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Ces vestiges dateraient de la même époque que la stèle libyco-berbère provenant d’Ahrik Bwakli (Maloussa).
Plusieurs vestiges archéologiques, qui remonteraient, selon le spécialiste en archéologie libyco-berbère, Jean Pierre Laporte, à plus de deux mille ans, ont été découverts ces derniers temps dans la commune de Tifra. Il s’agit notamment de colonnes de pierre finement travaillées, de pierres sculptées de différents volumes, de débris d’amphores, de stèles funéraires et de restes d’huileries libyco-berbères (contrepoids, fouloirs et autres composants).
Découverts par Madène Hakim, Boussaid Mohamed et Kaci Mohand Ameziane dans différents endroits de la commune, ces vestiges archéologiques méritent une attention particulière de la part des autorités compétentes. «Nous avons pris attache avec les responsables du musée Bardo d’Alger, avec Jean pierre Laporte, Khalifa Abderrahmane de l’agence d’archéologie d’Alger et de bien d’autres personnes pour la mise en place des procédures en la matière devant aboutir à la sauvegarde et à l’étude de ces vestiges» nous dit, dans ce cadre, l’un des découvreurs.
Suite à ces contacts, une délégation composée de Jean pierre Laporte, de Djamil Aissani de Géhimab et de représentants locaux s’est déplacée sur les lieux et a examiné, notamment, la stèle baptisée par les découvreurs «Amnay azoughlam» en référence à l’Amnay d’Azaghar et à celui d’Abizar. Mais depuis, à part la visite effectuée à la stèle libyque d’Izoughlamène, le 16 mai dernier par Géhimab à l’occasion du colloque sur Mohand Chérif Sahli, rien de notable n’a été entrepris.
Devant la crainte de voir ces ruines se dégrader davantage où être la proie de saccage, l’on estime que ces sites doivent, dans les meilleurs délais, être répertoriés et bénéficier de fouilles archéologiques dirigées par des spécialistes. Concernant l’âge approximatif de certains de ces vestiges, pour le moment, les estimations avancées par les membres de la délégation dateraient la stèle, probablement funéraire, découverte à Tifra, de la même époque que la stèle libyco-berbère provenant d’Ahrik Bwakli (Maloussa) et qui se trouve actuellement à Sidi-Aich. Diverses photos ont été prises pour immortaliser ce patrimoine, dont quelques-unes seront, d’ailleurs, publiées dans l’ouvrage en chantier de Khalifa Abderrahmane.
A noter enfin que le vœu des citoyens, en sus d’une prise en charge immédiate de ces vestiges, est de voir un musée ouvrir ses portes dans la région pour offrir ses chances à l’archéologie, projet qui va d’ailleurs parfaitement avec le circuit touristique que compte mettre en place l’APC, une fois le projet du complexe thermal et de ses dépendances achevé. Si le projet du groupe scolaire pour le village de Tifra, qui vit actuellement des péripéties foncières interminables, arrive à se concrétiser, l’école ancienne Tifra datant de 1890 est tout indiquée pour une reconversion en musée.
Boualem B.
el watan
Plusieurs vestiges archéologiques, qui remonteraient, selon le spécialiste en archéologie libyco-berbère, Jean Pierre Laporte, à plus de deux mille ans, ont été découverts ces derniers temps dans la commune de Tifra. Il s’agit notamment de colonnes de pierre finement travaillées, de pierres sculptées de différents volumes, de débris d’amphores, de stèles funéraires et de restes d’huileries libyco-berbères (contrepoids, fouloirs et autres composants).
Découverts par Madène Hakim, Boussaid Mohamed et Kaci Mohand Ameziane dans différents endroits de la commune, ces vestiges archéologiques méritent une attention particulière de la part des autorités compétentes. «Nous avons pris attache avec les responsables du musée Bardo d’Alger, avec Jean pierre Laporte, Khalifa Abderrahmane de l’agence d’archéologie d’Alger et de bien d’autres personnes pour la mise en place des procédures en la matière devant aboutir à la sauvegarde et à l’étude de ces vestiges» nous dit, dans ce cadre, l’un des découvreurs.
Suite à ces contacts, une délégation composée de Jean pierre Laporte, de Djamil Aissani de Géhimab et de représentants locaux s’est déplacée sur les lieux et a examiné, notamment, la stèle baptisée par les découvreurs «Amnay azoughlam» en référence à l’Amnay d’Azaghar et à celui d’Abizar. Mais depuis, à part la visite effectuée à la stèle libyque d’Izoughlamène, le 16 mai dernier par Géhimab à l’occasion du colloque sur Mohand Chérif Sahli, rien de notable n’a été entrepris.
Devant la crainte de voir ces ruines se dégrader davantage où être la proie de saccage, l’on estime que ces sites doivent, dans les meilleurs délais, être répertoriés et bénéficier de fouilles archéologiques dirigées par des spécialistes. Concernant l’âge approximatif de certains de ces vestiges, pour le moment, les estimations avancées par les membres de la délégation dateraient la stèle, probablement funéraire, découverte à Tifra, de la même époque que la stèle libyco-berbère provenant d’Ahrik Bwakli (Maloussa) et qui se trouve actuellement à Sidi-Aich. Diverses photos ont été prises pour immortaliser ce patrimoine, dont quelques-unes seront, d’ailleurs, publiées dans l’ouvrage en chantier de Khalifa Abderrahmane.
A noter enfin que le vœu des citoyens, en sus d’une prise en charge immédiate de ces vestiges, est de voir un musée ouvrir ses portes dans la région pour offrir ses chances à l’archéologie, projet qui va d’ailleurs parfaitement avec le circuit touristique que compte mettre en place l’APC, une fois le projet du complexe thermal et de ses dépendances achevé. Si le projet du groupe scolaire pour le village de Tifra, qui vit actuellement des péripéties foncières interminables, arrive à se concrétiser, l’école ancienne Tifra datant de 1890 est tout indiquée pour une reconversion en musée.
Boualem B.
el watan
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