Publié par Lounis Aggoun il y a plus de 7 ans
CÔTÉ FACE : BOUTEFLIKA « PUCELLE »
Il dénonce l’incompétence, la médiocrité et la corruption dans la justice. Bouteflika pique une colère noire contre les magistrats. Liberté, 28 septembre 2006
« Pourquoi le secteur de la justice montre-t-il encore de l’incapacité à répondre aux aspirations de la société en matière d’efficacité, de crédibilité et de résultats positifs, en dépit des moyens colossaux mis à sa disposition par l’État ? Pourquoi l’action de la justice n’est-elle pas palpable en matière de lutte contre la criminalité ? […] Pourquoi l’image de la justice est-elle ternie aux yeux du citoyen ? » se demande le président de la République. […] « Les choses doivent changer radicalement », enjoint M. Bouteflika d’une voix monocorde. Sans lever les yeux de sa copie et succomber comme de coutume à des digressions enflammées, il a poursuivi scrupuleusement ses recommandations. « Les magistrats, les présidents de cour et les responsables au ministère de la Justice doivent faire preuve de compétence, de rentabilité, d’intégrité et de droiture », soutient-il. […] Ses critiques à ce sujet apportent un démenti cinglant au satisfecit exprimé par le garde des Sceaux. Précédant le Président à la tribune, Tayeb Belaïz a, quant à lui, assuré que les jugements sont rendus avec une grande célérité, exception faite des affaires dont l’un ou plusieurs des protagonistes sont en fuite à l’étranger (dans une allusion sans doute au procès Khalifa). […] « Il est regrettable que les mesures portant création de l’observatoire de prévention de la corruption — créé en 2006 — n’aient pas été appliquées », dénonce-t-il. Relançant sa demande, M. Bouteflika estime qu’il faut continuer la lutte contre des fléaux de cette nature, à l’instar du détournement des deniers publics, le blanchiment d’argent, les malversations, etc.
Commentaire : Il serait exagéré – tant les Algériens sont blasés – de dire que tout le monde croyait que c’était précisément au chef de l’Etat de veiller à ce bon ordre des choses. Mais tout de même, cette « colère » verse dans le degré absolu du cynisme puisque tous ces hommes que Bouteflika critique sont des hommes de Bouteflika, désignés par Bouteflika et qui obéissent au doigt et à l’œil à Bouteflika. Ministres, walis (préfets), chefs de daïras (sous-préfets), juges, principaux directeurs (douanes, banques, etc.), tout ce qui est (ir)responsable dans le pays a été promu par Bouteflika. Mais ses colères ne servent souvent à rien d’autre qu’à justifier de nouvelles nominations. D’ailleurs…
Mouvement partiel dans le corps des magistrats. Kaddour Beradja nouveau président de la Cour suprême. APS
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à un mouvement partiel dans le corps des magistrats, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Ce mouvement se présente comme suit : - M. Beradja Kaddour est nommé premier président de la Cour suprême en remplacement de M. Boutarène Mohamed Zeghloul, admis à la retraite ; - M. Guettouche Mohamed est nommé procureur général près la Cour suprême en remplacement de M. Benyoucef Abdelkader, admis à la retraite ; - M. Medjerab Douadi est nommé procureur général près la cour d’Alger en remplacement de M. Beradja Kaddour. « Ces nominations interviennent dans le cadre du mouvement général dans le corps des magistrats opéré depuis quelque temps par le président de la République », conclut le communiqué de la présidence de la République.
