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Il fallait bien une réaction de la part du président du Forum des chefs d’entreprise, suite aux informations relayées ces derniers jours par la presse, selon lesquelles une crise ouverte mine le FCE. Et cette réaction est venue du président du Forum, Réda Hamian, hier, après s’être réuni avec les six vice-présidents du Forum ainsi qu’avec son directeur d’orientation stratégique Brahim Benabdessla.
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le président de l’organisation patronale tient à réaffirmer la cohésion du FCE et sa stabilité. « Le Forum demeurera fidèle à ses principes : mettre l’entreprise au centre des politiques économiques, militer pour l’amélioration de l’environnement économique du pays, booster la croissance hors hydrocarbures et réduire notre dépendance de l’importation », peut-on lire dans cette déclaration. Aussi, le FCE tient à préciser que l’adhésion comme le départ du Forum des chefs d’entreprise « est un acte libre et souverain qui ne concerne en définitive que les individus eux-mêmes et le départ de deux patrons (Slim Othmani et Issad Rebrab, Ndlr) ne constitue nullement pour le Forum des chefs d’entreprise un acte de dénonciation de sa ligne de conduite », affirme le président du FCE. « Au vu de l’ampleur donnée par certains médias aux déclarations de certains patrons, le FCE réaffirme que ces déclarations « n’engagent que leurs auteurs. De ce fait, le FCE dément toute rumeur relative à un conflit interne entre ses différents membres ». Le FCE, qui compte en son sein plus de 290 patrons d’entreprises, reste « mobilisé hier comme aujourd’hui pour défendre l’intérêt de l’entreprise algérienne en se plaçant comme force de proposition incontournable ». De ce fait, « aucune tentative de le détourner ou de le dévier de cet objectif ne saurait aboutir ». Réda Hamiani vise, a priori, à calmer le jeu suite à la montée de pression suscitée par des déclarations de deux ailes au sein du Forum que la ligne de conduite du FCE fait diverger. En effet, un camp conteste ce qu’il considère comme un alignement du FCE en faveur du pouvoir, accusant certains « ténors » de prendre en otage le FCE en le déviant de ses fondamentaux, notamment celui de la sauvegarde de l’entreprise. L’autre camp rejette cette accusation et parle d’hypocrisie de certains chefs d’entreprise «planqués » et engagés dans une logique de déstabilisation de l’organisation patronale la plus crédible du pays. Au milieu, Réda Hamiani, si « smart » qu’il soit, n’a pas été très adroit dans la direction du Forum depuis que le pays était entré en période électorale – séquence politique terrible et inédite depuis cinquante ans – ni dans la gestion des équilibres et des rapports de force qui ont toujours caractérisé l’association. Hier, et selon un membre du FCE, la réunion a été plus qu’ordinaire et Hamiani a dû entendre quelques critiques, mais il est parvenu à sauver sa chemise, selon l’expression qui lui va bien par ailleurs en raison de ses activités industrielles…. Ce qui lui a été reproché, c’est de n’avoir pas su se montrer pugnace ni suffisamment combatif. Notamment, face aux démissions de Slim Othmani et d’Issad Rebrab.
reporters.dz
Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le président de l’organisation patronale tient à réaffirmer la cohésion du FCE et sa stabilité. « Le Forum demeurera fidèle à ses principes : mettre l’entreprise au centre des politiques économiques, militer pour l’amélioration de l’environnement économique du pays, booster la croissance hors hydrocarbures et réduire notre dépendance de l’importation », peut-on lire dans cette déclaration. Aussi, le FCE tient à préciser que l’adhésion comme le départ du Forum des chefs d’entreprise « est un acte libre et souverain qui ne concerne en définitive que les individus eux-mêmes et le départ de deux patrons (Slim Othmani et Issad Rebrab, Ndlr) ne constitue nullement pour le Forum des chefs d’entreprise un acte de dénonciation de sa ligne de conduite », affirme le président du FCE. « Au vu de l’ampleur donnée par certains médias aux déclarations de certains patrons, le FCE réaffirme que ces déclarations « n’engagent que leurs auteurs. De ce fait, le FCE dément toute rumeur relative à un conflit interne entre ses différents membres ». Le FCE, qui compte en son sein plus de 290 patrons d’entreprises, reste « mobilisé hier comme aujourd’hui pour défendre l’intérêt de l’entreprise algérienne en se plaçant comme force de proposition incontournable ». De ce fait, « aucune tentative de le détourner ou de le dévier de cet objectif ne saurait aboutir ». Réda Hamiani vise, a priori, à calmer le jeu suite à la montée de pression suscitée par des déclarations de deux ailes au sein du Forum que la ligne de conduite du FCE fait diverger. En effet, un camp conteste ce qu’il considère comme un alignement du FCE en faveur du pouvoir, accusant certains « ténors » de prendre en otage le FCE en le déviant de ses fondamentaux, notamment celui de la sauvegarde de l’entreprise. L’autre camp rejette cette accusation et parle d’hypocrisie de certains chefs d’entreprise «planqués » et engagés dans une logique de déstabilisation de l’organisation patronale la plus crédible du pays. Au milieu, Réda Hamiani, si « smart » qu’il soit, n’a pas été très adroit dans la direction du Forum depuis que le pays était entré en période électorale – séquence politique terrible et inédite depuis cinquante ans – ni dans la gestion des équilibres et des rapports de force qui ont toujours caractérisé l’association. Hier, et selon un membre du FCE, la réunion a été plus qu’ordinaire et Hamiani a dû entendre quelques critiques, mais il est parvenu à sauver sa chemise, selon l’expression qui lui va bien par ailleurs en raison de ses activités industrielles…. Ce qui lui a été reproché, c’est de n’avoir pas su se montrer pugnace ni suffisamment combatif. Notamment, face aux démissions de Slim Othmani et d’Issad Rebrab.
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