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Beni Saf, paisible ville côtière très accueillante, semble mouiller son nez dans les eaux salées de la Méditerranée. Ville de Syphax, où le touriste découvre des plages à perte de vue, de nature sauvage s’apprête à accueillir les estivants.
Beni Saf regorge, en effet, de potentialités énormes dues pour la plupart à sa position sur la côte, et constitue de ce fait une véritable attraction touristique grâce à ses caractéristiques géographiques et ses atouts très variés. Ville de pêcheurs, cette bourgade, qui a vu le passage des Romains, compte une population de 46 000 habitants et s’étend sur une superficie de 61 km2. Créée en 1883 comme commune, Beni Saf compte un littoral de 15 km avec de belles plages, à l’image, entre autres, de Rechgoun, Madrid, la Marmite, Sidi Boussif et la plage du Puits. Si l’on trouve cette ville très attirante, ce n’est pas uniquement en raison de sa bonne position géographique, mais aussi et surtout pour son exploitation de ses atouts naturels. Exemple de ville de la wilaya d’Aïn Témouchent qui a su mettre en valeur tout ce qu’elle possède comme richesses naturelles afin d’en tirer des profits énormes, pour devenir en fin de compte l’une des villes côtières les plus importantes de sa région. Pêche, agriculture, tourisme restent un tiercé gagnant. Mais il est important de souligner que la ville cherche à se débarrasser de trois problèmes, à savoir l’AEP, le chômage et l’incivisme.
En effet, les falaises de Sagla offrent un paysage désolant, malgré plusieurs opérations de nettoyage, mais le manque de civisme a aggravé la situation. 40% de ces falaises ont été prises en charge, et le reste sera complètement nettoyé. Les responsables locaux interpellent les citoyens à collaborer, car la propreté de la ville de Beni Saf est l’affaire de tous, et la commune a réservé des lieux spéciaux où déposer les ordures. Selon les élus, la propreté de la ville contribue à l’image qu’elle donne au touriste de passage, mais surtout à l’image qu’en ont ses habitants. Elle contribue également à une certaine qualité de vie et influence fortement les comportements de ses résidents, selon la manière dont celle-ci est gérée. C’est pourquoi la municipalité est très vigilante à ce que la commune soit propre… et à ce qu’elle le reste ! C’est dire que le développement durable se concrétise par des gestes pour l’environnement, menés conjointement par les pouvoirs publics, les collectivités, les entreprises et les citoyens. En plus de la responsabilisation citoyenne de chacun, les objectifs de la municipalité sont clairs dans ce domaine : lutter contre la pollution, embellir le cadre de vie en assurant la constance de la propreté, de la propreté des lieux publics et en réalisant des plantations esthétiques, tout en préservant le patrimoine naturel et sa diversité biologique… Et le citoyen a une lourde responsabilité et il est de son devoir de s’y impliquer.
A Beni Saf, les principales destinations des touristes sont les plages. Il y a un intérêt accru pour les stations balnéaires, là où l’on a réalisé des investissements aptes à se positionner sur un marché concurrentiel du tourisme balnéaire. « Nous sommes à pied d’œuvre pour être prêts le jour J. A nos yeux, le tourisme joue un rôle d’avant-garde dans la création de l’emploi et participe ainsi à la résorption du chômage, et est retenu comme un facteur moteur et clef du développement de la région. L’orientation stratégique retenue est qu’à l’avenir, Beni Saf soit une destination touristique de renommée internationale et un haut lieu de loisirs, accueillant plus de 5 millions d’estivants. Et pour cause, elle offre un dépaysement garanti et une grande diversité d’intérêts touristiques, et nombreuses sont les potentialités touristiques et les opportunités de développement constituant des niches porteuses, dont la ZET de Rechgoun qui s’étend sur 15 hectares », ont souligné des responsables. Malheureusement, la région enregistre encore un déficit flagrant en matière de lits, elle ne compte malheureusement que 5 hôtels, 6 camps de toile et une auberge. S’agissant de l’AEP, la région souffre du manque de cet élixir de vie, et la dotation est de un jour sur deux, et des fois un jour sur trois, et ce, malgré le projet de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 46 000 mètres cubes par jour. Beni Saf est connue également par ses cultures, notamment les agrumes, sur 118 hectares avec une production de 250 quintaux à l’hectare.
Malheureusement, cette culture a été affectée par la sécheresse. A cela s’ajoute la vigne sur près de 180 hectares avec une production de 25 q/ha, qui a subi le même sort climatique. Les autorités pensent transférer les eaux épurées de la station, mais comme le financement est faramineux, l’intervention des concernés pour prendre en charge le problème serait le bienvenu. Avec l’exploitation des eaux épurées, on pourra sauver les agrumes et même les vignobles, a-t-on estimé.