Bouteflika à l´ouverture de l´année judiciaire. « Je ne crains que Dieu et n´écoute que ma conscience ». Le Jeune Indépendant, 28 septembre 2006
Le président de la République est longuement revenu sur les multiples actions qu´il a accomplies depuis qu´il est à la tête de l´Etat en affirmant n´avoir obéi, durant cette période, qu´à « l´appel de la nation », en mettant de côté tous les « intérêts personnels ». […] « Je ne crains que Dieu et n´écoute que ma conscience », a-t-il affirmé. […] Une réunion qui était prévue pour le mois de juin dernier, mais qui, pour des raisons non connues [en fait, il était malade, mais il ne faudrait pas que ça se sache !], a été retardée. […] Le Président a [parlé] près de trente minutes […] sans discontinuité et sans quitter des yeux, pas même une seule fois, son texte. Même lorsque des problèmes de sonorisation ont rendu inaudibles ses propos, le Président n´a pas interrompu son discours. […] Et de poursuivre : « Je saisis cette occasion pour rendre un grand hommage aux membres de l´ANP et des corps de la sécurité nationale, qui ont consenti beaucoup d´efforts pour permettre le rétablissement de la paix, ainsi qu´à toutes les victimes de la tragédie nationale (…) je salue également tous nos intellectuels, écrivains, journalistes et artistes qui n´ont pas perdu espoir en les capacités des institutions de l´Etat à éradiquer la violence. » […] Démocratie ne veut pas dire anarchie. Evoquant le véritable sens [sic] de la démocratie, le président Bouteflika a expliqué que celle-ci ne peut nullement être synonyme d´« anarchie, d´opinions visant à disloquer les principes de la société au point de porter atteinte à l´intérêt de la nation et à son unité ». […] Lors de ce discours, le président de la République a longuement vanté les mérites du respect des délais à toutes les échelles qui, à son sens, permet de « distinguer un Etat développé de celui qui ne l´est pas ». […]
CÔTÉ PILE : LA RANCUNE EST UN REPAS FROID…
Le DG du CHU d’Oran, le professeur Attar, réagit après son limogeage. « J’ai dénoncé des situations ! ». Liberté, 2 octobre 2006
Quelques jours à peine après qu’on lui eut signifié la fin de sa fonction en qualité de DG du CHUO, le professeur Attar a longuement réagi lors d’une conférence de presse […] : « J’avais une mission… Je ne déplore pas la fin de cette mission, mais la manière dont on traite les cadres de ce pays, puisque je n’ai été informé que par téléphone au moment même de l’installation de mon remplaçant… Comment voulez-vous que les Algériens qui sont partis reviennent quand ils voient comment on traite les gens… »
Et de poursuivre très critique à l’égard de la tutelle : « Aucune explication ne m’a été donnée ni aucune évaluation de ma gestion n’a été faite… il y a eu certes l’incident du 16 juin 2005, j’ose espérer que ce n’est pas à cause de cela… » L’orateur faisait en fait référence à une grave et violente altercation qui l’avait opposé au ministre de la Santé, Amar Tou, et cela devant l’ensemble de la presse et des cadres du CHUO.
En fait, le professeur Attar dira qu’à son sens, son départ est le résultat de son travail et des situations graves qu’il a découvertes au sein du CHUO et qu’il a eu à dénoncer. Ces dénonciations n’auraient pas été du goût de la tutelle puisque l’orateur dira encore : « J’ai dénoncé des incompétences, j’ai voulu réduire la gabegie, faire cesser les vols, restaurer la discipline, les organigrammes, etc. La tutelle n’a jamais répondu au problème que je lui soumettais par écrit, c’est parce que l’on ne veut pas de vague, il faut dire que tout est tranquille, que tout va bien et qu’il n’ y a pas de problèmes… » Revenant sur le bilan de sa gestion, le professeur Attar rappellera qu’« il est parvenu, en un peu plus d’un an, à effacer toutes les dettes du CHUO qui étaient de 110 milliards de centimes mais, surtout, il a mis fin à la gabegie générale, et de citer des cas concrets comme ceux de 252 personnes percevant un salaire mais qui ne travaillent plus au CHUO, ou encore la consommation de carburants du CHUO qui s’élevait à 110 000 litres de carburant et qui n’est plus que de 24 000 litres. Les factures de téléphone qui étaient également faramineuses ont été réduites, autant d’économies réalisées pour le budget de l’hôpital mais qui ont amené des inimités avec bon nombre de personnes au sein du CHUO. Parmi les situations anormales qu’il s’est attelé à régler, les 5 tonnes de viandes rouge et blanche achetées par la cuisine du CHUO mais qui n’arrivaient pas aux malades comme d’une façon générale », dira-t-il encore. « La cuisine était une sorte de marché de gros pour des gens, certains venaient le week-end remplir leur coffre de voiture, la nourriture n’arrivait pas aux malades… » Parmi les causes qui pourraient encore expliquer sa mise de fin de fonction et qui sont sous-tendues dans les propos du professeur Attar, son opposition à un certain nombre de personnes au sein des rangs de chef de service, la restauration de certains bâtiments, la fermeture d’autres projetés et l’exigence de rendement par rapport au nombre de lits et aux personnels ont été sources de conflits sourds et latents. Bien d’autres points ont été encore dénoncés par l’intervenant qui donnent plutôt l’impression que le CHUO était devenu une sorte de grosse vache à lait… Commentaires : autant de contrats, donc de pots-de-vin contrariés par un seul homme. Allez ouste, dehors !
