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L'Algérie a joué "un rôle très important" dans l'élaboration de l'idée afro-asiatique par sa lutte contre le colonialisme et ses échanges culturels avec les pays de l'Orient, a indiqué jeudi à Alger le directeur général des Archives nationales, Abdelamadjid Chikhi.
"L'idée afro-asiatique n'a pas commencé en 1956 lors du sommet de Bandung en Indonésie, il existe tout un processus qui a mené, enfin, les pays dominés à se réunir et à adopter cette idée. Et l'Algérie a occupé une place importante dans l'élaboration de cette idée grâce à son militantisme", a affirmé M. Chikhi lors d'une conférence-débat au siège du ministère des affaires étrangères sur le thème "l'Algérie précurseur de l'idée afro-asiatique".
Le directeur des Archives nationales a estimé que l'origine de l'idée afro-asiatique est antérieure à 1945 date de la fin de la deuxième Guerre mondiale, que beaucoup d'historiens considèrent comme son point de départ.
"Cette idée remonte au début du 20e siècle, au moment de la première vague d'émigration algérienne vers l'Europe, et aux échanges culturels entre le Maghreb et le Machreq. C'est à partir de là que Shakib Arslan (écrivain libanais, NLDR) eut pris contact avec le Mouvement national algérien, et publia par la suite son chef d'oeuvre +Pourquoi les musulmans ont-ils pris du retard et pourquoi les autres ont pris de l'avance+, qui est à l'origine de l'idée afro-asiatique", a expliqué le conférencier.
M. Chikhi a cité un document concernant une réunion tenue en 1948 au Caire, à la demande du leader du Mouvement national algérien Messali Hadj qui a chargé Chadli Mekki de rassembler des personnalités du monde musulman pour discuter sur des questions qui concernent cette partie opprimée du monde.
"Ce document prouve que l'Algérie a joué un rôle important dans le rapprochement culturel et politique des peuples dominés, d'où l'idée afro-asiatique", a-t-il souligné.
aps dz
"L'idée afro-asiatique n'a pas commencé en 1956 lors du sommet de Bandung en Indonésie, il existe tout un processus qui a mené, enfin, les pays dominés à se réunir et à adopter cette idée. Et l'Algérie a occupé une place importante dans l'élaboration de cette idée grâce à son militantisme", a affirmé M. Chikhi lors d'une conférence-débat au siège du ministère des affaires étrangères sur le thème "l'Algérie précurseur de l'idée afro-asiatique".
Le directeur des Archives nationales a estimé que l'origine de l'idée afro-asiatique est antérieure à 1945 date de la fin de la deuxième Guerre mondiale, que beaucoup d'historiens considèrent comme son point de départ.
"Cette idée remonte au début du 20e siècle, au moment de la première vague d'émigration algérienne vers l'Europe, et aux échanges culturels entre le Maghreb et le Machreq. C'est à partir de là que Shakib Arslan (écrivain libanais, NLDR) eut pris contact avec le Mouvement national algérien, et publia par la suite son chef d'oeuvre +Pourquoi les musulmans ont-ils pris du retard et pourquoi les autres ont pris de l'avance+, qui est à l'origine de l'idée afro-asiatique", a expliqué le conférencier.
M. Chikhi a cité un document concernant une réunion tenue en 1948 au Caire, à la demande du leader du Mouvement national algérien Messali Hadj qui a chargé Chadli Mekki de rassembler des personnalités du monde musulman pour discuter sur des questions qui concernent cette partie opprimée du monde.
"Ce document prouve que l'Algérie a joué un rôle important dans le rapprochement culturel et politique des peuples dominés, d'où l'idée afro-asiatique", a-t-il souligné.
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