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Selon le Mckinsey Global Institute (MGI), le Nigéria pourrait plus que tripler son niveau actuel évalué à 400 milliards de dollars.
Dans le rapport intitulé "Le renouveau économique du Nigeria : la recherche d'une croissance inclusive dans la plus grande économie de l'Afrique", l'institut MGI créé en 1990 souligne que l'un des éléments les plus importants pouvant apporter de grands changements à l'économie nigériane est sa classe de consommateurs. "Celle-ci n'est pas toujours appréciée à sa juste valeur", dit le rapport. Citant MGI, le quotidien économique privé nigérian, "Business Day", indique qu'alors que le revenu moyen par année est de 680 dollars américains et que 43% de la population vit en-dessous du seuil de la pauvreté, le nombre de ménages chez les consommateurs est en train de connaître une croissance rapide.
On assiste à la naissance de "consommateurs émergents"
En 2013, environ huit millions de ménages nigérians avaient un revenu de plus 7.500 dollars par an, un niveau que le MGI assimile à celui "des consommateurs émergents", permettant ainsi, d'abord, de faire face aux besoins fondamentaux, ensuite, au niveau des ménages, de commencer à se procurer une alimentation et des services de santé et d'éducation de meilleure qualité
Sur un autre plan, il apparaît que le niveau de la productivité de la main-d'oeuvre au Nigeria a connu une hausse de 3,6% par an depuis 2010 et a largement contribué à son Produit national brut. Pour ce qui est des secteurs du gaz et du pétrole, il regorge d'opportunités pour l'amélioration de la productivité dans le pays d'où la domination du Nigeria dans le domaine de la productivité, par rapport aux autres pays , en raison de la contribution des autres secteurs de l'économie nationale.
L'impact des ressources naturelles est surévalué
Parallèlement, le rapport a en outre signalé qu'une récente étude faite sur l'économie du Nigeria sur la base de nouvelles données et de nouveaux paramètres, a démontré que le secteur des ressources naturelles ne représente qu'une part insignifiante de l'économie nationale. Cela remet en question l'idée largement répandue selon laquelle le secteur pétrolier est le moteur de l'économie nigériane. Ce même cas de figure se présente également dans la plupart des économies des pays du Moyen-Orient.
Le Nigéria à la traîne face aux économies émergentes
Cependant, souligne le rapport, en dépit de l'amélioration de la productivité du travail au Nigeria, le pays est toujours à la traîne face à nombre d'économies émergentes. "Avec moins de 9.500 dollars par an pour chaque travailleur, la production au Nigeria est à moins de 58% par rapport à la moyenne de sept grandes économies en développement. Pour ce qui est de l'emploi, son taux au Nigeria est à 31% alors que le Brésil est à 52%, la Russie 48% et l'Indonésie 46%. Et de pointer du doigt l'absence d'infrastructures qui augmente le coût des investissements dans le pays
le point fr
Dans le rapport intitulé "Le renouveau économique du Nigeria : la recherche d'une croissance inclusive dans la plus grande économie de l'Afrique", l'institut MGI créé en 1990 souligne que l'un des éléments les plus importants pouvant apporter de grands changements à l'économie nigériane est sa classe de consommateurs. "Celle-ci n'est pas toujours appréciée à sa juste valeur", dit le rapport. Citant MGI, le quotidien économique privé nigérian, "Business Day", indique qu'alors que le revenu moyen par année est de 680 dollars américains et que 43% de la population vit en-dessous du seuil de la pauvreté, le nombre de ménages chez les consommateurs est en train de connaître une croissance rapide.
On assiste à la naissance de "consommateurs émergents"
En 2013, environ huit millions de ménages nigérians avaient un revenu de plus 7.500 dollars par an, un niveau que le MGI assimile à celui "des consommateurs émergents", permettant ainsi, d'abord, de faire face aux besoins fondamentaux, ensuite, au niveau des ménages, de commencer à se procurer une alimentation et des services de santé et d'éducation de meilleure qualité
Sur un autre plan, il apparaît que le niveau de la productivité de la main-d'oeuvre au Nigeria a connu une hausse de 3,6% par an depuis 2010 et a largement contribué à son Produit national brut. Pour ce qui est des secteurs du gaz et du pétrole, il regorge d'opportunités pour l'amélioration de la productivité dans le pays d'où la domination du Nigeria dans le domaine de la productivité, par rapport aux autres pays , en raison de la contribution des autres secteurs de l'économie nationale.
L'impact des ressources naturelles est surévalué
Parallèlement, le rapport a en outre signalé qu'une récente étude faite sur l'économie du Nigeria sur la base de nouvelles données et de nouveaux paramètres, a démontré que le secteur des ressources naturelles ne représente qu'une part insignifiante de l'économie nationale. Cela remet en question l'idée largement répandue selon laquelle le secteur pétrolier est le moteur de l'économie nigériane. Ce même cas de figure se présente également dans la plupart des économies des pays du Moyen-Orient.
Le Nigéria à la traîne face aux économies émergentes
Cependant, souligne le rapport, en dépit de l'amélioration de la productivité du travail au Nigeria, le pays est toujours à la traîne face à nombre d'économies émergentes. "Avec moins de 9.500 dollars par an pour chaque travailleur, la production au Nigeria est à moins de 58% par rapport à la moyenne de sept grandes économies en développement. Pour ce qui est de l'emploi, son taux au Nigeria est à 31% alors que le Brésil est à 52%, la Russie 48% et l'Indonésie 46%. Et de pointer du doigt l'absence d'infrastructures qui augmente le coût des investissements dans le pays
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