APRÈS LES BEURS « RACAILLES », VOILÀ LES BEURS « MOUCHOIRS »
Sa visite fin octobre s’inscrit dans la précampagne présidentielle française. Sarzoky teste sa candidature en Algérie. Liberté, 26 septembre 2006
Nicolas Sarkozy sera en Algérie, probablement, la dernière semaine d’octobre et dans ses bagages la ferme volonté de clarifier sa politique d’immigration et du contrôle de l’immigration clandestine. Ce déplacement, placé sous la double casquette du ministre de l’Intérieur et du futur présidentiable, se veut aussi un échafaudage d’un plan économique et d’investissement à même de remettre la France sur les rails de la concurrence que se livrent Allemands, Américains, Italiens et Asiatiques pour davantage de parts de marché en Algérie. Quant au fameux traité d’amitié qui assombrit le ciel des relations bilatérales, certains affirment qu’il sera certainement signé par Bouteflika avec Sarkozy, une fois qu’il sera élu à la tête de la République française. Celui que présente Abderrahmane Dahmane, le secrétaire national chargé des relations avec les associations des Français issus de l’immigration au sein de l’UMP, comme « un ami sincère de l’Algérie qui reste convaincu qu’elle est à la pointe de la démocratie dans le monde arabe et en Afrique », abordera, certainement, lors de ses entrevues avec les responsables algériens, le sujet de la levée des visas, sur la demande d’Alger, concernant les passeports diplomatiques. L’autre volet concernera la région subsaharienne et une éventuelle coopération en vue de la sécuriser, ainsi que du confortement de la politique contre le terrorisme, tout en connaissant le satisfecit qu’affiche l’homme fort de la place Beauvau quant aux relations entretenues avec les services de sécurité algérienne.
CÔTÉ FACE : BOUTEFLIKA « PUCELLE »
Il dénonce l’incompétence, la médiocrité et la corruption dans la justice. Bouteflika pique une colère noire contre les magistrats. Liberté, 28 septembre 2006
« Pourquoi le secteur de la justice montre-t-il encore de l’incapacité à répondre aux aspirations de la société en matière d’efficacité, de crédibilité et de résultats positifs, en dépit des moyens colossaux mis à sa disposition par l’État ? Pourquoi l’action de la justice n’est-elle pas palpable en matière de lutte contre la criminalité ? […] Pourquoi l’image de la justice est-elle ternie aux yeux du citoyen ? » se demande le président de la République. […] « Les choses doivent changer radicalement », enjoint M. Bouteflika d’une voix monocorde. Sans lever les yeux de sa copie et succomber comme de coutume à des digressions enflammées, il a poursuivi scrupuleusement ses recommandations. « Les magistrats, les présidents de cour et les responsables au ministère de la Justice doivent faire preuve de compétence, de rentabilité, d’intégrité et de droiture », soutient-il. […] Ses critiques à ce sujet apportent un démenti cinglant au satisfecit exprimé par le garde des Sceaux. Précédant le Président à la tribune, Tayeb Belaïz a, quant à lui, assuré que les jugements sont rendus avec une grande célérité, exception faite des affaires dont l’un ou plusieurs des protagonistes sont en fuite à l’étranger (dans une allusion sans doute au procès Khalifa). […] « Il est regrettable que les mesures portant création de l’observatoire de prévention de la corruption — créé en 2006 — n’aient pas été appliquées », dénonce-t-il. Relançant sa demande, M. Bouteflika estime qu’il faut continuer la lutte contre des fléaux de cette nature, à l’instar du détournement des deniers publics, le blanchiment d’argent, les malversations, etc.
