Durant les années 70, la Ligue arabe faisait beaucoup parler d'elle si en fin de compte elle n'aboutissait pas. Puis, elle avait réussi à ne plus faire parler plus particulièrement en ce qui concerne les problèmes qu'elle sait ne pas pouvoir être en mesure de régler. De temps en temps, on se rappelle que la Ligue arabe veut porter à la connaissance de tous (nous autres plus particulièrement) qu'elle existe encore. Pourquoi ce rappel alors qu'elle sait et que nous savons qu'elle n'a pas été sollicitée ni ne s'est autosaisie pour délibérer de la grave et dramatique situation qui prévaut en Egypte et également en Libye ? Elle peut tenter de se réunir et d'avoir la volonté de prendre des décisions, mais quelles décisions quand bien des observateurs mettent en doute l'autonomie de décisions de certains régimes arabes?
Pourquoi le Conseil de sécurité de l'Onu avait-il choisi d'ignorer les résolutions du conseil de paix et de sécurité de l'UA qui s'estimait en mesure de donner une solution africaine à un problème africain, dans le cas de la Libye ? Dans un contexte où certainement il existe quelque part une volonté à manipuler les déterminants d'une nouvelle géopolitique, et où il apparait d'évidence que nous sommes dans une situation internationale (dont pratiquement notre voisinage arabe et africain) qui continue à se dégrader en terme de sécurité et de stabilité, pourquoi ne pas laisser les pays concernés définir eux-mêmes les enjeux majeurs qu'il faudrait gagner dans le cadre de l'ensemble régional auquel ils appartiennent ? Le Conseil de sécurité de l'Onu ne devrait pas se précipiter à voter des résolutions qui rendraient caducs et périmés le conseil de paix et de sécurité africain ainsi que la Ligue arabe dans le volet des mécanismes de règlement des conflits. Pourquoi appartiendrait-il à l'Otan de prendre des décisions dans des espaces qui dépassent son cadre naturel de l'alliance ? Ce sont en tous cas des questions qui se posent.
Il devrait dépendre des seuls pays arabes et africains de définir les enjeux pour l'avenir dans leur espace géopolitique, de les gagner et comment relever les défis qui les concernent dans le cadre d'une sécurité collective et de bien intégrer l'idée que cette sécurité ne serait validée que lorsqu'elle aura concerné tous les Etats membres sans exclusion. Il ne peut y avoir un pays stable dans un environnement instable. Il ne peut pas non plus y avoir un pays sécurisé dans un environnement insécurisé. Bien entendu, depuis une décennie, la menace principale priorisée qui est d'ordre militaire demeure le terrorisme. Mais, depuis les déstabilisations qui, curieusement, concernent en même temps les pays arabes, le terrorisme y trouve son essor , son équipement en quantité et en qualité, l'opportunité d'élargir la base de son recrutement, et celle de l'entraînement grandeur nature. Même les profanes savent qu'il faut faire collectivement face au terrorisme, parvenir à éteindre les différents foyers de crise, qui minent les cohésions internes et les relations entre pays, et surtout ne pas admettre un échec dans ces démarches politiques de médiation, car un échec serait dramatique dans la mesure où plus personne ne croirait à la démarche du dialogue
Maghreb dz
Pourquoi le Conseil de sécurité de l'Onu avait-il choisi d'ignorer les résolutions du conseil de paix et de sécurité de l'UA qui s'estimait en mesure de donner une solution africaine à un problème africain, dans le cas de la Libye ? Dans un contexte où certainement il existe quelque part une volonté à manipuler les déterminants d'une nouvelle géopolitique, et où il apparait d'évidence que nous sommes dans une situation internationale (dont pratiquement notre voisinage arabe et africain) qui continue à se dégrader en terme de sécurité et de stabilité, pourquoi ne pas laisser les pays concernés définir eux-mêmes les enjeux majeurs qu'il faudrait gagner dans le cadre de l'ensemble régional auquel ils appartiennent ? Le Conseil de sécurité de l'Onu ne devrait pas se précipiter à voter des résolutions qui rendraient caducs et périmés le conseil de paix et de sécurité africain ainsi que la Ligue arabe dans le volet des mécanismes de règlement des conflits. Pourquoi appartiendrait-il à l'Otan de prendre des décisions dans des espaces qui dépassent son cadre naturel de l'alliance ? Ce sont en tous cas des questions qui se posent.
Il devrait dépendre des seuls pays arabes et africains de définir les enjeux pour l'avenir dans leur espace géopolitique, de les gagner et comment relever les défis qui les concernent dans le cadre d'une sécurité collective et de bien intégrer l'idée que cette sécurité ne serait validée que lorsqu'elle aura concerné tous les Etats membres sans exclusion. Il ne peut y avoir un pays stable dans un environnement instable. Il ne peut pas non plus y avoir un pays sécurisé dans un environnement insécurisé. Bien entendu, depuis une décennie, la menace principale priorisée qui est d'ordre militaire demeure le terrorisme. Mais, depuis les déstabilisations qui, curieusement, concernent en même temps les pays arabes, le terrorisme y trouve son essor , son équipement en quantité et en qualité, l'opportunité d'élargir la base de son recrutement, et celle de l'entraînement grandeur nature. Même les profanes savent qu'il faut faire collectivement face au terrorisme, parvenir à éteindre les différents foyers de crise, qui minent les cohésions internes et les relations entre pays, et surtout ne pas admettre un échec dans ces démarches politiques de médiation, car un échec serait dramatique dans la mesure où plus personne ne croirait à la démarche du dialogue
Maghreb dz
Commentaire