Publié le 23 mai, 2014
OFW, ou Ocean Fresh Water agite en ce début d’année 2014 la sphère maritime française en concrétisant sous pavillon français la constitution d’une flotte de navires-usines dans le but d’alimenter en eau minérale en bouteille la part de population mondiale sous stress hydrique.
logo_ofw_nomL’idée de projet industriel est née il y a plus de trois ans dans les bureaux d’Optimum Consulting, société d’ingénierie spécialisée dans l’offshore et l’agroalimentaire, qui a développé une solution concrète et de court terme.
Techniquement, le projet repose sur la transformation d’un navire de charge type RoRo en navire usine de dessalement d’eau de mer et d’embouteillement. Puisant l’eau de mer à 250 mètres de profondeur, le navire est capable de produire en flux tendus, pendant son déplacement, une eau minérale de qualité bébé, embouteillée, conservable pendant 2 ans et à un prix très compétitif. Chaque navire a une capacité de production de 375 millions de litres par an et l’achat annuel d’un navire est prévu dans le business plan. La production du navire, palettisée, est livrée aux distributeurs locaux par cabotage dans les ports marchands des pays clients, lorsque la capacité de stockage du navire est atteinte (10 000 palettes). L’intérêt de cette technique de production off-shore est de s’affranchir des effets négatifs d’une usine de désalinisation qui rejette la saumure au même endroit, tuant l’écosystème environnant. Le déplacement du navire permet donc de diluer cette saumure à un taux bien inférieur sans incidence sur les océans. Autre intérêt, le navire livrera environ toutes les semaines sa production au plus près de sa clientèle, évitant ainsi les ruptures de charges.
Économiquement, ce projet est en rupture avec les modèles existants dans la marine marchande. Il revient à certains fondamentaux quand les armateurs étaient propriétaires de la marchandise transportée. Les objectifs commerciaux sont en passe d’être atteints avec la signature de plusieurs contrats avec des clients installés au Proche-Orient. Le projet repose sur un développement sur cinq années pour avoir à terme une flotte de cinq navires-usines à minima. Cette flotte sera une goutte d’eau au milieu des 204 billions de bouteilles d’eau sous emballage plastique vendue dans le monde. Ce marché connaît une croissance de 12 % par an, dans un environnement où 40 % de la population mondiale souffre de pénurie d’eau. C’est une niche pour le pavillon national dans le secteur stratégique de l’exploitation des ressources maritimes.
En terme d’emplois au niveau de la marine marchande française c’est un véritable ballon d’oxygène à un moment où plusieurs armements abandonnent le pavillon français (Maersk Tankers entre autres). L’objectif est d’environ 540 emplois de marins embarqués ou à terre pour gérer l’ensemble de cette flotte. En 10 jours Ocean Fresh Water a reçu 340 candidatures d’officiers en demande d’embarquement. C’est l’équipage qui fera fonctionner l’usine de production à bord, d’où une forte demande d’officiers mécaniciens. En effet, la technologie employée justifie l’emploi d’un personnel qualifié, performant et intéressé à la qualité et à la quantité de la production d’eau.
Une véritable course contre la montre est engagée pour l’équipe de Régis Révilliod, Président fondateur d’Optimum Consulting, pour concrétiser ce projet avant le 1er juin 2015, date suspensive prévue dans les premiers contrats pour livrer les premières bouteilles OFW. Si OFW n’obtient pas rapidement le soutien de l’État français pour garantir le montage financier obtenu auprès des banques françaises, ce projet de 40 millions d’euros va se concrétiser à l’étranger où des fonds arabes sont prêt à financer l’intégralité. Il s’agit pour l’État Français de soutenir au travers du Fonds Souverain d’Investissement (FSI), un projet industriel ambitieux, rentable et permettant de générer à très court terme de la richesse collective dans une filière d’avenir, l’exploitation des ressources marines par la marine marchande française. Une goutte d’eau face aux 800 millions d’euros prévus pour maintenir à flot le navire SNCM.