Commentaire : Il serait exagéré – tant les Algériens sont blasés – de dire que tout le monde croyait que c’était précisément au chef de l’Etat de veiller à ce bon ordre des choses. Mais tout de même, cette « colère » verse dans le degré absolu du cynisme puisque tous ces hommes que Bouteflika critique sont des hommes de Bouteflika, désignés par Bouteflika et qui obéissent au doigt et à l’œil à Bouteflika. Ministres, walis (préfets), chefs de daïras (sous-préfets), juges, principaux directeurs (douanes, banques, etc.), tout ce qui est (ir)responsable dans le pays a été promu par Bouteflika. Mais ses colères ne servent souvent à rien d’autre qu’à justifier de nouvelles nominations. D’ailleurs…
Mouvement partiel dans le corps des magistrats. Kaddour Beradja nouveau président de la Cour suprême. APS
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé hier à un mouvement partiel dans le corps des magistrats, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Ce mouvement se présente comme suit : - M. Beradja Kaddour est nommé premier président de la Cour suprême en remplacement de M. Boutarène Mohamed Zeghloul, admis à la retraite ; - M. Guettouche Mohamed est nommé procureur général près la Cour suprême en remplacement de M. Benyoucef Abdelkader, admis à la retraite ; - M. Medjerab Douadi est nommé procureur général près la cour d’Alger en remplacement de M. Beradja Kaddour. « Ces nominations interviennent dans le cadre du mouvement général dans le corps des magistrats opéré depuis quelque temps par le président de la République », conclut le communiqué de la présidence de la République.
Bouteflika à l´ouverture de l´année judiciaire. « Je ne crains que Dieu et n´écoute que ma conscience ». Le Jeune Indépendant, 28 septembre 2006
Le président de la République est longuement revenu sur les multiples actions qu´il a accomplies depuis qu´il est à la tête de l´Etat en affirmant n´avoir obéi, durant cette période, qu´à « l´appel de la nation », en mettant de côté tous les « intérêts personnels ». […] « Je ne crains que Dieu et n´écoute que ma conscience », a-t-il affirmé. […] Une réunion qui était prévue pour le mois de juin dernier, mais qui, pour des raisons non connues [en fait, il était malade, mais il ne faudrait pas que ça se sache !], a été retardée. […] Le Président a [parlé] près de trente minutes […] sans discontinuité et sans quitter des yeux, pas même une seule fois, son texte. Même lorsque des problèmes de sonorisation ont rendu inaudibles ses propos, le Président n´a pas interrompu son discours. […] Et de poursuivre : « Je saisis cette occasion pour rendre un grand hommage aux membres de l´ANP et des corps de la sécurité nationale, qui ont consenti beaucoup d´efforts pour permettre le rétablissement de la paix, ainsi qu´à toutes les victimes de la tragédie nationale (…) je salue également tous nos intellectuels, écrivains, journalistes et artistes qui n´ont pas perdu espoir en les capacités des institutions de l´Etat à éradiquer la violence. » […] Démocratie ne veut pas dire anarchie. Evoquant le véritable sens [sic] de la démocratie, le président Bouteflika a expliqué que celle-ci ne peut nullement être synonyme d´« anarchie, d´opinions visant à disloquer les principes de la société au point de porter atteinte à l´intérêt de la nation et à son unité ». […] Lors de ce discours, le président de la République a longuement vanté les mérites du respect des délais à toutes les échelles qui, à son sens, permet de « distinguer un Etat développé de celui qui ne l´est pas ». […]
CÔTÉ PILE : LA RANCUNE EST UN REPAS FROID…
Le DG du CHU d’Oran, le professeur Attar, réagit après son limogeage. « J’ai dénoncé des situations ! ». Liberté, 2 octobre 2006
Quelques jours à peine après qu’on lui eut signifié la fin de sa fonction en qualité de DG du CHUO, le professeur Attar a longuement réagi lors d’une conférence de presse […] : « J’avais une mission… Je ne déplore pas la fin de cette mission, mais la manière dont on traite les cadres de ce pays, puisque je n’ai été informé que par téléphone au moment même de l’installation de mon remplaçant… Comment voulez-vous que les Algériens qui sont partis reviennent quand ils voient comment on traite les gens… »
Et de poursuivre très critique à l’égard de la tutelle : « Aucune explication ne m’a été donnée ni aucune évaluation de ma gestion n’a été faite… il y a eu certes l’incident du 16 juin 2005, j’ose espérer que ce n’est pas à cause de cela… » L’orateur faisait en fait référence à une grave et violente altercation qui l’avait opposé au ministre de la Santé, Amar Tou, et cela devant l’ensemble de la presse et des cadres du CHUO.
