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Baccalauréat 2014 en Algérie : Début aujourd’hui des épreuves

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  • Baccalauréat 2014 en Algérie : Début aujourd’hui des épreuves

    Coup d’envoi aujourd’hui des épreuves du baccalauréat 2014 pour plus d’un demi-million de candidats en Algérie. Cinq jours durant, ils devront subir des épreuves pour tenter de décrocher le sésame qui leur ouvrira les portes de l’université.



    Après les durs moments de stress et d’angoisse durant les révisions, les élèves de terminale passent leur bac aujourd’hui. Comme pour les années précédentes, les candidats auront deux sujets au choix pour chaque matière et une demi-heure supplémentaire par rapport à l’horaire réglementaire fixé. Ils seront plus de 560 000 candidats, à travers tout le territoire national, qui concourront à partir d’aujourd’hui ces épreuves qui s’étaleront jusqu’au 5 juin 2014.

    Plus exactement, ils sont au total 657 026 candidats, dont 450 374 scolarisés et 206 652 libres, inscrits à cet examen, selon les données de l’Office national des examens et concours (ONEC). On note une hausse du nombre de candidats de l’ordre de 15,4%, soit 87 669 candidats de plus par rapport à l’année dernière.

    Comme pour les années précédentes, les filles sont plus nombreuses que les garçons, avec un nombre de 369 675 candidates, soit 61,53%. L’Office a par ailleurs recensé 2551 candidats issus des écoles privées, 280 personnes aux besoins spécifiques, 833 étrangers et 2432 issus des centres de rééducation. Et pour assurer le bon déroulement de ces examens, 120 000 enseignants-surveillants ont été mobilisés dans les 2181 centres d’examen prévus à cet effet. Outre 16 000 observateurs, 34 000 autres enseignants seront mobilisés dans les 57 centres de correction.

    Un seul centre national est retenu pour l’annonce des résultats, prévu pour le 6 juillet prochain, alors que le ministère de l’Education nationale a réquisitionné 9 centres de collecte des copies d’examen. Cela étant, tout semble prêt du côté des pouvoirs publics pour l’organisation dans les meilleures conditions de cet examen. Pour son premier test à la tête du département de l’Education nationale, la nouvelle ministre, Nouria Benghabrit Remaoun, veut réussir son pari : organiser un bac sans dépassement et sans tricherie.

    C’est ainsi qu’elle a tenu à rassurer d’avoir tout fait pour que toutes les conditions soient réunies aux fins d’un bon déroulement de ces examens. «Toutes les mesures préventives nécessaires ont été prévues pour éviter les dépassements enregistrés l’année dernière lors des épreuves du baccalauréat», a-t-elle souligné depuis Constantine mercredi dernier. «Nul n’est au-dessus de la loi», a-t-elle mis en garde, précisant que «toutes les informations utiles, les conseils et les mises en garde nécessaires ont été mentionnés sur les convocations pour le baccalauréat afin de permettre le déroulement serein de cette épreuve décisive».

    Mme Benghabrit rassure en tout cas que des efforts étaient déployés pour éviter que ce genre de situation se reproduise. «Toutes les conditions sont effectivement réunies ; il reste à savoir si toutes ces mesures seront appliquées correctement sur le terrain», déclare le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, pour lequel «il est impossible qu’il y ait des fuites des sujets».

    Celui-ci met en revanche en garde contre ce qu’il qualifie de «trabendistes de faux sujets qui font leur apparition à la veille des examens». Côté sécurisation des épreuves du bac, la Gendarmerie nationale déploie «un dispositif opérationnel spécial» pour la couverture sécuritaire des centres d’impression, des centres d’examen et des centres de correction. La DGSN sera également présente sur le terrain avec 15 000 agents pour sécuriser les épreuves du baccalauréat.

    A noter que le ministère de l’Education nationale a écarté l’option d’une session spéciale pour la wilaya de Ghardaïa, laquelle a connu ces derniers mois des incidents ayant entravé le déroulement normal de la scolarité. «Nous ne nous autoriserons jamais à faire de la discrimination entre les enfants d’un même pays en organisant une session spéciale du baccalauréat pour les candidats de la wilaya de Ghardaïa», a souligné récemment Mme Benghabrit.Pour elle, l’organisation d’une session spéciale du baccalauréat pour les élèves de Ghardaïa «pourrait avoir des conséquences négatives pour les futurs bacheliers de la région, notamment lors des inscriptions».

    Rabah Beldjenna-El Watan
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