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Plusieurs centaines de chefs de familles exclus des listes des bénéficiaires des logements ruraux, ont tenu à exprimer leur raz-le-bol sur la voie publique.
Ces derniers ont relevé les noms de plus d’une trentaine de fils d’élus communaux ainsi que ceux de hauts responsables locaux. C’est pourquoi ils ne se sont pas empêchés de tirer à boulets rouges sur l’ensemble des membres de l’assemblée locale élue. Cette fois-ci, ils refusent de s’avouer vaincus.
Leurrés par les multiples engagements des autorités qui leur avaient promis monts et merveilles et de porter leurs noms sur les listes des futurs bénéficiaires, ils se sont donné rendez-vous, ce mardi dernier, au niveau du carrefour principal situé sur la RN 47, en bloquant, pendant plusieurs heures d’affilée, la circulation routière dans les deux sens. «Ils sont lassés par de longues attentes à faire le pied de grue devant le siège de l’hôtel de ville et indignés par l’attitude des autorités. C’est ce qui a mis aussitôt le feu aux poudres», nous répond un jeune participant à ce mouvement de contestation. «Ils ont décidé de donner une autre tournure à leur mouvement de contestation», poursuit notre interlocuteur, et, après épuisement de toutes les voies de recours légales, de passer à l’action, du moment que la tutelle tarde à faire toute la lumière sur l’élaboration et la confection de cette liste de la honte, devait-il conclure.
«Une élue communale qui fait à elle seule la pluie et le beau temps au sein de cette assemblée élue, et c’est un secret de polichinelle, ne s’est point privée d’accorder à ses proches pas moins de trois logements ruraux», nous fait remarquer un autre contestataire. «Plus de transparence, non à la hogra», crient à tue-tête ces chefs de familles, laissés sur le carreau par des autorités qui leur tournent le dos et leur font la sourde oreille.
Rappelons que ce volet a suscité moult interrogations chez la population locale qui attend avec impatience que des mesures concrètes soient prises par les coresponsables locaux, en faisant toute la lumière sur des cas flagrants de favoritisme rapportés et démontrés plus d’une fois par ces infortunés contestataires qui ne perdent pas espoir et exigent que cet épineux dossier, entaché de nombreuses irrégularités, soit ouvert et examiné cette fois-ci sérieusement. «Une liste de bénéficiaires de logements ruraux groupés qui, nous dit-on, met en cause plus d’un élu local communal, mérite bel et bien d’être examinée à la loupe par la tutelle», ajoutera Ali, les larmes aux yeux et la rage au cœur, un postulant au logement rural et dont le dossier a été jeté aux oubliettes.
Cette sortie très bruyante des contestataires prouve, si besoin est, que ce dossier est entouré d’opacité lors de sa finalisation. Ce programme de 330 logements ruraux groupés, accordés au chef-lieu de la commune, a fait couler beaucoup d’encre, eu égard à la manière dont il a été abordé par des élus locaux communaux plus soucieux de l’avenir de leur fratrie que de ceux qui les ont portés aux nues lors du dernier scrutin des élections locales du mois de novembre 2012.
Rafik M. El Watan 22/05/2014
Ces derniers ont relevé les noms de plus d’une trentaine de fils d’élus communaux ainsi que ceux de hauts responsables locaux. C’est pourquoi ils ne se sont pas empêchés de tirer à boulets rouges sur l’ensemble des membres de l’assemblée locale élue. Cette fois-ci, ils refusent de s’avouer vaincus.
Leurrés par les multiples engagements des autorités qui leur avaient promis monts et merveilles et de porter leurs noms sur les listes des futurs bénéficiaires, ils se sont donné rendez-vous, ce mardi dernier, au niveau du carrefour principal situé sur la RN 47, en bloquant, pendant plusieurs heures d’affilée, la circulation routière dans les deux sens. «Ils sont lassés par de longues attentes à faire le pied de grue devant le siège de l’hôtel de ville et indignés par l’attitude des autorités. C’est ce qui a mis aussitôt le feu aux poudres», nous répond un jeune participant à ce mouvement de contestation. «Ils ont décidé de donner une autre tournure à leur mouvement de contestation», poursuit notre interlocuteur, et, après épuisement de toutes les voies de recours légales, de passer à l’action, du moment que la tutelle tarde à faire toute la lumière sur l’élaboration et la confection de cette liste de la honte, devait-il conclure.
«Une élue communale qui fait à elle seule la pluie et le beau temps au sein de cette assemblée élue, et c’est un secret de polichinelle, ne s’est point privée d’accorder à ses proches pas moins de trois logements ruraux», nous fait remarquer un autre contestataire. «Plus de transparence, non à la hogra», crient à tue-tête ces chefs de familles, laissés sur le carreau par des autorités qui leur tournent le dos et leur font la sourde oreille.
Rappelons que ce volet a suscité moult interrogations chez la population locale qui attend avec impatience que des mesures concrètes soient prises par les coresponsables locaux, en faisant toute la lumière sur des cas flagrants de favoritisme rapportés et démontrés plus d’une fois par ces infortunés contestataires qui ne perdent pas espoir et exigent que cet épineux dossier, entaché de nombreuses irrégularités, soit ouvert et examiné cette fois-ci sérieusement. «Une liste de bénéficiaires de logements ruraux groupés qui, nous dit-on, met en cause plus d’un élu local communal, mérite bel et bien d’être examinée à la loupe par la tutelle», ajoutera Ali, les larmes aux yeux et la rage au cœur, un postulant au logement rural et dont le dossier a été jeté aux oubliettes.
Cette sortie très bruyante des contestataires prouve, si besoin est, que ce dossier est entouré d’opacité lors de sa finalisation. Ce programme de 330 logements ruraux groupés, accordés au chef-lieu de la commune, a fait couler beaucoup d’encre, eu égard à la manière dont il a été abordé par des élus locaux communaux plus soucieux de l’avenir de leur fratrie que de ceux qui les ont portés aux nues lors du dernier scrutin des élections locales du mois de novembre 2012.
Rafik M. El Watan 22/05/2014
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