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Algérie : 8 milliards de dollars d’IDE en 2007

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  • Algérie : 8 milliards de dollars d’IDE en 2007

    Bonjour, de 3 milliards en 2006, l'Algérie attend 8 milliards en 2007, le DG de l’ANDI l’a annoncé hier à la radio
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    «L’Algérie ambitionne d’être un pôle émergeant d’investissement dans le bassin méditerranéen», affirme Abdelmadjid Baghdadli, directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), invité hier de la rédaction de la Chaîne III. Tous les réaménagements apportés récemment au dispositif d’encouragement à l’investissement visent cet objectif.

    Les réaménagements introduits dans le Code des investissements du 20 août 2001 par la nouvelle Ordonnance publiée au Journal officiel du 19 juillet 2006, ont touché d’abord le système d’éligibilité aux avantages du Code de l’investissement en réduisant au maximum l’accès aux avantages. Cet accès ne nécessite plus autant de documents administratifs à présenter à l’ANDI, une déclaration suffit. Il y a eu aussi, ajoute M. Baghdadli, des changements en matière d’avantages même puisque le nouveau Code a introduit les avantages d’exploitation pour les investissements du régime général et l’exonération des droits de douanes (qui étaient de 5%).

    Les autorisations pour les activités réglementées ne figurent plus dans le dossier présenté à l’ANDI, c’est l’affaire des administrations concernées. Enfin, il n’est plus obligatoire de présenter au Conseil national de l’investissement (CNI), les projets qui dépassent 500 millions de DA. Tous les projets éligibles au régime général sont traités directement par l’Agence avec des délais réduits : 72h pour délivrer la décision d’octroi d’avantages et 10 jours pour les décisions d’octroi d’avantages de la phase d’exploitation.

    Les organes de l’investissement ont connu également des réaménagements : le CNI (présidé par le chef du gouvernement) est rattaché auprès du ministre des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI) qui voit passer sous sa tutelle, l’ANDI, ce qui donne une plus grande cohérence au fonctionnement de la chaîne de l’investissement, fait remarquer M. Baghdadli. La mission fondamentale de l’Agence ne change pas : promotion, accompagnement et mise en œuvre du dispositif d’encouragement des investissements, mais ses tâches sont clarifiées et ses obligations allégées notamment quant à l’exécution de l’investissement. L’ANDI suit la réalisation de l’investissement mais le suivi du respect des engagements est du ressort des administrations concernées (notamment Douanes et Impôts). Ainsi, l’Agence ne délivrerait les décisions d’octroi d’avantages qu’une fois présentée l’attestation d’entrée en production qui est établie par l’administration des impôts.

    L’ANDI devrait pouvoir répondre, souligne M. Baghdadli, plus rapidement aux besoins des promoteurs et mieux les suivre. Pour cela, elle dispose de 13 guichets uniques opérationnels sur le territoire national mais, reconnaît M. Baghdadli, qui ne fonctionnent pas encore de manière satisfaisante à cause surtout des aspects d’habilitation des représentants des administrations à délivrer les documents. Il annonce une opération pilote commencée à Blida avec des institutions internationales pour mettre en œuvre un dispositif de facilitation de créations d’entreprises destinées à l’investissement. A la mi-2007 ou à la fin 2007, espère M. Baghdadli, ce dispositif sera mis en place.

    Pourquoi avoir tant attendu pour réaménager le dispositif ? Il a fallu, répond M. Baghdadli, une période d’examen et de bilan. Côté bilan justement, le directeur général de l’ANDI prévoit, pour 2006, à peu près 3 milliards de dollars dans les IDE et le partenariat. 2007 devrait être meilleure puisqu’il révèle que 16 grands projets sont en discussion pour un montant de 612 milliards de DA, environ 8 milliards de dollars d’investissements, preuve, selon lui, que l’Algérie attire les gros projets et non pas la multitude de petits projets. Mais les gros projets nécessitent du temps. Ils portent, précise-t-il, sur plusieurs domaines : tourisme, centre d’affaires, production d’énergie, dessalement d’eau de mer, la production de fertilisants. En résumé, conclut-il, l’Algérie est un pays d’attractivité de l’IDE en particulier pour les capitaux arabes comme le montrent les exemples qu’il cite d’Orascom, de Wataniya, des Séoudiens, des Emiratis et des Koweitiens.

    M’hamed Rebah
    22-10-2006 La Nouvelle République
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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