La ville ocre se serait-elle dotée d’une brigade féminine, habillée en civile et veillant sur les bonnes moeurs des femmes marrakchis? Une responsable de la mairie de Marrakech, contactée par Illi, confirme « qu’il y a bel et bien une police des moeurs à Marrakech, mais dont l’existence ne date pas d’hier ». « La brigade existe depuis plusieurs années pour contrer le problème du tourisme sexuel, qui est de plus en plus ingérable » affirme-t-elle. D’après notre source, renforcer la brigade d’éléments féminins était nécessaire pour, justement, limiter les bavures. « Les femmes ont l’oeil, elles savent reconnaître une prostituée et sont plus efficaces en matière de protection des mineures », explique-t-elle tout en précisant toutefois que « quiconque porte une tenue jugée indécente, risque d’être interpelé par les membres de cette brigade ».
Désormais, être une femme et sortir en short sous le soleil de Marrakech peut vous coûter 48 heures au poste de police, comme cette étudiante originaire de Zagora qui a été suspectée de prostitution avant d’être relâchée. Ce qui se passe est une atteinte non négligeable des libertés individuelles et comme souvent, ce sont les femmes qui paient le prix. « Ce sont les hommes qui fournissent les conditions nécessaires pour le développement de la prostitution. Ce sont eux qui paient et manipulent pour avoir des services sexuels » s’insurge Fadwa Rajouani, membre de la commission administrative nationale et membre du secrétariat national de l’organisation socialiste des femmes itihadis, « le problème de la prostitution ne peut pas être géré de cette manière, il faut s’attaquer à la source, à savoir la pauvreté et la marginalisation des femmes ». Fadwa Rajouani se demande aussi qu’est ce qui différencie une tenue d’une autre: « il n’existe aucune loi qui définit clairement ce qu’est une tenue indécente. Non seulement cette brigade va échouer dans sa mission, mais elle risque de se transformer en machine à opprimer les libertés individuelles, les droits de la femme et la liberté de culte » conclue-t-elle.
illionweb.com
Désormais, être une femme et sortir en short sous le soleil de Marrakech peut vous coûter 48 heures au poste de police, comme cette étudiante originaire de Zagora qui a été suspectée de prostitution avant d’être relâchée. Ce qui se passe est une atteinte non négligeable des libertés individuelles et comme souvent, ce sont les femmes qui paient le prix. « Ce sont les hommes qui fournissent les conditions nécessaires pour le développement de la prostitution. Ce sont eux qui paient et manipulent pour avoir des services sexuels » s’insurge Fadwa Rajouani, membre de la commission administrative nationale et membre du secrétariat national de l’organisation socialiste des femmes itihadis, « le problème de la prostitution ne peut pas être géré de cette manière, il faut s’attaquer à la source, à savoir la pauvreté et la marginalisation des femmes ». Fadwa Rajouani se demande aussi qu’est ce qui différencie une tenue d’une autre: « il n’existe aucune loi qui définit clairement ce qu’est une tenue indécente. Non seulement cette brigade va échouer dans sa mission, mais elle risque de se transformer en machine à opprimer les libertés individuelles, les droits de la femme et la liberté de culte » conclue-t-elle.
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