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La boîte à amulette se retrouve dans toutes les régions d’Algérie et dans nombre de parties à travers le monde. En Algérie, dans les Aurès elle est encore utilisée par les femmes âgées, d’une part, comme ornement et, d’autre part, comme protection, renfermant un écrit fourni par le «m’rabet» au pouvoir de guérisseur, un charme ou des versets du Coran.
L’amulette ou el-herz, sert à protéger de la maladie, du mauvais œil et de la menace des mauvais esprits. La boîte à amulette, appelée également «l’lahjub» pluriel «h’jab», talisman, est un rectangle en argent massif ciselé avec couvercle. Les motifs d’ornement ne sont pas laissés au hasard, l’artisan bijoutier s’applique à la réalisation de cet objet spécifiquement féminin.
Motifs floraux, spirales, enroulements et signes géométriques sont gravés sur une des faces de la boîte à amulette. Comme la boîte à parfum, elle vient s’ajouter aux parures en argent des Auressiennes. La boîte à amulette, «lahjub» s’accrochait sur la poitrine, au buste de la m’lahfa, retenue par une ou des chaînettes en argent. Quand elle n’est pas attachée à la ceinture.
Objet de valeur recherché, la boîte à amulette des Aurès nargue le temps qui passe, renvoyant le côté fétichiste à un passé révolu. Elle ne garde que sa pureté antique, puisant son histoire dans un Maghreb antique puisque l’utilisation de cet ornement remonte à l’époque carthaginoise.
L. N. INFOSOIR.COM
L’amulette ou el-herz, sert à protéger de la maladie, du mauvais œil et de la menace des mauvais esprits. La boîte à amulette, appelée également «l’lahjub» pluriel «h’jab», talisman, est un rectangle en argent massif ciselé avec couvercle. Les motifs d’ornement ne sont pas laissés au hasard, l’artisan bijoutier s’applique à la réalisation de cet objet spécifiquement féminin.
Motifs floraux, spirales, enroulements et signes géométriques sont gravés sur une des faces de la boîte à amulette. Comme la boîte à parfum, elle vient s’ajouter aux parures en argent des Auressiennes. La boîte à amulette, «lahjub» s’accrochait sur la poitrine, au buste de la m’lahfa, retenue par une ou des chaînettes en argent. Quand elle n’est pas attachée à la ceinture.
Objet de valeur recherché, la boîte à amulette des Aurès nargue le temps qui passe, renvoyant le côté fétichiste à un passé révolu. Elle ne garde que sa pureté antique, puisant son histoire dans un Maghreb antique puisque l’utilisation de cet ornement remonte à l’époque carthaginoise.
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