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Par Arezki SLIMANI
Une véritable razzia s'opère sous les yeux des autorités qui par leur laxisme, font preuve d'un désintérêt et d'une insouciance.
Le bras de fer entre le mouvement associatif de Béjaïa et la «mafia foncière» locale est revenu au- devant de la scène à la faveur d'une manifestation initiée en fin de journée de jeudi dernier au carrefour CNS par des citoyens et autres militants pour la protection et la préservation du peu d'espaces verts qui existent encore. A l'issue de l'assemblée générale tenue avant-hier soir, il a été décidé de fermer le carrefour jouxtant le siège de la wilaya de Béjaïa, soit en face de l'espace vert convoité par un promoteur immobilier pour y construire un bâtiment.
La protestation initiée, il y a une semaine, n'a apparemment pas sensibilisé les parties concernées, en l'occurrence la municipalité et la wilaya. Jeudi soir, la manifestation était encore plus importante en matière de mobilisation; il faut dire que cela valait le coup, sachant que les espaces verts de la ville de Béjaïa sont convoités un par un par ceux qui étaient qualifiés, avant-hier, de «prédateurs», ou encore «mafia foncière».
Une véritable razzia s'opère sous les yeux des autorités qui par leur laxisme, font preuve d'un désintérêt et d'insouciance quant à cette prédation qui ne dit pas son nom. Après l'espace du boulevard Amirouche convoité par un promoteur pour ériger un hôtel et celui des Oliviers pour un une promotion immobilière, tous stoppés net par une réaction digne du mouvement associatif et de la population, voilà que l'on insiste pour s'emparer de l'espace vert en face de la wilaya, d'une valeur financière inestimable. La réaction des militants protecteurs des espaces verts de la ville ne s'est pas fait attendre. Ils sont revenus à la charge et de manière plus musclée... «Les autorités se foutent de nous, le combat continue», «halte à la mafia foncière», ce sont les messages des banderoles portées symboliquement par des enfants sur le carrefour où se sont rassemblés pas moins de 500 Bougiotes, qui dénonçaient, une fois de plus, l'agression que subit un espace vert de la ville et l'entêtement des pouvoirs publics à autoriser des constructions au mépris des lois. Plusieurs citoyens se sont relayés pour dénoncer cet état de fait. «Nous venons à peine d'en finir avec l'histoire des espaces verts du boulevard Amirouche et des Oliviers, voilà qu'on nous sort un autre accaparement», s'est indigné un citoyen.
Les discussions allaient bon train jusqu'au moment où le maire de la ville arriva avec un engagement de réunir dans moins d'un mois l'assemblée pour délibérer et faire de ce lieu un espace public. C'est la promesse faite par Hamid Merouani, le P/APC de la ville, par écrit. Une promesse qui mettra fin aux rassemblements de protestation et permettra la réouverture de la route à la circulation. Les manifestants ont pris acte et attendent la concrétisation de cet engagement communal. Désormais, en face de la mafia foncière, qui a su dépasser les lois et la force de l'autorité, celle-ci fait front avec la population; un bras de fer qu'il convient de suivre de près.
Une véritable razzia s'opère sous les yeux des autorités qui par leur laxisme, font preuve d'un désintérêt et d'une insouciance.
Le bras de fer entre le mouvement associatif de Béjaïa et la «mafia foncière» locale est revenu au- devant de la scène à la faveur d'une manifestation initiée en fin de journée de jeudi dernier au carrefour CNS par des citoyens et autres militants pour la protection et la préservation du peu d'espaces verts qui existent encore. A l'issue de l'assemblée générale tenue avant-hier soir, il a été décidé de fermer le carrefour jouxtant le siège de la wilaya de Béjaïa, soit en face de l'espace vert convoité par un promoteur immobilier pour y construire un bâtiment.
La protestation initiée, il y a une semaine, n'a apparemment pas sensibilisé les parties concernées, en l'occurrence la municipalité et la wilaya. Jeudi soir, la manifestation était encore plus importante en matière de mobilisation; il faut dire que cela valait le coup, sachant que les espaces verts de la ville de Béjaïa sont convoités un par un par ceux qui étaient qualifiés, avant-hier, de «prédateurs», ou encore «mafia foncière».
Une véritable razzia s'opère sous les yeux des autorités qui par leur laxisme, font preuve d'un désintérêt et d'insouciance quant à cette prédation qui ne dit pas son nom. Après l'espace du boulevard Amirouche convoité par un promoteur pour ériger un hôtel et celui des Oliviers pour un une promotion immobilière, tous stoppés net par une réaction digne du mouvement associatif et de la population, voilà que l'on insiste pour s'emparer de l'espace vert en face de la wilaya, d'une valeur financière inestimable. La réaction des militants protecteurs des espaces verts de la ville ne s'est pas fait attendre. Ils sont revenus à la charge et de manière plus musclée... «Les autorités se foutent de nous, le combat continue», «halte à la mafia foncière», ce sont les messages des banderoles portées symboliquement par des enfants sur le carrefour où se sont rassemblés pas moins de 500 Bougiotes, qui dénonçaient, une fois de plus, l'agression que subit un espace vert de la ville et l'entêtement des pouvoirs publics à autoriser des constructions au mépris des lois. Plusieurs citoyens se sont relayés pour dénoncer cet état de fait. «Nous venons à peine d'en finir avec l'histoire des espaces verts du boulevard Amirouche et des Oliviers, voilà qu'on nous sort un autre accaparement», s'est indigné un citoyen.
Les discussions allaient bon train jusqu'au moment où le maire de la ville arriva avec un engagement de réunir dans moins d'un mois l'assemblée pour délibérer et faire de ce lieu un espace public. C'est la promesse faite par Hamid Merouani, le P/APC de la ville, par écrit. Une promesse qui mettra fin aux rassemblements de protestation et permettra la réouverture de la route à la circulation. Les manifestants ont pris acte et attendent la concrétisation de cet engagement communal. Désormais, en face de la mafia foncière, qui a su dépasser les lois et la force de l'autorité, celle-ci fait front avec la population; un bras de fer qu'il convient de suivre de près.