La piètre prestation du Ministre des Armées françaises à Alger, nous l’avons vu mal à l’aise, courbé pour tenter de comprendre ce que lui susurrait la momie algérienne, avant de donner une interview à la presse internationale, vient de connaître son épilogue et nous livrer les causes du déplacement du Ministre gaouri et leurs conséquences.
Début du mois, notre homme avait adressé une lettre au Président de la République attirant son attention sur les risques de réduction du budget d’une armée déjà fortement pénalisée –effectifs fortement restreints- et matériel en piteux état faute de maintenance.
La visite en Algérie prévue depuis l’opération Serval, devait au départ, pérenniser – pour tout accord militaire- les concessions accordées par BOUTEFLIKA . Survol du territoire par les avions et ravitaillement au sol des troupes en opération. L’élargissement de la « lutte contre le terrorisme » n’est apparue que devant l’embourbement des troupes. Elle aspire à impliquer l’ANP dans des opérations hors frontières au sein des armées africaines.
Malgré son apparente servilité devant les décideurs algérois, et les écrits télécommandés dans le Quotidien d’Oran, Le DRIAN ne doit pas avoir obtenu gain de cause. Dès son retour à Paris, la presse rapporte le malaise qui traverse les Etats Majors de l’armée française qui unanimement menace de démissionner si le gouvernement restreint encore leur budget et n’envisage pas de modernise l’instrument de défense et de projection militaire pour couvrir les intérêts nationaux. La pitrerie de le DRIAN à Alger servira d’aiguillon pour stimuler l’ardeur du coq gaulois
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