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Réserves énergétiques conventionnelles: Sellal sonne l’alerte !

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  • Réserves énergétiques conventionnelles: Sellal sonne l’alerte !

    Avec des réserves de 12 milliards de barils de pétrole et de 4 000 milliards de mètres cubes de gaz, «l’Algérie ne serait pas en mesure de maintenir ses volumes d’exportation actuels à l’horizon 2030». Telle a été l’alerte donnée hier par le Premier ministre. En réponse, il indique que son gouvernement mise désormais sur le gaz de schiste. Il a indiqué que son gouvernement mise désormais sur le gaz de schiste. Explication.



    Devant les députés, hier, engagé dans une opération «marketing» pour présenter le programme de son gouvernement, M. Sellal a bien précisé les choses : «Nous avons adopté un nouveau texte sur le gaz de schiste et nous devons expliquer à nos citoyennes et citoyens qu’on ne peut se dérober à son exploitation à long terme», non sans préciser que son exploitation «n’est pas pour aujourd’hui».
    A ce propos, un programme de 11 forages de gaz de schiste a été approuvé dernièrement par le Conseil des ministres, mais aucune extraction n’y sera opérée. Cette opération vise seulement à évaluer le potentiel schisteux en Algérie, d’autant plus que dans les cinq prochaines années, le secteur de l’énergie va entamer une phase préparatoire de l’exploitation à long terme du gaz de schiste par des forages pilotes, en plus d’un programme de formation et de mise à niveau technologique aux meilleurs procédés de la production du gaz du schiste au bénéfice des cadres de la Sonatrach.
    La décision du gouvernement de se diriger vers l’exploitation des gaz de schiste est défendue par le Premier ministre d’abord en termes de «sécurité énergétique», dans la mesure où le pays sera dans l’obligation de consacrer une partie des hydrocarbures qu’il exporte à la consommation intérieure. Se voulant transparent, M. Sellal a révélé qu’avec des réserves de 12 milliards de barils de pétrole et de 4 000 milliards de mètres cubes de gaz, «l’Algérie ne serait pas en mesure de maintenir ses volumes d’exportation actuels à l’horizon 2030».
    «D’où la nécessité d’intensifier les efforts d’exploration et de développement en mettant en production de nouveaux gisements de pétrole et de gaz pour renouer avec la croissance en matière de production qui a baissé l’année dernière», reconnaît-il. Et de dire franchement que «si les réserves restent en 2030 à leur niveau actuel, nous n’allons couvrir que la demande nationale, il en restera très peu pour l’exportation».
    Une vision rude mais juste de l’avenir des hydrocarbures dans notre pays et pour son système économique. Mais qui devait être dite au nom de la logique géologique et de celle des énergies conventionnelles non renouvelables.
    La durée de vie des gisements actuels de l’Algérie, il fallait le dire et conforter la thèse des experts, est limitée au point de mettre en péril, si on n’y pense pas maintenant, nos équilibres économiques et les recettes que nous tirons des exportations de pétrole et de gaz vers l’étranger.
    En 2030, a-t-il indiqué, et si les réserves conventionnelles restent en l’état, il n’y aura pas de marge suffisante pour le pays pour exporter ses hydrocarbures.
    Il reste que le Premier ministre, même si son argument pro-schiste tient la route au point de vue de la logique économique, n’a pas cru nécessaire d’insister sur le passage obligatoire vers une consommation domestique rationnelle et sur la lutte contre le gaspillage actuel des ressources : un point que les experts présentent comme important sinon vital pour la préservation du patrimoine pétrolier et gazier.
    Revenant sur l’impact environnemental de cette exploitation, le chef de l’Exécutif a tenu d’emblée à préciser que son gouvernement, conscient des dangers de cette opération, ne nie pas les aspects négatifs de cette exploitation.
    «Nous allons prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger nos ressources hydriques. Nous n’allons pas prendre le risque de porter atteinte à l’environnement», a-t-il promis.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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