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Le raccourci: Printemps arabe = Libération sexuelle

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  • Le raccourci: Printemps arabe = Libération sexuelle

    Quand l'arabe/musulman se soulève, ce n'est jamais par conscience mais par instinct bestial. Si ce n'est pas contre la faim, c'est pour assouvir ses besoins charnels.

    Voilà à ce qu'elles sont réduites les révolutions arabes.


    Avec les révolutions arabes, une libération sexuelle a eu lieu

    INTERVIEW - Dans son nouveau livre, «Sexe et charia», l’islamologue Mathieu Guidère explique comment les dirigeants islamistes post-Printemps arabe ont tenté de contrôler cette révolution de mœurs…

    Le printemps arabe n’a pas seulement amené une libération politique, mais aussi une libération sexuelle, que les dirigeants islamistes ont tenté de contrôler en «labellisant» les pratiques sexuelles. C’est la thèse que défend Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, dans son nouveau livre, Sexe et charia, paru ce mardi aux éditions Du Rocher.
    Comment en êtes-vous venu à écrire ce livre?

    Pour mon précédent livre, Les cocus de la révolution (Ed. Autrement), j’ai passé plusieurs mois entre 2011 et 2012 dans les différents pays qui connaissaient un «printemps arabe» (Tunisie, Egypte, Libye, Maroc, Yémen, etc.) J’y ai vu la révolution politique, mais j’ai aussi été surpris par le fait qu’il y avait de profonds changements dans les mœurs, notamment chez les jeunes. J’ai commencé à réunir des éléments que j’ai ensuite complétés par des entretiens et de la documentation.
    Selon vous, la frustration sexuelle est l’une des explications du printemps arabe…

    Tout à fait. Cette frustration sexuelle était à son paroxysme avant les révolutions de 2011-2012. Dans la quasi-totalité de ces pays, le simple fait de toucher ou d’embrasser quelqu’un dans la rue sans pouvoir prouver sa parentalité ou sa conjugalité pouvait vous coûter la prison! Cette ségrégation sexuelle a amené une frustration sexuelle dont on n’imagine pas le degré. Avec les révolutions et la chute des anciens gouvernements, cela s’est arrêté et une libération sexuelle a eu lieu. Mais les nouveaux dirigeants, dépassés, se sont appuyés sur la religion pour tenter de contrôler et juguler cette libération.
    Comment?

    Entre 2011 et 2013, quand ils ont été au pouvoir, les islamistes ont tenté de «labelliser» toutes les pratiques sexuelles. Ne pouvant accepter les unions libres, ils ont ainsi par exemple mis un nom sur chaque type d’union en le justifiant juridiquement selon les lois de l’islam (mariage «touristique», «coutumier», «du plaisir» ou même «à distance»). Et, cette «sexualité islamique» posant la question de ce qui est conforme ou non, les musulmans ont interrogé les religieux sur chaque comportement -dans des émissions télé, de radio, sur Internet-, qui y ont répondu par des centaines de milliers de fatwas sur la sexualité.
    Mais depuis que les islamistes ont quitté le pouvoir, les personnes qui étaient entrées dans la logique d’islamiser leurs pratiques sexuelles se retrouvent soit à devoir régulariser leur situation face aux nouvelles autorités, soit à entrer dans la clandestinité. On assiste à un retour à la frustration au niveau des mœurs et de la mentalité. La sexualité devient aujourd’hui subversive et clandestine.
    La révolution sexuelle est donc finie pour ces pays?

    Pour l’heure, oui, et il va être très compliqué de voir s’épanouir une révolution sexuelle dans le monde arabe. Alors qu’après 1968 en France, la digue représentée par De Gaulle et le parti de l’ordre- a lâché, dans les pays arabes, elle tient bon et il va être difficile de la faire céder. Il y a eu dans ces pays une concomitance entre revendication religieuse et revendication sexuelle des jeunes, et cette confusion a presque tué dans l’œuf la révolution sexuelle et l’a assimilée, sûrement durablement, à l’islamisme.
    Quels sont les prolongements actuels de cette «sexualité islamique»?

    Ce sont désormais les groupes islamistes qui l’ont récupérée. Ainsi, en Syrie on a vu se développer un «djihad du sexe» (des jeunes filles viennent «remonter le moral des Moudjahidines») que les islamistes ont totalement créé et qui n’existe nulle part dans les lois de l’islam. Autre exemple: lorsque Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, déclare dans une vidéo qu’il a «libéré» les lycéennes enlevées à Chiboken les convertissant et les mariant, il n’est pas fou, il applique seulement l’interprétation dite salafiste djihadiste de la charia appliquée à la sexualité.


    Source: 20minutes

  • #2
    La libération sexuelle est un peu l'une des conséquences de toute révolution démocratique.

    Les jeunes qui sont généralement les plus influencés par les modes occidentales, auront tendance à profiter de leur nouvelles libértés pour "découvrir" l'autre sexe.

    Biensûr, tous les jeunes ne seront pas forcément influencés par les modes occidentales, mais la loi de la nature veut que lorsque les jeunes sont libres et ne sont pas réprimés par les autorités, ils auront tendance à se "défouler". C'est cette liberté qui manque dans plusieurs pays musulmans où la femme qui se marie avec l'homme qu'elle aime risque d'être sévèrement punie voire tuée par sa propre famille comme en témoigne l'exemple rapporté dans ce topic.

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