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L'exécution suscite commentaires et indignations. Israël parle de montage vidéo et nie l'utilisation de balles réelles.
J+5 et toutes les voix montent au créneau. Associations des droits de l'homme palestiniennes et israéliennes, gouvernements, ONU... Au coeur de leurs déclarations : une vidéo diffusée jeudi 15 mai par le bureau palestinien de l'association de défense internationale pour les enfants (DCI) montrant l'exécution de deux adolescents palestiniens.
A 13h45 et 9 secondes, Mohammad Mahmoud Odeh, 16 ans, reçoit une balle dans le dos et s'effondre tête face au sol. Un peu plus d'une heure après, Nadeem Siam Nawara, 17 ans, est tué à son tour d'une balle dans la poitrine.
Sur cette aire de parking, aux abords de la prison militaire d'Ofer située à une quinzaine de kilomètres au Nord de Jérusalem, peu de monde. Pas plus de 10 Palestiniens reviennent de la manifestation organisée un peu plus tôt dans les rues de Beitunia. Une manifestation pour commémorer la Nakba, la "catastrophe" de 1948, ou l'exode contraint des réfugiés palestiniens. Lors de cette manifestation, jeunes palestiniens et forces de l'ordre israéliennes se sont opposés.
Sur ce parking, les Palestiniens étaient "sans arme" et ne semblaient "représenter aucune menace directe", d'après un haut responsable de l'ONU.
Les forces israéliennes ont fait un "usage excessif de la force en riposte à des lanceurs de pierres qui ne pouvaient pas constituer une menace pour la vie des soldats et des policiers dans ou autour du camp militaire fortifié" d'après Amnesty International.
Dans un communiqué publié mardi 20 mai, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qualifie l'exécution de "crime de guerre et crime contre l'humanité en vertu du droit international." Quand au centre d'informations pour les droits de l'homme dans les territoires occupés, B'tselem :
Tout montre que les forces israéliennes ont tué délibérément les deux Palestiniens."
En revanche, pour le ministre de la défense israélien, Moshé Yaalon, ces images ne seraient pas fiables :
Je connais ces méthodes de montages d'images" a-t-il déclaré devant des journalistes, mardi.
L'association DCI Palestine souligne tout de même qu'"Israël ne nie pas avoir tuer les adolescents, il dément l'utilisation de balles réelles". Un porte-parole militaire israélien a en effet indiqué mardi 19 mai que l'enquête n'avait pas, à ce stade, "établi de tirs à balles réelles".
L'ONU presse Israël de s'assurer que ses forces de sécurité respectent strictement les principes de base sur l'utilisation de la force et des armes à feu par les responsables des forces de l'ordre" a déclaré le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques.
L'ONU a par ailleurs demandé aux autorités israéliennes une "enquête indépendante et transparente". Dans cette vidéo, Fakher Zayed, propriétaire d'un magasin et témoin de la scène détaille les images filmées par ses caméras de vidéo-surveillance :
Au moment de la tuerie, les jeunes ne jetaient aucune pierre. En fait, les jeunes étaient même en train de partir."
Après consultation des familles des victimes, il a donné ces images à l'association DCI qui relate "Elles nous ont soutenus dans la diffusion pour montrer au monde l'horreur de ces tueries."
Le Nouvel Observateur
J+5 et toutes les voix montent au créneau. Associations des droits de l'homme palestiniennes et israéliennes, gouvernements, ONU... Au coeur de leurs déclarations : une vidéo diffusée jeudi 15 mai par le bureau palestinien de l'association de défense internationale pour les enfants (DCI) montrant l'exécution de deux adolescents palestiniens.
A 13h45 et 9 secondes, Mohammad Mahmoud Odeh, 16 ans, reçoit une balle dans le dos et s'effondre tête face au sol. Un peu plus d'une heure après, Nadeem Siam Nawara, 17 ans, est tué à son tour d'une balle dans la poitrine.
Sur cette aire de parking, aux abords de la prison militaire d'Ofer située à une quinzaine de kilomètres au Nord de Jérusalem, peu de monde. Pas plus de 10 Palestiniens reviennent de la manifestation organisée un peu plus tôt dans les rues de Beitunia. Une manifestation pour commémorer la Nakba, la "catastrophe" de 1948, ou l'exode contraint des réfugiés palestiniens. Lors de cette manifestation, jeunes palestiniens et forces de l'ordre israéliennes se sont opposés.
Sur ce parking, les Palestiniens étaient "sans arme" et ne semblaient "représenter aucune menace directe", d'après un haut responsable de l'ONU.
Les forces israéliennes ont fait un "usage excessif de la force en riposte à des lanceurs de pierres qui ne pouvaient pas constituer une menace pour la vie des soldats et des policiers dans ou autour du camp militaire fortifié" d'après Amnesty International.
Dans un communiqué publié mardi 20 mai, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qualifie l'exécution de "crime de guerre et crime contre l'humanité en vertu du droit international." Quand au centre d'informations pour les droits de l'homme dans les territoires occupés, B'tselem :
Tout montre que les forces israéliennes ont tué délibérément les deux Palestiniens."
En revanche, pour le ministre de la défense israélien, Moshé Yaalon, ces images ne seraient pas fiables :
Je connais ces méthodes de montages d'images" a-t-il déclaré devant des journalistes, mardi.
L'association DCI Palestine souligne tout de même qu'"Israël ne nie pas avoir tuer les adolescents, il dément l'utilisation de balles réelles". Un porte-parole militaire israélien a en effet indiqué mardi 19 mai que l'enquête n'avait pas, à ce stade, "établi de tirs à balles réelles".
L'ONU presse Israël de s'assurer que ses forces de sécurité respectent strictement les principes de base sur l'utilisation de la force et des armes à feu par les responsables des forces de l'ordre" a déclaré le secrétaire général adjoint pour les affaires politiques.
L'ONU a par ailleurs demandé aux autorités israéliennes une "enquête indépendante et transparente". Dans cette vidéo, Fakher Zayed, propriétaire d'un magasin et témoin de la scène détaille les images filmées par ses caméras de vidéo-surveillance :
Au moment de la tuerie, les jeunes ne jetaient aucune pierre. En fait, les jeunes étaient même en train de partir."
Après consultation des familles des victimes, il a donné ces images à l'association DCI qui relate "Elles nous ont soutenus dans la diffusion pour montrer au monde l'horreur de ces tueries."
Le Nouvel Observateur
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