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Rabah Kébir revient à la charge

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    Rabah Kébir veut à tout prix exercer ses activités politiques. Il appel à lever l’interdiction faite sur Benhadj et Abassi sur les déclarations politiques. Comme si, ils ne sont pas entrain de faire ?! _________________________________
    Rabah Kébir revient à la charge

    Quotidien d'Oran
    23/10/06
    Zoubir Khélaifia


    Le responsable de l’instance exécutive de l’ex-FIS à l’étranger, Rabah Kébir, semble décidé, plus que jamais, à réinvestir la scène politique. C’est ce qui ressort de ses déclarations, hier, à la maison de la presse Tahar Djaout. «Vous voyez que je suis là et personne ne m’empêchera d’exercer des activités politiques», a-t-il sèchement rétorqué à notre question relative à l’interdiction des responsables du parti dissous de faire des déclarations politiques. Une façon comme une autre de faire savoir que désormais, il demeure incontournable lorsqu’il s’agit de parler du parti frappé d’interdiction d’activité par la justice.

    Une autre façon aussi de lancer un message aux autres responsables de l’ex-FIS, notamment Ali Benhadj, Boukhamkham et Anouar Haddam, qui ont très mal réagi à sa première sortie médiatique depuis son retour d’exil. Affichant une sérénité déconcertante, Rabah Kébir, avoue avoir rencontré, hier, Ali Benhadj dans l’intention de régler les différends qui les opposent depuis peu: «nous avons longuement discuté et je suis certain que nos différends se dissiperont avec le temps, mais il en faudra beaucoup». Est-ce à dire que Kébir n’a pas pu convaincre Ali Benhadj de tempérer ses ardeurs et modérer sa position? Certainement, si l’on sait que le numéro deux de l’ex-FIS, comme l’indique son itinéraire au sein de ce parti, s’est toujours affiché contre toute proposition de sortie de crise émanant du pouvoir, contrairement aux autres membres influents du même parti.

    Cependant, le responsable de l’instance exécutive de l’ex-FIS à l’étranger, n’est pas prêt à s’arrêter dans sa tâche qui consiste à récupérer la base du parti dissous et créer, le cas échéant, une autre formation politique pour justement couper l’herbe sous les pieds de Benhadj et consorts.

    Mais d’un autre côté Kébir déclare avec force: «je demande instamment aux autorités du pays de lever l’interdiction de déclarations politiques qui frappent les deux leaders du parti dissous, Benhadj et Abassi en l’occurrence». Rabah Kébir soutient, par ailleurs, que Ali Benhadj réfute la thèse qui veut que son fils soit monté au maquis et ignore jusqu’à présent où il se trouve. «Aucune nouvelle n’est venue apaiser les craintes de son père, quant à moi, je condamne énergiquement les enlèvements même s’il s’agit du fils de Benhadj». Depuis qu’il a foulé le sol algérien, le 17 septembre dernier, en provenance d’Allemagne, Rabah Kébir, n’a cessé de soulever l’ire de ses compagnons d’hier qui l’accusent d’avoir passer un deal avec le pouvoir dans l’intention de leur porter le coup de grâce. On s’en souvient quand Benhadj, très déçu par la tournure des évènements, a publiquement dénié le droit à Kébir de parler au nom du parti et a appelé au recours au congrès pour toute décision concernant l’ex-FIS. Tout comme d’ailleurs Boukhamkham et Haddam qui, eux aussi, ont senti le vent tourner du côté du fils de Collo dont le soutien indéfectible, avant son retour d’exil, à la charte pour la paix et la réconciliation avaient désabusé ses compagnons qui eux avaient émis des réserves sur le contenu de la loi proposée par le président de la République pour sortir le pays de l’engrenage de la violence. Si certains dirigeants du parti dissous, notamment les politiques, adoptent jusqu’à l’heure actuelle, la stratégie wait and see, les militaires, en revanche, tels Madani Mezrag et Benaïcha prêtent allégeance à Rabah Kébir.
    Dernière modification par shadok, 23 octobre 2006, 18h54.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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