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Koullouna virus
par El-Guellil
Les Hadjis sont impatients d'être sur la terre sainte. Ils sont déjà habillés «blanchés», à la mode de là-bas et ce, avant de décoller vers les cieux. Il n'y a pas que cela qui démarre, dès la salle d'embarquement, ils se mettent en condition, en passant un IRM, imagerie à résonance mémorielle. L'émotion. Les regrets. Les souvenirs. Les actions. Le bien, le mal. Les erreurs. Les morts et remords. Tout est passé en revue, pourvu qu'on se débarrasse « de la liste noire ». C'est de blanc vêtus qu'ils annoncent la couleur. Leur volonté de revenir à l'état virginal. Ils ont la conviction d'avoir abandonné tous leurs bagages avant de partir. Une gomme céleste qui efface les bagages de la vie, leur vécu. Tout est en soute. Une fois arrivés, ils sont pris en charge. Chargés. Ils le seront, pendant tout le séjour. On leur donne un masque. Mais en ont-ils vraiment besoin ? La terre sainte accueille l'ensemble des hommes et des femmes de bonne fortune. On se plie à la sérénité des lieux. Le mysticisme envahit les pauvres âmes qui se sentent investies d'une hora. Forte. Intouchable. Dans les lieux de notre religion. Rien ne peut les atteindre. Protectorat de moulana. C'est sans compter sur une espèce animale répandue, dans ce coin sacré. En effet, les problèmes commencent avec les chameaux. Le virus Corona les guette. Il paraît qu'il est transmis par les chameaux aux pèlerins. Moulana settar? Les règles d'hygiène sont rappelées aux pèlerins. Comme si celles dictées par le saint Coran ne suffisaient pas. Maintes et maintes fois, durant leur séjour, ils devront laver leurs mains avant le les diriger vers le ciel pour prier le Seul, au seuil de la Kaâba. « Allah yastorna mel koullouna virus ».
Non ya Hadj, on dit « Allah yastorna mel coronavirus ». La promiscuité n'arrange pas les choses.
Retour sur la terre des hommes moins sainte. La sainteté laissée derrière eux. Le virus lâché à leur retour. Dégâts assurés. Ils ne regrettent rien. Transformés, un temps, durant leur pèlerinage. A leur retour, une seule chose compte. Compter pour amasser et repartir une dernière fois au Hadj. De retour au Hadj, un seul virus les accompagne, chri, chri, acheter pour revendre au bled.
Et si ce virus est, au fait, une arme de destruction massive, créée par les kouffar pour anéantir les moumnine ? Une guerre biologique ?
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
par El-Guellil
Les Hadjis sont impatients d'être sur la terre sainte. Ils sont déjà habillés «blanchés», à la mode de là-bas et ce, avant de décoller vers les cieux. Il n'y a pas que cela qui démarre, dès la salle d'embarquement, ils se mettent en condition, en passant un IRM, imagerie à résonance mémorielle. L'émotion. Les regrets. Les souvenirs. Les actions. Le bien, le mal. Les erreurs. Les morts et remords. Tout est passé en revue, pourvu qu'on se débarrasse « de la liste noire ». C'est de blanc vêtus qu'ils annoncent la couleur. Leur volonté de revenir à l'état virginal. Ils ont la conviction d'avoir abandonné tous leurs bagages avant de partir. Une gomme céleste qui efface les bagages de la vie, leur vécu. Tout est en soute. Une fois arrivés, ils sont pris en charge. Chargés. Ils le seront, pendant tout le séjour. On leur donne un masque. Mais en ont-ils vraiment besoin ? La terre sainte accueille l'ensemble des hommes et des femmes de bonne fortune. On se plie à la sérénité des lieux. Le mysticisme envahit les pauvres âmes qui se sentent investies d'une hora. Forte. Intouchable. Dans les lieux de notre religion. Rien ne peut les atteindre. Protectorat de moulana. C'est sans compter sur une espèce animale répandue, dans ce coin sacré. En effet, les problèmes commencent avec les chameaux. Le virus Corona les guette. Il paraît qu'il est transmis par les chameaux aux pèlerins. Moulana settar? Les règles d'hygiène sont rappelées aux pèlerins. Comme si celles dictées par le saint Coran ne suffisaient pas. Maintes et maintes fois, durant leur séjour, ils devront laver leurs mains avant le les diriger vers le ciel pour prier le Seul, au seuil de la Kaâba. « Allah yastorna mel koullouna virus ».
Non ya Hadj, on dit « Allah yastorna mel coronavirus ». La promiscuité n'arrange pas les choses.
Retour sur la terre des hommes moins sainte. La sainteté laissée derrière eux. Le virus lâché à leur retour. Dégâts assurés. Ils ne regrettent rien. Transformés, un temps, durant leur pèlerinage. A leur retour, une seule chose compte. Compter pour amasser et repartir une dernière fois au Hadj. De retour au Hadj, un seul virus les accompagne, chri, chri, acheter pour revendre au bled.
Et si ce virus est, au fait, une arme de destruction massive, créée par les kouffar pour anéantir les moumnine ? Une guerre biologique ?
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran