Qu'ils marchent à l'ombre des chênes
Ou dans les squares des cités :
Qu'ils rêvent aux bords des fontaines,
Ou qu'ils regardent sur les plaines
Les papillons bleus des étés ;
Qu'ils s'adorent dans les prairies
Ou dans l'alcôve au doux réduit ;
Sous la soie ou les pierreries
Ou sous des guenilles flétries ;
Le soir, le matin, ou la nuit ;
Qu'ils s'aiment et se le redisent,
Ne troublez pas les amoureux !
Ils font des rêves qui séduisent,
En baisers leurs bouches s'épuisent ;
Oh ! laissez-les, ils sont heureux !
Pierre Gringoire (1863)
Ou dans les squares des cités :
Qu'ils rêvent aux bords des fontaines,
Ou qu'ils regardent sur les plaines
Les papillons bleus des étés ;
Qu'ils s'adorent dans les prairies
Ou dans l'alcôve au doux réduit ;
Sous la soie ou les pierreries
Ou sous des guenilles flétries ;
Le soir, le matin, ou la nuit ;
Qu'ils s'aiment et se le redisent,
Ne troublez pas les amoureux !
Ils font des rêves qui séduisent,
En baisers leurs bouches s'épuisent ;
Oh ! laissez-les, ils sont heureux !
Pierre Gringoire (1863)
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