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Tizi-Ouzou: Hommage à Slimane Amirat

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  • Tizi-Ouzou: Hommage à Slimane Amirat

    Le Musée régional du moudjahid de Tizi-Ouzou, en collaboration avec la Fondation Amirat, a organisé vendredi une journée commémorative en hommage au défunt moudjahid Slimane Amirat (1929-1992) en présence de nombreux compagnons d’armes et moudjahidine du bureau de l’ONM de Tizi-Ouzou, de la Fédération FLN de France, des différentes associations des enfants de chouhada de la wilaya, ainsi que des membres de sa famille, dont sa veuve, Zoubida Amirat.


    Ces derniers ont été nombreux à témoigner de la bravoure et de l’engagement révolutionnaire de l’homme qui a dit un jour : «Si j’avais à choisir entre la démocratie et l’Algérie, je choisirais l’Algérie» Une phrase passée dans la postérité, car prononcée durant les moments les plus sombres de l’histoire récente de l’Algérie. Le moudjahid Makhlouf Toukal, un ancien condamné, n’a pas lésiné sur les superlatifs pour parler de Slimane Amirat. « Un héros, un grand homme, juste, humain qui aime son pays et qui a le sens du sacrifice. » Sa veuve parlera de l’envergure révolutionnaire de celui qui fut le compagnon d’une vie et dont on apprendra qu’il a des liens de parenté avec le grand résistant populaire El Mokrani. Des éléments sur la vie politique postindépendance du défunt ont été aussi évoqués, notamment son rôle et son action d’opposant politique au régime de Boumediene qu’il avait joué au côté de Krim Belkacem, sa protestation après la détention du leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, suite aux événements de 1963. Djillali Leghima, moudjahid et cadre de la Fédération de France du FLN, parlera de son long compagnonnage. Il témoignera des vicissitudes politiques rencontrées par Slimane Amirat, qui avait connu une détention secrète pendant six mois pour sédition et complot vers la fin des années 1960, raisons pour lesquelles il a été condamné à mort par le régime de l’époque. L’homme qui avait relancé le MDRA, cadre politique créé en compagnie de Krim Belkacem, se distinguera durant les années 1990, suite à l’ouverture politique d’alors, par ses prises de position et son intransigeance sur les principes nationalistes. Tout le monde a en mémoire les circonstances tragiques dans lesquelles il trouvera la mort. C’était lors de l’assassinat de Boudiaf en 1992. Le cœur de Slimane Amirat lâchera alors qu’il était devant le cercueil de Mohamed Boudiaf qui venait d’être victime d’un attentat non encore élucidé jusqu’à présent.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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