuser á photographier un barrage militaire ou une caserne, mais le reste ne pose pas de pb.
      KechMarra centrum

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      • #4
        wakwak ya 3ibad Allah

        la corée du nord, c'est un paradis.

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        • #5
          c quoi ce khorti
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Bienvenue en Algérie, mais pas de photos s’il vous plaît !

            Rapporter par un marocain et commenter par des marocains ; quand-est ce que vous allez arrêter d’essayer de nous apprendre à connaitre notre pays. Je fais de la photo, je me balade un peu partout en Algérie pour prendre des photos, et à ce jour je n’ai jamais eu de problèmes, je dis bien à ce jours ! Ah si, une fois dans un barrage de gendarmerie un gendarme m’a vu dans mon véhicule avec mon appareil photo, il m’a demandé de ne pas prendre les gendarmes du barrage en photo, mais il ne m’a pas demandé de lui montrer le contenu de mon appareil photo.

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            • #7
              se khorti est la pilule derniere generation qui rend heureux certains MRARKA.

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              • #8
                chouha

                Prendre des photos peut être risqué en Algérie. Les policiers, faisant peut-être une lecture tronquée des lois, peuvent vous interpeller et vérifier les photos prises. Plongée dans un pays qui n’aime pas les appareils photos.
                j'ai vu une vidéo récente de policiers à ghardaya, qui font des obscénités sans honte devant les caméras.
                on peut s'attendre à n'importe quoi de personnes pareilles.

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                • #9
                  Salam

                  Complètement débile.

                  Même en europe tu ne peux pas photographier un commissariat ou une caserne sans autorisation spéciale.
                  Et toutes ces millions de photos prisent en algérie qui pullulent sur le web c'est du photo montage du drs?
                  “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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                  • #10
                    commentée par un marocain
                    si les policiers interpretent mal la loi, je trouve que le journaliste est mal intentionné ou il vit lui meme dans le paranoïa
                    Coucher du soleil à Agadir

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                    • #11
                      Je suis marocain, ai je dis quelque chose de déplacé?...Pourquoi toujours des insultes?
                      En plus c est El watan qui rapporte cela meme si je ne suis pas d accord
                      KechMarra centrum

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                      • #12
                        Qu'un photographe puisse être interpellé par la police parce qu'il fait des photographies de bâtiments publics type tribunal, commissariat ou même parlement c'est exact mais ça se déroule plutôt bien depuis quelques années Sinon je n'aurais jamais pu faire de beaux albums photos pour inciter les algériens à visiter leur pays. Je me rappelle encore la fois où un algérois m'avait dit "surtout tu ne sors pas ton appareil sauf si il y a des policiers dans le coin, du coup j'ai fait des centaines de photos avec des policiers juste à côté de moi Au contraire, quand je leur ai expliqué le pourquoi ils m'ont félicité
                        Dernière modification par zwina, 22 mai 2014, 20h28.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Je suis marocain, ai je dis quelque chose de déplacé?...Pourquoi toujours des insultes?
                          En plus c est El watan qui rapporte cela meme si je ne suis pas d accord
                          Ce que raconte El Watan est completement faux.Le mois passé,j'ai ete au bled et je t'assure que j'ai pris une video avec une Canon SX50 HS d'une base militaire maritime sans le moindre soucis.
                          Je ne peux pas la poster:Secret Defence.
                          My will is strong,it's my won't that is weak.

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                          • #14
                            à l’ère de google map et google earth, croire à ce torchon c'est juste s.....

                            exemple, station de recherche expérimentale de birine, il suffit d'aller sur google map, et voir, et depuis longtemps déjà, un joli petit carré, et si on zoom un peu plus sur le carré on voit en détail toute la station.

                            pour ce qui est de la photo, j'ai réalisé des centaines de photos, depuis des années et sur l'ensemble du territoire national sans que personne ne m'interdise quoi que que ce soit.

                            c'est bon de quitter son clavier et voyager de temps en temps, on dormira moins c... !

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                            • #15
                              Prendre des photos peut être risqué en Algérie. Les policiers, faisant peut-être une lecture tronquée des lois, peuvent vous interpeller et vérifier les photos prises. Plongée dans un pays qui n’aime pas les appareils photos.
                              cela fait des années que je prend des photos un peu partout en Algérie et jamais quelqu'un n'est venu me faire une réflexion, j'ai même photographier des forces de l'ordre dans leurs travail sans aucun soucis. par contre, en chine, en passant la douane, un policier de la paf m'a pris mon appareil photo et mon téléphone, à visionner toutes les photos avant de me les rendre.

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