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France/Informaticiens: pillage encore en vue du Maghreb

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  • France/Informaticiens: pillage encore en vue du Maghreb

    "La demande d'informaticiens est telle que les entreprises ont du mal à recruter"
    Dominique Galet, directeur de la division Systèmes d'Informations du cabinet de recrutement Michael Page, analyse la situation du marché de l'emploi dans l'informatique, secteur qui est l'un de ceux qui embauchent le plus en France actuellement. 40.000 recrutements devraient être réalisés cette année dans les services et les logiciels, dont 10.000 créations nettes d'emplois selon les estimations publiées aujourd'hui par le Syntec Informatique qui rassemble 540 entreprises des logiciels et des services.
    Et pour faire face aux difficultés à recruter car il n'y a pas assez d'informaticiens français sur le marché, les employeurs vont se remettre à embaucher des informaticiens étrangers, des francophones venus du Maroc, Tunisie ou Algérie, et un peu des pays de l'Est.
    suite...

  • #2
    C'est effectivement un problème pour les pays du maghreb et les pays du Sud en général.
    Je n'arrive pas à retrouver l'info sur le web mais j'ai lu qu'une firme allemande à quasiment recruté une promotion entière (21 étudiants) d'une école d'ingénieur au Maroc.
    Après le pillage de la colonisation, voici venu le pillage post-colonial.

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    • #3
      Il faut avoir l'esprit sportif,la mondialisation c'est l'aller et le retour du travail et des compétences dans un sens comme dans un autre.

      On ne peut pas en même temps courir derrière les delocalisations et refuser le départ des cadres,ces cadres vont servir a augmenter la compétitivité de sociétés européennes,qui elles même pourraient delocaliser par la suite.

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      • #4
        Il faut avoir l'esprit sportif,la mondialisation c'est l'aller et le retour du travail et des compétences dans un sens comme dans un autre.
        C'est pas ce que préconise la France (par exemple) avec l'immigration sélective. C'est pas sportif du tout comme comportement.

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        • #5
          C’est la loi de l’offre et la demande. Si les investissements étrangers dans le domaine des TIC continuent à progresser en Algérie et les salaires également, on pourra retenir nos ingénieurs à rester dans leur pays sinon ils chercheront ailleurs.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            @Ismail2005
            tu n'as pas tort
            le problème, dans le cas du maroc qui veut lancer sa stratégie offshoring, est qu'il a besoin de former 10000 ingernieurs par an... si on commence à le piller déja, sa startégie risque de tomber à l'eau assez rapidement

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            • #7
              >>>C'est effectivement un problème pour les pays du maghreb et les pays du Sud en général.
              Je n'arrive pas à retrouver l'info sur le web mais j'ai lu qu'une firme allemande à quasiment recruté une promotion entière (21 étudiants) d'une école d'ingénieur au Maroc.
              Après le pillage de la colonisation, voici venu le pillage post-colonial.

              Je ne sais pas si on peu appeler çà "pillage". Les pays nords africains ont investit comme pas possible dans les technologies étiquetées TIC, des sommes faramineuses pour acheter l'infrastructure, et il serait à ce titre intéressant de :
              1- de connaitre le montant consacré à la formation
              2- de connaître la part des ces investissements consacré à l'exploitation et le support
              3- selon mes constations (nombreux projets au maroc et algérie), le maroc s'en sort un petit peu mieux que son voisin, mais celà est dû au climat des affaires (plus propice).
              4-En algérie la tendance privlégie les prestataires étrangers au détriment des compétences algériennes dans beaucoup de domaines (l'affaire BRC en est un exemple flagrant).

              En gros c'est la faute des pays qui d'une part ous estiment leur propre progéniture et d'autre part une mauvaise startégie qui n'allie pas le court terme et le long terme (en algérie sous pretexte que le marché n'attend pas on a fait dans la presation à outrance et à coup de 2000 dollar/jour pour des experts à peine experts dans la bouffe des grands hotels comme l'Aurassi).

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              • #8
                C'est effectivement un problème pour les pays du maghreb et les pays du Sud en général.
                Désolé mais ce n'est pas un problème pour moi, mais plutot un espoir. Il ne faut pas se voiler la face, nos pays nous offrent tout juste de quoi perdre l'espoir dans la vie. Surtout pour un métier qui demande de rester à la page, toujours la tete dans les bouquins.
                Si on ajoute à ça toute la bureaucratie et les difficultés pour créer sa boite, sans parler de la corruption aprés pour décrocher des marchés alors moi je dis que notre pays n'a pas besoin de nous.
                Anti-conformiste mais pas forcément anarchiste.

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                • #9
                  moi je dis que notre pays n'a pas besoin de nous.
                  T'as bien raison mon Roughboy!!!
                  Va faire ta vie!! Quand je pense qu'un Khellil Ministre de l'énergie d'un pays pétrolier se permet d'avoir une double nationalité avec un demi pied à Alger et trois quart de pied à Dallas, je peux pas t'en vouloir!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    tu n'as pas tort
                    le problème, dans le cas du maroc qui veut lancer sa stratégie offshoring, est qu'il a besoin de former 10000 ingernieurs par an... si on commence à le piller déja, sa startégie risque de tomber à l'eau assez rapidement


                    On ne peut pas d'une part se plaindre de la fuite des cerveaux ,et d'autre part pratiquer un gestion locale des ressources humaines a l'emporte pièce et catastrophique qui s'apparente plus au système de la soukhra pharaonique qu'a de vrais rapports sains d'employeur a employé,l'ingénieur lorsque il part a l'étranger ce n'est pas seulement pour de l'argent mais c'est aussi pour avoir de la considération et des perspectives raisonnables de carrière.

                    Pour demander a un ingénieur de s'inscrire a un projet de société cela suppose que tout le monde y souscrit,et que c'est une contrat moral qui oblige toutes les parties prenantes,on ne peut pas demander seul a l'ingénieur la maillon le plus faible de la chaîne de penser lui seul a l'intérêt global,alors que son employeur lui balance touts les jours des expressions du genre : nous on ne retient personne,personne n'est irremplaçable,des dizaines pourront faire ton travail et en mieux
                    Dernière modification par Ismail2005, 23 octobre 2006, 16h22.

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