Liban - 25 mai 2014
Comment expliquer les 14 ans de résistance indéfectible du Hezbollah malgré la cohorte d'ennemis internes et externes
Par Nadine Acoury
Le Hezbollah s'est imposé comme le seul parti du monde arabe qui a réussi à vaincre l'armée sioniste et à libérer le 25 mai 2000 la majeure partie des terres du sud-Liban occupées depuis 1978. Poursuivant sans relâche sa résistance armée, le Hezbollah a réussi, six ans plus tard, à assurer une victoire militaire éclatante, et à rompre avec la longue histoire de défaites militaires et politiques des armées arabes et des organisations de pseudo-libération, qui remonte jusqu'à l'incrustation de l'entité par les Anglais sur la terre de Palestine en 1948.
http://www.ism-france.org/photos/liban.jpg
Comment expliquer ces réussites du Hezbollah dans l'océan de la reddition arabe actuelle orchestrée par les monarchies pétrogazières, l'Europe et les Etats-Unis ? Et surtout provenant du plus petit Etat arabe, plus connu pour la franche et expresse affinité d'une partie de sa population "phénicienne" avec l'entité, illustrée par des dizaines de hauts faits de trahison reconnus et jamais sanctionnés. Sans oublier les "frères" arabes qui ont toujours travaillé secrètement et ouvertement pour encourager cette tendance et saper toute velléité de résistance.
L'explication est simple : l'appui et le soutien d'une population qui subit l'occupation depuis des dizaines d'années et qui est totalement abandonnée à son sort par le gouvernement libanais ; une ligne politique claire sans faille et sans détour (tant que l'occupation existera la résistance s'y opposera) ; une direction honnête et de ce fait respectée même par ses ennemis ; un suivi social et médical de la population qui pallie les carences du gouvernement ; le soutien régional (Iran, Syrie et Irak) et le contexte mondial récent (multipolarité suite à l'avancée russe et chinoise).
Ces critères ne sont pas exclusifs du Liban et sont susceptibles de se retrouver ailleurs dans notre nation arabe, à commencer par la Palestine occupée, divisée, oubliée et en voie de destruction.
Il suffirait tout juste d'une volonté de résistance qui commence à résister à ses "amis" avant de pouvoir agir contre l'ennemi.
Le Sayed Hassan Nasrallah s'exprimera lors de la célébration qui se tiendra à Bent Jbeil (sud Liban), capitale de la résistance, dimanche 25 mai, à 17h30 heure locale, 16h30 heure française, à suivre en direct sur le site de al manar, et ici ainsi que sur le site de al mayadeen.
A écouter, le magnifique hommage de la chanteuse chrétienne libanaise Julia Boutros au Hezbollah, qui clôture le concert par Ahibbâ'i, le texte de la lettre envoyé par Hasan Nasrallah aux combattants du Sud-Liban pendant les opérations de résistance contre la nouvelle attaque (et nouvelle raclée) du régime sioniste en juillet 2006
ISM France
Comment expliquer les 14 ans de résistance indéfectible du Hezbollah malgré la cohorte d'ennemis internes et externes
Par Nadine Acoury
Le Hezbollah s'est imposé comme le seul parti du monde arabe qui a réussi à vaincre l'armée sioniste et à libérer le 25 mai 2000 la majeure partie des terres du sud-Liban occupées depuis 1978. Poursuivant sans relâche sa résistance armée, le Hezbollah a réussi, six ans plus tard, à assurer une victoire militaire éclatante, et à rompre avec la longue histoire de défaites militaires et politiques des armées arabes et des organisations de pseudo-libération, qui remonte jusqu'à l'incrustation de l'entité par les Anglais sur la terre de Palestine en 1948.
http://www.ism-france.org/photos/liban.jpg
Comment expliquer ces réussites du Hezbollah dans l'océan de la reddition arabe actuelle orchestrée par les monarchies pétrogazières, l'Europe et les Etats-Unis ? Et surtout provenant du plus petit Etat arabe, plus connu pour la franche et expresse affinité d'une partie de sa population "phénicienne" avec l'entité, illustrée par des dizaines de hauts faits de trahison reconnus et jamais sanctionnés. Sans oublier les "frères" arabes qui ont toujours travaillé secrètement et ouvertement pour encourager cette tendance et saper toute velléité de résistance.
L'explication est simple : l'appui et le soutien d'une population qui subit l'occupation depuis des dizaines d'années et qui est totalement abandonnée à son sort par le gouvernement libanais ; une ligne politique claire sans faille et sans détour (tant que l'occupation existera la résistance s'y opposera) ; une direction honnête et de ce fait respectée même par ses ennemis ; un suivi social et médical de la population qui pallie les carences du gouvernement ; le soutien régional (Iran, Syrie et Irak) et le contexte mondial récent (multipolarité suite à l'avancée russe et chinoise).
Ces critères ne sont pas exclusifs du Liban et sont susceptibles de se retrouver ailleurs dans notre nation arabe, à commencer par la Palestine occupée, divisée, oubliée et en voie de destruction.
Il suffirait tout juste d'une volonté de résistance qui commence à résister à ses "amis" avant de pouvoir agir contre l'ennemi.
Le Sayed Hassan Nasrallah s'exprimera lors de la célébration qui se tiendra à Bent Jbeil (sud Liban), capitale de la résistance, dimanche 25 mai, à 17h30 heure locale, 16h30 heure française, à suivre en direct sur le site de al manar, et ici ainsi que sur le site de al mayadeen.
A écouter, le magnifique hommage de la chanteuse chrétienne libanaise Julia Boutros au Hezbollah, qui clôture le concert par Ahibbâ'i, le texte de la lettre envoyé par Hasan Nasrallah aux combattants du Sud-Liban pendant les opérations de résistance contre la nouvelle attaque (et nouvelle raclée) du régime sioniste en juillet 2006
ISM France
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