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Le centre hospitalo-universitaire de Béjaïa risque de se vider de ses spécialistes. D’ailleurs, un professeur y exerçant a déjà déposé sa démission sur le bureau du directeur général. C’est la liste affichée des bénéficiaires des 50 logements dits du lac, dont un seul hospitalo-universitaire y est porté, qui serait à l’origine de cette envie de quitter le CHU de Béjaïa.
Les 49 autres ont été attribués aux enseignants universitaires. Pour tenter de les convaincre de rester et de voir leur état d’esprit, le professeur Danoun, DG du CHU, va d’un service à un autre pour débattre de la situation avec les professeurs et spécialistes concernés.
Contacté, ce dernier déclarera que d’ici le 15 juin, s’ils ne sont pas logés, tous les hospitalo-universitaires partiront. En intervenant sur la radio locale, le président de l’APW soutiendra ces derniers en déclarant clairement que c’est la population de la région qui a besoin d’eux et non le contraire. Il proposera de construire, en urgence, un quota de logements pour le compte du CHU et d’acheter, dans l’immédiat, des logements auprès de l’entreprise nationale de la promotion immobilière (ex-EPLF). Le problème d’indisponibilité de logements à mettre à la disposition des professeurs qui exercent ou appelés à exercer prochainement au niveau du CHU de Béjaïa peut être à l’origine de son démembrement.
A. Gana-La Dépêche de Kabylie
Les 49 autres ont été attribués aux enseignants universitaires. Pour tenter de les convaincre de rester et de voir leur état d’esprit, le professeur Danoun, DG du CHU, va d’un service à un autre pour débattre de la situation avec les professeurs et spécialistes concernés.
Contacté, ce dernier déclarera que d’ici le 15 juin, s’ils ne sont pas logés, tous les hospitalo-universitaires partiront. En intervenant sur la radio locale, le président de l’APW soutiendra ces derniers en déclarant clairement que c’est la population de la région qui a besoin d’eux et non le contraire. Il proposera de construire, en urgence, un quota de logements pour le compte du CHU et d’acheter, dans l’immédiat, des logements auprès de l’entreprise nationale de la promotion immobilière (ex-EPLF). Le problème d’indisponibilité de logements à mettre à la disposition des professeurs qui exercent ou appelés à exercer prochainement au niveau du CHU de Béjaïa peut être à l’origine de son démembrement.
A. Gana-La Dépêche de Kabylie
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