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D’anciens militaires, radiés de l’armée pour mauvaise santé, vivent dans la précarité totale, et ce, après avoir épuisé toutes leurs forces dans la bataille antiterroriste (1996-2011).
Ils se sentent complètement abandonnés après avoir servi la nation avec dévouement. En se présentant hier à la rédaction d’El Watan, Fergani Hamid, un des leurs, a voulu tirer la sonnette d’alarme.Selon les chiffres qu’il nous a fournis, leur nombre est de 12 000.
Leur situation se présente comme suit : 300 dossiers réglés, 300 en instance et 600 autres ont été refusés. Aujourd’hui, ils ne peuvent postuler à aucun autre travail et n’ont pas de couverture sociale. Ils ont été reçus à plusieurs reprises par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l’homme (CNCDPDH) mais à chaque fois, c’est la même réponse : «Patientez» !
Une lettre datée du 1er décembre 2013 a été adressée au président de la République, à ceux de l’APN et du Sénat, au Premier ministre pour expliquer leur cas et exhorter les pouvoirs publics à leur venir en aide, mais, nous dit-il, «nous n’avons récolté que des promesses».
Croyant que la délivrance viendrait après le scrutin présidentiel, une grande partie d’entre eux s’est investie pleinement dans la campagne électorale sans recevoir le moindre dinar. Seul signe de reconnaissance, «un diplôme leur a été délivré par la Coordination nationale des associations de soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika», assène notre interlocuteur.
Poursuivant : «La remise des diplômes a certes une valeur symbolique mais elle ne nourrit pas son homme.» Il nous fait visionner ainsi une vidéo sur son portable qui montre une réunion lors de la campagne électorale avec Amar Ghoul, ministre des Transports et un des soutiens les plus fervents de la candidature de Abdelaziz Bouteflika et qui avoue que «leur cause est juste».
Jugeant leur situation d’inacceptable, il promet de la prendre en charge après la présidentielle. Des promesses non tenues et qui poussent ces militaires à poursuivre leur combats.
KB, El Watan
Ils se sentent complètement abandonnés après avoir servi la nation avec dévouement. En se présentant hier à la rédaction d’El Watan, Fergani Hamid, un des leurs, a voulu tirer la sonnette d’alarme.Selon les chiffres qu’il nous a fournis, leur nombre est de 12 000.
Leur situation se présente comme suit : 300 dossiers réglés, 300 en instance et 600 autres ont été refusés. Aujourd’hui, ils ne peuvent postuler à aucun autre travail et n’ont pas de couverture sociale. Ils ont été reçus à plusieurs reprises par Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de défense et de promotion des droits de l’homme (CNCDPDH) mais à chaque fois, c’est la même réponse : «Patientez» !
Une lettre datée du 1er décembre 2013 a été adressée au président de la République, à ceux de l’APN et du Sénat, au Premier ministre pour expliquer leur cas et exhorter les pouvoirs publics à leur venir en aide, mais, nous dit-il, «nous n’avons récolté que des promesses».
Croyant que la délivrance viendrait après le scrutin présidentiel, une grande partie d’entre eux s’est investie pleinement dans la campagne électorale sans recevoir le moindre dinar. Seul signe de reconnaissance, «un diplôme leur a été délivré par la Coordination nationale des associations de soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika», assène notre interlocuteur.
Poursuivant : «La remise des diplômes a certes une valeur symbolique mais elle ne nourrit pas son homme.» Il nous fait visionner ainsi une vidéo sur son portable qui montre une réunion lors de la campagne électorale avec Amar Ghoul, ministre des Transports et un des soutiens les plus fervents de la candidature de Abdelaziz Bouteflika et qui avoue que «leur cause est juste».
Jugeant leur situation d’inacceptable, il promet de la prendre en charge après la présidentielle. Des promesses non tenues et qui poussent ces militaires à poursuivre leur combats.
KB, El Watan