Moins de 48 heures après les attentats ayant coûté la vie à 3 gendarmes à Jijel et à un garde communal à Boumerdès, les groupes terroristes du GSPC viennent, encore une fois, de récidiver en perpétrant un autre attentat hier à Dellys, 45 km à l’est de Boumerdès, qui a fait 2 morts et 5 blessés parmi les militaires. L’attentat s’est produit aux environs de 9h au lieu-dit Ouatiza, à la sortie est de Dellys, lorsqu’une bombe actionnée à distance explosa au passage d’un camion transportant des militaires qui se dirigeait vers un cantonnement de l’ANP non loin du port.
Les 2 militaires tués ainsi que les 5 autres blessés, dont un dans un état grave, ont été évacués vers l’hôpital de Dellys, puis transférés vers l’hôpital de Aïn Naâdja à Alger. Cet attentat signé par katibat El-Ansar, dirigée par Harek Zoheir dit Sofiane El-Fassila, serait exécuté par la seriat de Mizrana qui opère principalement dans la ville de Dellys et ses environs. La ville de Dellys, qui connaît une accalmie depuis presque une année, vient ainsi de renouer avec les attentats. Ce qui suppose que le GSPC, harcelé dans les maquis du sud de la wilaya, tente de se replier vers le Nord qui semble connaître pour le moment une relative sérénité.
Par ailleurs, les forces de sécurité ont désamorcé pas moins de trois bombes ; l’une à Baghlia où le fils de l’ancien maire de cette commune, située au sud-est de la wilaya, a échappé de justesse à la mort lorsqu’il découvre une bombe reliée à un portable sous son véhicule. L’engin sera désamorcé quelques minutes plus tard par une équipe de déminage de la police.
Aux Issers, une bombe a été également trouvée sur la route reliant les Issers à Chabet El-Ameur juste devant un site de chalets. À Réghaïa, les forces de sécurité ont désamorcé un colis piégé déposé près du marché couvert. Ainsi comme l’année dernière, la wilaya de Boumerdès vit une fin de Ramadhan sanglante, et le bilan aurait pu être très lourd s’il n’y avait pas ce redéploiement tous azimuts des forces de sécurité dans les villes, sur les routes et dans les zones rurales.
source : Liberté
Les 2 militaires tués ainsi que les 5 autres blessés, dont un dans un état grave, ont été évacués vers l’hôpital de Dellys, puis transférés vers l’hôpital de Aïn Naâdja à Alger. Cet attentat signé par katibat El-Ansar, dirigée par Harek Zoheir dit Sofiane El-Fassila, serait exécuté par la seriat de Mizrana qui opère principalement dans la ville de Dellys et ses environs. La ville de Dellys, qui connaît une accalmie depuis presque une année, vient ainsi de renouer avec les attentats. Ce qui suppose que le GSPC, harcelé dans les maquis du sud de la wilaya, tente de se replier vers le Nord qui semble connaître pour le moment une relative sérénité.
Par ailleurs, les forces de sécurité ont désamorcé pas moins de trois bombes ; l’une à Baghlia où le fils de l’ancien maire de cette commune, située au sud-est de la wilaya, a échappé de justesse à la mort lorsqu’il découvre une bombe reliée à un portable sous son véhicule. L’engin sera désamorcé quelques minutes plus tard par une équipe de déminage de la police.
Aux Issers, une bombe a été également trouvée sur la route reliant les Issers à Chabet El-Ameur juste devant un site de chalets. À Réghaïa, les forces de sécurité ont désamorcé un colis piégé déposé près du marché couvert. Ainsi comme l’année dernière, la wilaya de Boumerdès vit une fin de Ramadhan sanglante, et le bilan aurait pu être très lourd s’il n’y avait pas ce redéploiement tous azimuts des forces de sécurité dans les villes, sur les routes et dans les zones rurales.
source : Liberté
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