Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Centrafrique : combats entre forces françaises et ex-rebelles de la Seleka

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Centrafrique : combats entre forces françaises et ex-rebelles de la Seleka

    Des combats ont éclaté samedi matin à Bambari, ville du centre-est de la RCA, entre les forces françaises de l'opération Sangaris et des ex-rebelles de la Séléka, selon notre envoyé spécial. Les soldats français ont engagé l'artillerie et des hélicoptères de combat contre les positions de l'ancienne rébellion. Aucun bilan n'a été fourni.Les premiers tirs ont commencé à retentir aux environs de 9h30. De source militaire française, deux pick-up de la Séléka ont franchi le pont de la ville en direction de Bangui et s'en sont pris aux soldats français positionné à l'ouest de Bambari. Des soldats des forces spéciales ont également essuyé des tirs dans le centre-ville au niveau de la cour d'appel. Par la suite, un hélicoptère de combat a détruit l'un des pick-up de la Séléka. Les soldats de Sangaris ont tiré des obus éclairants. Il n'y a pas eu de blessés dans les troupes françaises.Un porte-parole militaire de la Séléka, aujourd'hui rebaptisée Forces républicaines, affirme qu'il y a eu trois morts et sept blessés dans ses rangs. Selon lui, il s'agirait d'un « petit malentendu ». Pour l'heure la situation semble plus calme mais, samedi matin, le colonel Bespouys considérait que la situation était en train de dégénérer et que les chefs militaires de la Sédéka avaient bien du mal à contrôler leurs hommes sur le terrain. Des rencontres entre le chef de corps de l'opération Sangaris à Bambari et les principaux leaders de la Séléka sont prévus pour cet après-midi en vue de ramener le calme. 2500 personnes se sont réfugiés à l'évéché.


    L'INQUIÉTUDE DE L'ONU

    Jeudi, à Bangui, le représentant de l'ONU en Centrafrique, le général Babacar Gaye, avait appelé une nouvelle fois les milices au désarmement. « Il faut qu'ils déposent les armes. Il faut qu'ils se tiennent prêts à retourner, pour ceux qui ne sont pas originaires de Bangui, dans leurs communautés d'origine. Nous sommes prêts à les y aider. (...) Il y a hors de la capitale des dynamiques locales qui sont malheureusement à l'origine d'exactions graves contre les populations, avait-il déclaré.La crise centrafricaine a pris un tournant interconfessionnel depuis plusieurs mois, opposant les hommes de la Séléka, majoritairement musulmans, aux milices chrétiennes anti-balaka.Ces groupes armés ont multiplié les exactions sur les civils, faisant des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

    le monde
Chargement...
X