"L'affaire des autocollants" de Wilders – qui date d'il y a cinq mois – a aujourd'hui des conséquences néfastes pour les relations entre les deux pays. Riyad a engagé des sanctions contre des entreprises néerlandaises
L'Arabie Saoudite a lancé des mesures économiques contre des entreprises néerlandaises en réaction à 'l'affaire des autocollants' de Geert Wilders", a déclaré officiellement le ministère saoudien des Affaires étrangères, cité par De Volkskrant sur son site web.
En décembre de l'année dernière, nous rappelle le quotidien, Geert Wilders a diffusé des autocollants verts inspirés du drapeau de l'Arabie Saoudite. Au lieu de la confession de foi, le texte sur l'autocollant disait : "L'islam est un mensonge. Mahomet est un escroc. Le Coran est du poison." Wilders a ensuite envoyé un autocollant accompagné d'une lettre à l'ambassade d'Arabie Saoudite à La Haye.
Les Pays-Bas vont essayer de régler cette affaire
Le gouvernement s'est distancié avec insistance de ce que l'on a nommé par la suite "l'affaire des autocollants" de Wilders. Cette semaine, le ministre néerlandais des Affaires étrangères a dit vouloir aller à Riyad pour "essayer de régler cette affaire". Wilders, de son côté, a profité de la polémique pour déclarer à l'agence ANP : "Ceci est une attaque frontale à notre liberté d'expression. [...] Il ne faut pas nous faire museler par un pays barbare qui ne peut même pas épeler les mots 'droits de l’homme'."
Pour les Pays-Bas, l'Arabie Saoudite est un partenaire commercial important. En 2012, les Pays-Bas ont exporté pour plus de 2,2 milliards d’euros de marchandises vers le royaume. Les plus grandes entreprises néerlandaises présentes en Arabie Saoudite sont Shell et Friesland/Campina. Sabic est l'entreprise saoudienne la plus importante aux Pays-Bas.
COURRIER INTERNATIONAL
L'Arabie Saoudite a lancé des mesures économiques contre des entreprises néerlandaises en réaction à 'l'affaire des autocollants' de Geert Wilders", a déclaré officiellement le ministère saoudien des Affaires étrangères, cité par De Volkskrant sur son site web.
En décembre de l'année dernière, nous rappelle le quotidien, Geert Wilders a diffusé des autocollants verts inspirés du drapeau de l'Arabie Saoudite. Au lieu de la confession de foi, le texte sur l'autocollant disait : "L'islam est un mensonge. Mahomet est un escroc. Le Coran est du poison." Wilders a ensuite envoyé un autocollant accompagné d'une lettre à l'ambassade d'Arabie Saoudite à La Haye.
Les Pays-Bas vont essayer de régler cette affaire
Le gouvernement s'est distancié avec insistance de ce que l'on a nommé par la suite "l'affaire des autocollants" de Wilders. Cette semaine, le ministre néerlandais des Affaires étrangères a dit vouloir aller à Riyad pour "essayer de régler cette affaire". Wilders, de son côté, a profité de la polémique pour déclarer à l'agence ANP : "Ceci est une attaque frontale à notre liberté d'expression. [...] Il ne faut pas nous faire museler par un pays barbare qui ne peut même pas épeler les mots 'droits de l’homme'."
Pour les Pays-Bas, l'Arabie Saoudite est un partenaire commercial important. En 2012, les Pays-Bas ont exporté pour plus de 2,2 milliards d’euros de marchandises vers le royaume. Les plus grandes entreprises néerlandaises présentes en Arabie Saoudite sont Shell et Friesland/Campina. Sabic est l'entreprise saoudienne la plus importante aux Pays-Bas.
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