Auteur: Rachid Tlemçani
reporters.dz
Beni Saf regorge, en effet, de potentialités énormes dues pour la plupart à sa position sur la côte, et constitue de ce fait une véritable attraction touristique grâce à ses caractéristiques géographiques et ses atouts très variés. Ville de pêcheurs, cette bourgade, qui a vu le passage des Romains, compte une population de 46 000 habitants et s’étend sur une superficie de 61 km2. Créée en 1883 comme commune, Beni Saf compte un littoral de 15 km avec de belles plages, à l’image, entre autres, de Rechgoun, Madrid, la Marmite, Sidi Boussif et la plage du Puits. Si l’on trouve cette ville très attirante, ce n’est pas uniquement en raison de sa bonne position géographique, mais aussi et surtout pour son exploitation de ses atouts naturels. Exemple de ville de la wilaya d’Aïn Témouchent qui a su mettre en valeur tout ce qu’elle possède comme richesses naturelles afin d’en tirer des profits énormes, pour devenir en fin de compte l’une des villes côtières les plus importantes de sa région. Pêche, agriculture, tourisme restent un tiercé gagnant. Mais il est important de souligner que la ville cherche à se débarrasser de trois problèmes, à savoir l’AEP, le chômage et l’incivisme.
En effet, les falaises de Sagla offrent un paysage désolant, malgré plusieurs opérations de nettoyage, mais le manque de civisme a aggravé la situation. 40% de ces falaises ont été prises en charge, et le reste sera complètement nettoyé. Les responsables locaux interpellent les citoyens à collaborer, car la propreté de la ville de Beni Saf est l’affaire de tous, et la commune a réservé des lieux spéciaux où déposer les ordures. Selon les élus, la propreté de la ville contribue à l’image qu’elle donne au touriste de passage, mais surtout à l’image qu’en ont ses habitants. Elle contribue également à une certaine qualité de vie et influence fortement les comportements de ses résidents, selon la manière dont celle-ci est gérée. C’est pourquoi la municipalité est très vigilante à ce que la commune soit propre… et à ce qu’elle le reste ! C’est dire que le développement durable se concrétise par des gestes pour l’environnement, menés conjointement par les pouvoirs publics, les collectivités, les entreprises et les citoyens. En plus de la responsabilisation citoyenne de chacun, les objectifs de la municipalité sont clairs dans ce domaine : lutter contre la pollution, embellir le cadre de vie en assurant la constance de la propreté, de la propreté des lieux publics et en réalisant des plantations esthétiques, tout en préservant le patrimoine naturel et sa diversité biologique… Et le citoyen a une lourde responsabilité et il est de son devoir de s’y impliquer.
A Beni Saf, les principales destinations des touristes sont les plages. Il y a un intérêt accru pour les stations balnéaires, là où l’on a réalisé des investissements aptes à se positionner sur un marché concurrentiel du tourisme balnéaire. « Nous sommes à pied d’œuvre pour être prêts le jour J. A nos yeux, le tourisme joue un rôle d’avant-garde dans la création de l’emploi et participe ainsi à la résorption du chômage, et est retenu comme un facteur moteur et clef du développement de la région. L’orientation stratégique retenue est qu’à l’avenir, Beni Saf soit une destination touristique de renommée internationale et un haut lieu de loisirs, accueillant plus de 5 millions d’estivants. Et pour cause, elle offre un dépaysement garanti et une grande diversité d’intérêts touristiques, et nombreuses sont les potentialités touristiques et les opportunités de développement constituant des niches porteuses, dont la ZET de Rechgoun qui s’étend sur 15 hectares », ont souligné des responsables. Malheureusement, la région enregistre encore un déficit flagrant en matière de lits, elle ne compte malheureusement que 5 hôtels, 6 camps de toile et une auberge. S’agissant de l’AEP, la région souffre du manque de cet élixir de vie, et la dotation est de un jour sur deux, et des fois un jour sur trois, et ce, malgré le projet de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 46 000 mètres cubes par jour. Beni Saf est connue également par ses cultures, notamment les agrumes, sur 118 hectares avec une production de 250 quintaux à l’hectare.
Malheureusement, cette culture a été affectée par la sécheresse. A cela s’ajoute la vigne sur près de 180 hectares avec une production de 25 q/ha, qui a subi le même sort climatique. Les autorités pensent transférer les eaux épurées de la station, mais comme le financement est faramineux, l’intervention des concernés pour prendre en charge le problème serait le bienvenu. Avec l’exploitation des eaux épurées, on pourra sauver les agrumes et même les vignobles, a-t-on estimé.
Auteur: Rachid Tlemçani
reporters.dz