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Le FCE au bord de l’implosion : le sort de Réda Hamiani scellé mardi ?

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  • Le FCE au bord de l’implosion : le sort de Réda Hamiani scellé mardi ?

    La démission de Issad Rebrab du FCE a plongé la plus importante organisation patronale du pays dans une grave crise. Le sort de son président Réda Hamiani, en poste depuis 2007, est désormais incertain. Il pourrait être scellé mardi prochain lors de la réunion du comité exécutif (CE) du Conseil d’orientation stratégique (COS) du FCE, prévue à 15 h.

    « Des membres influents du conseil exécutif reprochent à Hamiani son discours versatile et veulent profiter de la crise provoquée par le départ de Rebrab pour le destituer. Ils veulent le pousser à démissionner et à confier la direction du FCE à un intérimaire jusqu’aux élections de 2015 », explique une source patronale.

    Le départ du président de Cevital, premier groupe privé algérien en chiffre d’affaires – un cinquième de l’ensemble des membres du FCE –, fragilise davantage cette association patronale, déjà confrontée à des contestations internes à cause de son implication directe dans le soutien au quatrième mandat de Bouteflika.

    Issad Rebrab a accusé, sans donner de noms, des patrons membres du FCE d’être derrière le blocage de ses projets en Algérie. « Je ne peux rester et m’asseoir avec des confrères qui, au lieu d’essayer de travailler à promouvoir l’économie nationale, ils tentent d’avoir des faveurs en enfonçant leurs confrères », a expliqué Rebrab dans un entretien à TSA publié mercredi dernier.

    Crédible et respecté dans les milieux d’affaires algériens et étrangers, Issad Rebrab a dit en réalité tout haut ce que beaucoup de chefs d’entreprises n’osent pas dire en public. De nombreux chefs d’entreprises dénoncent la mainmise de Haddad sur le FCE, et surtout son influence auprès des décideurs, souvent utilisée de manière néfaste pour obtenir des contrats publics ou fragiliser d’autres patrons.

    Ces dernières semaines, la situation s’est dégradée au sein de l’organisation patronale. « Beaucoup de réunions ont été annulées en raison de l’absence d’un nombre suffisant de membres. Certains patrons ont démissionné, d’autres ont gelé leur participation ou ne viennent pas aux réunions », affirme notre source.

    Aujourd’hui, les patrons peinent à se mettre d’accord sur les grandes questions comme la participation aux consultations sur la révision constitutionnelle. Lors d’une récente réunion sur la révision constitutionnelle, une partie de la direction a émis le souhait de prendre part aux consultations sur certains aspects politiques. Mais une autre était hostile à une telle participation, exigeant que celle-ci soit limitée aux questions économiques.
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