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COUP D’ENVOI DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE Sur les airs profonds de l’Ahellil féminin

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  • COUP D’ENVOI DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE Sur les airs profonds de l’Ahellil féminin

    COUP D’ENVOI DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE
    Sur les airs profonds de l’Ahellil féminin


    Par : Sara Kharfi

    Le coup d’envoi officiel de la 8e édition de ce festival, qui se poursuivra jusqu’au 29 mai prochain, a été donné avant-hier soir au stade Ennasr par le wali de Béchar. Cette soirée inaugurale a été émaillée par les prestations de l’association culturelle féminine Izelwan de Cherouin (Adrar), Gnawa El-Waha (Béchar) et Caméléon.

    Quelques heures avant le coup d’envoi officiel du Festival national de la musique diwane de Béchar, qui se tient du 23 au 29 mai, un spectacle de rue a été organisé à la place de la République. Point de carnaval Berkaychou de Kenadessa cette année, encore moins de parade des troupes participantes, mais plutôt des prestations éparses au niveau de cette place dispensées notamment par la troupe Baroud de Béchar, Haïdouss de Boukayes (Béchar), Nass El-Wahat (Ouargla) et Diwane ammi Brahim (Béchar). Dans la soirée, au stade Ennasr, c’est sur les airs profonds de la troupe Izelwan, qui s’illustre dans l’Ahellil féminin, que cette huitième édition a démarré.
    Constituée d’une chorale principalement féminine composée de douze femmes qui ont été accompagnées par deux hommes, l’un au taguerrabt (un instrument à percussion préhistorique articulé autour d’un plateau sur lequel l’instrumentiste tape à l’aide d’une pierre) et l’autre au goumbri (à deux cordes), Izelwan, créée en 2007 à l’initiative de la Maison de la culture de la wilaya d’Adrar, a donné une dimension spirituelle à cette soirée, notamment, grâce à une instrumentation épurée, des chants aériens du répertoire de l’Ahellil, et des voix féminines caverneuses et en harmonie. Place ensuite à la troupe Gnawa El-Waha de Béchar, menée par le maâlem Hakem Abdellaoui, qui a fait un mix entre le gnaoui marocain et le diwane algérien. Lauréat en 2012 du Premier prix de la 6e édition de ce même festival, Hakem a entamé son tour de chant, avec des ganga et karkabous, puis il se munira de son goumbri pour interpréter La Ilaha illa Allah (version gnaoua), Mimouna, Foulani ou encore Baba Nouari. Jouant au goumbri avec dextérité, le maâlem a revisité avec des répertoires qui ont certes des points en commun, mais qui ont également des différences, ce qu’il a justement souhaité montrer sur scène, et ce qu’il a réussi avec brio. Le show final de cette première soirée a été confié au groupe Caméléon, qui a revisité des titres de ses deux albums.
    Par ailleurs, cette 8e édition, placée sous le signe “Diwane, patrimoine et culture”, verra 15 troupes prendre part à la compétition qui devait démarrer hier. Un jury, présidé par Azeddine Benyakoub (universitaire et chercheur), départagera les participants qui concourent pour les trois prix du festival. En plus d’une dotation financière, les trois lauréats participeront au Festival international de la musique diwane d’Alger, prévu dans le courant de cette année.
    Trois conférences sont également prévues : “La dimension humaine de la musique diwane”, “Goumbri, contexte et apprentissage”, “La Lila au centre des rites diwane”, et ce à partir d’aujourd’hui à la Maison de la culture de Béchar, ainsi que des ateliers. Des formations, de ce qui est convenu d’appeler “La nouvelle scène musicale algérienne”, sont invitées à se produire sur la scène du stade Ennasr, notamment Freeklane, El-Dey, Hasna El-Bécharia et l’incontournable groupe Essed qui sont conviés à cette édition, qui sera également marquée par des soirées artistiques (du 25 au 28 mai à partir de 21h30) à Taghit, Igli, Béni Abbès et Kenadessa.


    S. K.


    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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