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MAROC ; projet éolien sprinte final

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  • MAROC ; projet éolien sprinte final

    Les détails des exigences du cahier des charges
    La course à la réalisation de 5 parcs éoliens dans une phase décisive

    LA deuxième phase du gigantesque projet éolien lancé par l’ONEE ouvre de formidables perspectives aux centaines de PME, fabricantes de composants électriques et celles qui opèrent dans les travaux de génie civil ainsi qu’à la myriade de cabinets d’études et d’ingénierie.

    Le «Projet éolien» lancé par l’ONEE est la deuxième phase du programme intégré de 1000 MW portant sur la réalisation, en production privée d’électricité, du projet éolien de puissance installée de 850 MW. Il est constitué de cinq parcs: «Midelt», «Tiskrad», «Tanger II», «Jbel Lahdid» et «Boujdour».

    Par sa taille, estimée à un milliard d’euros, ce marché est l’un des plus gros de ces dernières années après celui du TGV. Cinq groupements sont en compétition (voir détails en page 4). Ils devront remettre les offres techniques le 20 juin et deux mois plus tard, les propositions commerciales. Sur la partie «intégration industrielle» du cahier des charges, l’ONEE a placé la barre très haut. Le groupement qui remportera le marché devra s’engager à réaliser au minimum 50% de la valeur ajoutée localement. Cela va des études d’ingénierie à la fabrication de composants. En plus du prix du kilowattheure, la stratégie d’intégration industrielle est un point crucial dans l’évaluation des offres. Extraits du cahier des charges.
    L’intégration industrielle pour la partie électrique équivaut à réaliser localement toute une série de prestations et fournitures: les études d’ingénierie et les études détaillées des parcs éoliens, les travaux de préparation des sites, les travaux de génie civil, de génie mécanique, de génie électrique et de contrôle commande. Les travaux de raccordement électrique des parcs éoliens (transformateurs basse tension/ moyenne tension, câblerie et autres équipements) et les travaux de montage doivent être réalisés par les entreprises installées et immatriculées au Maroc.

    ■ Engagements en matière d’emploi

    Le cahier des charges est sur ce point très pointilleux. Chaque candidat doit s’engager à créer un nombre minimum d’emplois directs avec une répartition entre la période de construction et la période d’exploitation et maintenance des parcs éoliens. Précision importante, seuls les emplois dont les fonctions sont exercées exclusivement sur le territoire marocain et dont les employés sont de nationalité marocaine seront pris en compte. Il faudra aller dans le détail en précisant les catégories d’emplois (encadrement, technicien, ouvrier) et l’effet d’entraînement pour les emplois indirects (exprimés en équivalent temps plein).
    Au sens du cahier des charges, les «emplois directs» correspondent aux emplois créés au profit de personnes de nationalité marocaine directement au Maroc.

    ■ Coût d’investissement direct

    Le soumissionnaire explicitera en détail son engagement sur le coût d’investissement direct associé à son plan d’intégration industrielle ainsi qu’une note de décomposition de proportions dudit investissement au niveau du coût global d’investissement afférent à chacun des parcs éoliens.
    Les dépenses admissibles au titre du calcul du coût d’investissement direct associé au Plan d’intégration industrielle comprennent les dépenses réalisées dans le cadre de la construction des parcs éoliens, à compter de la date de signature du contrat de mise en oeuvre de l’intégration industrielle.
    Ces coûts pourront consister en des dépenses directes ou l’achat de services ou de biens manufacturiers, sous réserve que les fournisseurs de tels services ou biens seront considérés comme sous-traitants et soumis aux exigences du cahier des charges.
    Sont exclues, toutes dépenses associées aux éléments, aux essais des parcs éoliens, à la mise en service des parcs éoliens, aux coûts d’entretien, d’exploitation, aux loyers, aux taxes et impôts, aux assurances et aux frais de gestion.

    ■ Exigences et normes relatives à l’intégration

    Il sera considéré comme une acquisition en local de biens ou services, une acquisition de biens ou services auprès d’une entreprise qui remplit les conditions ci-après:
    Les biens sont extraits, fabriqués, assemblés, traités ou modifiés au Maroc avec une valeur ajoutée minimale de 50% réalisée au Maroc et non seulement importés et distribués au Maroc. Pour les services, l’origine de la fourniture des prestations se fait au Maroc auprès de sociétés de droit marocain par du personnel employé au Maroc.
    L’entreprise doit apporter des preuves documentaires (term- sheet, contrat «memorandum of understanding» ou autres documents, signés et qui l’engagent à l’acquisition en local de biens et services afférents aux travaux de génie électrique relatifs à chaque parc éolien du projet.
    -

    l'économiste

  • #2
    Ça ressemble à du taillé sur mesure, qui est l'heureux élu?

    Commentaire

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