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La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a reproché, le 27 mai, aux banques d'avoir ralenti les réformes du secteur, lancées après la dernière crise économique.
«La mauvaise nouvelle, c'est que les progrès sont encore trop lents et la ligne d'arrivée trop loin», a-t-elle affirmé lors d’une conférence sur le «capitalisme inclusif» tenue à Londres, rappelant que «le problème des établissements trop importants pour faire faillite n'a pas été résolu».
Mme Lagarde a notamment pointé du doigt «l'opposition acharnée» du secteur financier dans ces retards, ainsi que la complexité des processus et une certaine lassitude.
La directrice générale du FMI a également regretté la persistance de certains comportements malsains dans le secteur financier, citant une série de scandales récents qui ont éclaboussé de grandes banques, comme les manipulations du taux interbancaire Libor ou du marché des changes. «Le comportement du secteur financier n'a pas fondamentalement changé dans un certain nombre de ses aspects depuis la crise. Des changements ont lieu mais ne sont pas assez profonds et importants. Le secteur continue de valoriser le profit à court terme aux dépens de la prudence à long-terme, les bonus d'aujourd'hui aux dépens des relations de demain», a-t-elle martelé.
Ecofin
«La mauvaise nouvelle, c'est que les progrès sont encore trop lents et la ligne d'arrivée trop loin», a-t-elle affirmé lors d’une conférence sur le «capitalisme inclusif» tenue à Londres, rappelant que «le problème des établissements trop importants pour faire faillite n'a pas été résolu».
Mme Lagarde a notamment pointé du doigt «l'opposition acharnée» du secteur financier dans ces retards, ainsi que la complexité des processus et une certaine lassitude.
La directrice générale du FMI a également regretté la persistance de certains comportements malsains dans le secteur financier, citant une série de scandales récents qui ont éclaboussé de grandes banques, comme les manipulations du taux interbancaire Libor ou du marché des changes. «Le comportement du secteur financier n'a pas fondamentalement changé dans un certain nombre de ses aspects depuis la crise. Des changements ont lieu mais ne sont pas assez profonds et importants. Le secteur continue de valoriser le profit à court terme aux dépens de la prudence à long-terme, les bonus d'aujourd'hui aux dépens des relations de demain», a-t-elle martelé.
Ecofin