En fait, le professeur Attar dira qu’à son sens, son départ est le résultat de son travail et des situations graves qu’il a découvertes au sein du CHUO et qu’il a eu à dénoncer. Ces dénonciations n’auraient pas été du goût de la tutelle puisque l’orateur dira encore : « J’ai dénoncé des incompétences, j’ai voulu réduire la gabegie, faire cesser les vols, restaurer la discipline, les organigrammes, etc. La tutelle n’a jamais répondu au problème que je lui soumettais par écrit, c’est parce que l’on ne veut pas de vague, il faut dire que tout est tranquille, que tout va bien et qu’il n’ y a pas de problèmes… » Revenant sur le bilan de sa gestion, le professeur Attar rappellera qu’« il est parvenu, en un peu plus d’un an, à effacer toutes les dettes du CHUO qui étaient de 110 milliards de centimes mais, surtout, il a mis fin à la gabegie générale, et de citer des cas concrets comme ceux de 252 personnes percevant un salaire mais qui ne travaillent plus au CHUO, ou encore la consommation de carburants du CHUO qui s’élevait à 110 000 litres de carburant et qui n’est plus que de 24 000 litres. Les factures de téléphone qui étaient également faramineuses ont été réduites, autant d’économies réalisées pour le budget de l’hôpital mais qui ont amené des inimités avec bon nombre de personnes au sein du CHUO. Parmi les situations anormales qu’il s’est attelé à régler, les 5 tonnes de viandes rouge et blanche achetées par la cuisine du CHUO mais qui n’arrivaient pas aux malades comme d’une façon générale », dira-t-il encore. « La cuisine était une sorte de marché de gros pour des gens, certains venaient le week-end remplir leur coffre de voiture, la nourriture n’arrivait pas aux malades… » Parmi les causes qui pourraient encore expliquer sa mise de fin de fonction et qui sont sous-tendues dans les propos du professeur Attar, son opposition à un certain nombre de personnes au sein des rangs de chef de service, la restauration de certains bâtiments, la fermeture d’autres projetés et l’exigence de rendement par rapport au nombre de lits et aux personnels ont été sources de conflits sourds et latents. Bien d’autres points ont été encore dénoncés par l’intervenant qui donnent plutôt l’impression que le CHUO était devenu une sorte de grosse vache à lait… Commentaires : autant de contrats, donc de pots-de-vin contrariés par un seul homme. Allez ouste, dehors !
APRÈS LES BEURS « RACAILLES », VOILÀ LES BEURS « MOUCHOIRS »
Sa visite fin octobre s’inscrit dans la précampagne présidentielle française. Sarzoky teste sa candidature en Algérie. Liberté, 26 septembre 2006
Nicolas Sarkozy sera en Algérie, probablement, la dernière semaine d’octobre et dans ses bagages la ferme volonté de clarifier sa politique d’immigration et du contrôle de l’immigration clandestine. Ce déplacement, placé sous la double casquette du ministre de l’Intérieur et du futur présidentiable, se veut aussi un échafaudage d’un plan économique et d’investissement à même de remettre la France sur les rails de la concurrence que se livrent Allemands, Américains, Italiens et Asiatiques pour davantage de parts de marché en Algérie. Quant au fameux traité d’amitié qui assombrit le ciel des relations bilatérales, certains affirment qu’il sera certainement signé par Bouteflika avec Sarkozy, une fois qu’il sera élu à la tête de la République française. Celui que présente Abderrahmane Dahmane, le secrétaire national chargé des relations avec les associations des Français issus de l’immigration au sein de l’UMP, comme « un ami sincère de l’Algérie qui reste convaincu qu’elle est à la pointe de la démocratie dans le monde arabe et en Afrique », abordera, certainement, lors de ses entrevues avec les responsables algériens, le sujet de la levée des visas, sur la demande d’Alger, concernant les passeports diplomatiques. L’autre volet concernera la région subsaharienne et une éventuelle coopération en vue de la sécuriser, ainsi que du confortement de la politique contre le terrorisme, tout en connaissant le satisfecit qu’affiche l’homme fort de la place Beauvau quant aux relations entretenues avec les services de sécurité algérienne.
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