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Gaspillage alimentaire : un fléau et des idées

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  • Gaspillage alimentaire : un fléau et des idées

    En matière de gaspillage alimentaire, les chiffres chocs ne manquent pas. Au Canada, une famille canadienne jette, en moyenne, l’équivalent de 820 pommes, 80 steaks et 30 L de lait par an. En Amérique du Nord et en Océanie, 42 % du total des denrées alimentaires disponibles sont perdues ou gaspillées, et 296 kg par habitant et par an finissent inutilement à la poubelle – dont 115 kg sont du fait même des consommateurs. À eux seuls, les pays industrialisés d’Asie, auxquels on ajoute ceux du Sud et du Sud-Est du continent, sont par ailleurs responsables de 51 % des pertes et du gaspillage dans le monde.

    De quoi pousser la Banque mondiale à tirer la sonnette d’alarme. « C’est une honte de gâcher autant de nourriture, a déclaré Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale, en février dernier. Des millions d’êtres humains se couchent chaque soir avec la faim au ventre et pourtant, des millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle ou s’abiment pendant leur transport jusqu’aux marchés.

    Les causes de ce phénomène mondial sont diverses et touchent autant les pratiques agricoles que les systèmes de transport et de stockage. Dans les pays développés, les politiques des grandes chaînes de supermarché, les offres promotionnelles et les campagnes de marketing sont pointées du doigt avec insistance parce qu’elles contribuent à la superproduction et aux comportements d’achats excessifs.

    La Belgique, en début d’année, a décidé de prendre ce problème à bras-le-corps. À la suite d’une proposition de la commission de l’Environnement du parlement wallon, les exploitants de grandes chaînes seront maintenant obligés de proposer les invendus alimentaires à au moins une association caritative avant de procéder à l’élimination des déchets.

    D’autres pays européens sont montés au créneau, le 19 mai dernier. À l’initiative des Pays-Bas et de la Suède, six pays européens ont proposé de limiter l’usage de la mention « À consommer de préférence avant », jugeant qu’il y avait confusion dans l’esprit des consommateurs quant à la différence entre la date de péremption, au-delà de laquelle les aliments peuvent rendre malade, et la date limite d’utilisation optimale, après quoi les produits perdent de leurs qualités gustatives. Le riz, les pâtes et le café font partie des plus grandes « victimes » de cette confusion.

    Des idées dont il faudrait s’inspirer ?


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