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Une centaine de personnes auraient été tuées depuis vendredi 16 mai, date à laquelle le général libyen à la retraite Khalifa Haftar a lancé de son propre chef une offensive contre les groupes extrémistes armés dans Benghazi.
Une initiative qui divise responsables politiques et militaires. Les autorités libyennes accusent ce général de fomenter un coup d'Etat contre le CGN.
D'autres se félicitent de cette action, dans la mesure où elle prend pour cible les extrémistes armés.
Parmi les partisans de l'opération de Haftar se trouve un ancien membre d'Ansar al-Sharia.
"En compagnie de plus de cinquante jeunes, j'avais rejoint les rangs d'Ansar al-Sharia", explique A.N, originaire de Benghazi, qui a demandé à n'être identifié que par ses initiales, par peur de représailles.
"Nous avions commencé à travailler avec eux dans le cadre d'activités caritatives, et à assister à des conférences religieuses, mais nous ne savions pas que c'étaient eux, les auteurs des attentats à la bombe et des assassinats. Lorsque nous l'avons appris, nous sommes partis et avons abandonné ce groupe", explique-t-il à Magharebia.
"Nous sommes aujourd'hui menacés et recherchés par Ansar al-Sharia parce que pour eux, nous sommes des apostats", ajoute-t-il. "Ils nous traquent, l'un après l'autre."
Et de poursuivre : "Ils abattent ceux qui désertent, les accusant de kufr. De nombreux jeunes se retrouvent ainsi coincés avec eux."
Nombreux sont les Libyens à imputer à Ansar al-Sharia les violences à Benghazi et à se déclarer favorables à toute action lancée contre ce groupe.
Selon Me Mohamed al-Ramli, avocat de 35 ans, Ansar al-Sharia est "derrière les meurtres, les attentats et les massacres qui visent les Libyens".
"Les éléments étrangers au sein d'Ansar al-Sharia entraînent le groupe à la technique des attentats et des opérations suicides sous le prétexte du jihad", ajoute-t-il.
D'autres Libyens souhaitent seulement que Benghazi retrouve le cours d'une vie normale.
"Nous espérons que l'alliance des militaires sous le commandement du général Haftar sera bénéfique et nous débarrassera des opérations terroristes qui se produisent chaque jour à Benghazi", déclare Fatima al-Hasi, enseignante de 29 ans.
Magharebia
Une initiative qui divise responsables politiques et militaires. Les autorités libyennes accusent ce général de fomenter un coup d'Etat contre le CGN.
D'autres se félicitent de cette action, dans la mesure où elle prend pour cible les extrémistes armés.
Parmi les partisans de l'opération de Haftar se trouve un ancien membre d'Ansar al-Sharia.
"En compagnie de plus de cinquante jeunes, j'avais rejoint les rangs d'Ansar al-Sharia", explique A.N, originaire de Benghazi, qui a demandé à n'être identifié que par ses initiales, par peur de représailles.
"Nous avions commencé à travailler avec eux dans le cadre d'activités caritatives, et à assister à des conférences religieuses, mais nous ne savions pas que c'étaient eux, les auteurs des attentats à la bombe et des assassinats. Lorsque nous l'avons appris, nous sommes partis et avons abandonné ce groupe", explique-t-il à Magharebia.
"Nous sommes aujourd'hui menacés et recherchés par Ansar al-Sharia parce que pour eux, nous sommes des apostats", ajoute-t-il. "Ils nous traquent, l'un après l'autre."
Et de poursuivre : "Ils abattent ceux qui désertent, les accusant de kufr. De nombreux jeunes se retrouvent ainsi coincés avec eux."
Nombreux sont les Libyens à imputer à Ansar al-Sharia les violences à Benghazi et à se déclarer favorables à toute action lancée contre ce groupe.
Selon Me Mohamed al-Ramli, avocat de 35 ans, Ansar al-Sharia est "derrière les meurtres, les attentats et les massacres qui visent les Libyens".
"Les éléments étrangers au sein d'Ansar al-Sharia entraînent le groupe à la technique des attentats et des opérations suicides sous le prétexte du jihad", ajoute-t-il.
D'autres Libyens souhaitent seulement que Benghazi retrouve le cours d'une vie normale.
"Nous espérons que l'alliance des militaires sous le commandement du général Haftar sera bénéfique et nous débarrassera des opérations terroristes qui se produisent chaque jour à Benghazi", déclare Fatima al-Hasi, enseignante de 29 ans.
Magharebia