JEUNEMARINE
OFW, ou Ocean Fresh Water agite en ce début d’année 2014 la sphère maritime française en concrétisant sous pavillon français la constitution d’une flotte de navires-usines dans le but d’alimenter en eau minérale en bouteille la part de population mondiale sous stress hydrique.
logo_ofw_nomL’idée de projet industriel est née il y a plus de trois ans dans les bureaux d’Optimum Consulting, société d’ingénierie spécialisée dans l’offshore et l’agroalimentaire, qui a développé une solution concrète et de court terme.
Techniquement, le projet repose sur la transformation d’un navire de charge type RoRo en navire usine de dessalement d’eau de mer et d’embouteillement. Puisant l’eau de mer à 250 mètres de profondeur, le navire est capable de produire en flux tendus, pendant son déplacement, une eau minérale de qualité bébé, embouteillée, conservable pendant 2 ans et à un prix très compétitif. Chaque navire a une capacité de production de 375 millions de litres par an et l’achat annuel d’un navire est prévu dans le business plan. La production du navire, palettisée, est livrée aux distributeurs locaux par cabotage dans les ports marchands des pays clients, lorsque la capacité de stockage du navire est atteinte (10 000 palettes). L’intérêt de cette technique de production off-shore est de s’affranchir des effets négatifs d’une usine de désalinisation qui rejette la saumure au même endroit, tuant l’écosystème environnant. Le déplacement du navire permet donc de diluer cette saumure à un taux bien inférieur sans incidence sur les océans. Autre intérêt, le navire livrera environ toutes les semaines sa production au plus près de sa clientèle, évitant ainsi les ruptures de charges.
Économiquement, ce projet est en rupture avec les modèles existants dans la marine marchande. Il revient à certains fondamentaux quand les armateurs étaient propriétaires de la marchandise transportée. Les objectifs commerciaux sont en passe d’être atteints avec la signature de plusieurs contrats avec des clients installés au Proche-Orient. Le projet repose sur un développement sur cinq années pour avoir à terme une flotte de cinq navires-usines à minima. Cette flotte sera une goutte d’eau au milieu des 204 billions de bouteilles d’eau sous emballage plastique vendue dans le monde. Ce marché connaît une croissance de 12 % par an, dans un environnement où 40 % de la population mondiale souffre de pénurie d’eau. C’est une niche pour le pavillon national dans le secteur stratégique de l’exploitation des ressources maritimes.
En terme d’emplois au niveau de la marine marchande française c’est un véritable ballon d’oxygène à un moment où plusieurs armements abandonnent le pavillon français (Maersk Tankers entre autres). L’objectif est d’environ 540 emplois de marins embarqués ou à terre pour gérer l’ensemble de cette flotte. En 10 jours Ocean Fresh Water a reçu 340 candidatures d’officiers en demande d’embarquement. C’est l’équipage qui fera fonctionner l’usine de production à bord, d’où une forte demande d’officiers mécaniciens. En effet, la technologie employée justifie l’emploi d’un personnel qualifié, performant et intéressé à la qualité et à la quantité de la production d’eau.
Une véritable course contre la montre est engagée pour l’équipe de Régis Révilliod, Président fondateur d’Optimum Consulting, pour concrétiser ce projet avant le 1er juin 2015, date suspensive prévue dans les premiers contrats pour livrer les premières bouteilles OFW. Si OFW n’obtient pas rapidement le soutien de l’État français pour garantir le montage financier obtenu auprès des banques françaises, ce projet de 40 millions d’euros va se concrétiser à l’étranger où des fonds arabes sont prêt à financer l’intégralité. Il s’agit pour l’État Français de soutenir au travers du Fonds Souverain d’Investissement (FSI), un projet industriel ambitieux, rentable et permettant de générer à très court terme de la richesse collective dans une filière d’avenir, l’exploitation des ressources marines par la marine marchande française. Une goutte d’eau face aux 800 millions d’euros prévus pour maintenir à flot le navire SNCM.
JEUNEMARINE
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